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Constantine - Immobilier: Les transactions s'effondrent, les prix restent très chers
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 12 - 02 - 2018


Les transactions immobilières ont perdu du terrain, beaucoup de terrain. Les professionnels de ce secteur parlent d'une « déprime » fatale qui étouffe l'immobilier. Les gérants d'agences immobilières à Constantine, en activité depuis 20 ans et plus dans le créneau, sont unanimes à soutenir que la vente de l'immobilier a enregistré une chute libre ces derniers mois. « C'est un effondrement de plus de 50% des transactions immobilières », affirme L. Mohamed, gérant d'une agence immobilière. Ajoutant dans ce contexte qu'il n'y a plus d'acheteurs. Notre interlocuteur relève que même les spéculateurs, légion dans ce domaine, ont déserté les lieux. Ils n'ont plus sur quoi spéculer, tous les biens immobiliers mis en vente sont en stagnation, et les propriétaires-vendeurs de logements s'entêtent encore à ne pas baisser les prix, alors autant voir ailleurs pour les spéculateurs. Ces derniers se sont tournés, en toute logique, vers le change parallèle des devises, révèle notre interlocuteur, le seul créneau qui rapporte gros de nos jours. Pour sa part, Dj. Nadir, un autre gérant d'une agence immobilière, 30 ans d'expérience dans le métier, confirme la chute drastique des transactions immobilières. « Je passe parfois une dizaine de jours, jusqu'à deux semaines, sans voir un seul client rentrer dans mon agence pour chercher un logement à l'achat », dira-t-il. Tout en faisant remarquer que la location connaît le même sort, soit une baisse considérable. « Les gens viennent proposer leurs biens à la vente ou à la location sans trouver preneur », relève-t-il. Et le malheur, soulignera-t-il, c'est que les gens ne tiennent pas du tout à admettre une quelconque baisse des prix de vente ou de location de logements qui, pourtant, n'ont pas trouvé clients depuis une année, voire plus, qu'ils sont proposés sur les fiches de l'agence immobilière. Pour notre interlocuteur, si le marché garde cette tendance de déprime pour quelque temps encore, les prix vont forcément suivre et s'écrouler. Les prix, bien sûr, sont sujets à plusieurs facteurs dont le lieu. Au centre-ville, les logements F3 sont cédés à un, deux et trois milliards, selon l'endroit et le standing du bâti, alors qu'on peut trouver moins cher dans les cités satellites, et là également, les prix varient selon la réputation des quartiers. Pour la location, cela va de 5 millions/mois pour un F3 au centre-ville et entre 2 et 2,5 millions dans des endroits éloignés, comme la nouvelle ville Ali Mendjeli. La clientèle ne se bouscule pas aux portes des agences immobilières, comme on l'a souligné, mais les prix gardent toujours le haut de la barre. Selon les explications des spécialistes, c'est la crise économique qui a jeté sa pâleur sur le marché immobilier. L'argent ne coule plus à flots, comme du temps du lancement des grands chantiers publics, c'est pratiquement la dèche depuis deux ou trois ans, et il est tout à fait normal que les biens immobiliers ne soient plus une priorité dans les projets d'investissements des spéculateurs ou de ceux qui font des placements de sommes d'argent en dormance dans ce créneau, dans le but de tirer les dividendes dans une année ou plus, selon le besoin qui fera appel au retour d'investissement. Malheureusement pour ces derniers, le marché est en berne, et ils risquent de perdre gros. D'autres avancent que la réalisation de milliers de logements a contribué au recul des transactions immobilières. Les nouvelles cités poussent comme des champignons, et les ménages qui vivaient naguère en location ont déménagé par centaines vers leurs logements (Cnep Immo, logements sociaux, LSP, Aadl), et cela a de toute évidence créé un déséquilibre entre l'offre et la demande dans le secteur de la location des logements, fait-on observer. Pareil pour l'achat de logements, maintenant, les gens s'inscrivent dans une formule qui leur convient, offrant divers facilitations de paiement, et ils attendent leur tour pour avoir les clés de leurs logements, ils n'ont plus besoin de payer cash le prix du bien immobilier.

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