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Si Karl Marx revenait parmi nous : il renierait le Capital !
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 10 - 05 - 2018

« Si l'argent, d'après Augier, vient au monde avec une tache naturelle de sang sur la joue, le capital naît dégouttant de sang et de boue des pieds à la tête.» Karl Marx
Nous fêtons ces jours ci le bicentenaire de la naissance de ce géant de la pensée qu'est Marx homme qui a structuré depuis deux siècles La pensée économique Fabrice Aubert décrit le parcours de Karl Marx et pense que c'est un intellectuel intégral qui touche avec bonheur à plusieurs domaines « Une idée disait Marx devient une force lorsqu'elle s'empare des masses » …. Le 5 Mai 1818 naquit à Trèves, un enfant dénommé Karl Marx et en ce 5 mai 2018, nous voici renvoyés à l'effluve créatrice du spectre, tant de fois déclaré mort et tant de fois revenu du néant. Dans l'histoire humaine, nous avons eu de grands scientifiques et penseurs. Archimède, Aristote, Platon, Copernic, Léonard de Vinci, Galilée et plus proche de nous Einstein qui ont marqué de leur empreinte l'Histoire Humaine. Marx fait partie intégrante de ces penseurs Il est référencé en philosophie, en Economie, en Histoire, en Politique, puisqu'il s'est engagé toute sa vie et enfin du fait de son approche « Marxiste » en termes de « lutte des classes », il est l'un des fondateurs de la sociologie. (…) « N'est pas marxiste qui veut : On peut se proclamer « Marxiste », c'est souvent mon cas, mais il est vraiment difficile de pouvoir y prétendre de manière réelle. Le « tube à essai » du « marxisme », c'est la société elle-même «l'émancipation du prolétariat sera l'œuvre du prolétariat lui-même » (1)
Si Marx revenait parmi nous
A bien des égards, Karl Marx n'avait pas prévu les conséquences du capital Plusieurs intellectuels, ont « interviewé » Marx sur un certain nombre de sujets, tel que l'argent, l'or, la religion, ce qu'est devenu le « capital ».
Pour Henri Pena-Ruiz il est l'auteur de toutes les réponses, élaborées à partir de la pensée de Marx Nous écoutons Marx Aujourd'hui le capitalisme fait rage. C'est le règne de l'argent roi. Comment caractériser le genre de relations qu'il instaure entre les hommes ? : L'argent en possédant la qualité de tout acheter, en possédant la qualité de s'approprier tous les objets est donc l'objet comme possession éminente. L'argent est l'entremetteur entre le besoin et l'objet, entre la vie et le moyen de subsistance de l'homme. Mais ce qui sert de moyen terme à ma vie sert aussi de moyen terme à l'existence des autres » Parlant de la « relique barbare ; Karl Marx s'exclame : « De l'or ! De l'or jaune, étincelant, précieux ! Non, dieux du ciel, je ne suis pas un soupirant frivole...
Ce peu d'or suffirait à rendre blanc le noir, beau le laid, juste l'injuste, noble l'infâme, jeune le vieux, vaillant le lâche... il arrachera l'oreiller de dessous la tête des mourants ; cet esclave jaune garantira et rompra les serments, bénira les maudits, donnera aux voleurs place, titre, hommage et louange sur le banc des sénateurs ; Allons, métal maudit, toi qui mets la discorde parmi la foule des nations... » (2)
« (…) Ma force est tout aussi grande qu'est la force de l'argent. Les qualités de l'argent sont mes qualités et mes forces essentielles à moi son possesseur. Ce que je suis et ce que je peux n'est donc nullement déterminé par mon individualité [...]. Si l'argent est le lien qui me lie à la vie humaine, qui lie à moi la société et qui me lie à la nature et à l'homme, l'argent n'est-il pas le lien de tous les liens ? L'argent ne peut-il pas dénouer et nouer tous les liens ? N'est-il pas non plus de ce fait le moyen universel de séparation ? Il est la vraie monnaie divisionnaire, comme le vrai moyen d'union, la force chimique universelle de la société. Il fait fraterniser les impossibilités. Ensuite il est la courtisane universelle, l'entremetteur universel des hommes et des peuples. La perversion et la confusion de toutes les qualités humaines et naturelles, la fraternisation des impossibilités Il transforme la fidélité en infidélité, l'amour en haine, la haine en amour, la vertu en vice, le vice en vertu, le valet en maître, le maître en valet, le crétinisme en intelligence, l'intelligence en crétinisme ». (2)
On m'accuse d'avoir écrit poursuit Marx que la religion est l'opium du peuple, la phrase a été sorite de son contexte Le philosophe Pierre Tevenian a compris ce que je voulais dire Je lui donne la parole : « il faut bien relire le texte. Quand on le lit, il est clair qu'il n'est pas directement antireligieux, bien que son analyse parte d'un point de vue non religieux, matérialiste, et qu'il propose une analyse critique de la religion. Marx critique la religion, c'est vrai, mais comme un passage obligé, parce que la critique de la religion est le grand sujet de l'époque pour la gauche qu'on appelle « hégélienne », que Marx qualifiera d'idéaliste. (…) le point de vue critique sur la religion débouche en toute logique sur une critique de la société. L'opium signifie l'antidouleur, c'est une métaphore très fréquente à l'époque pour parler de la religion, que Marx n'a pas du tout inventée. La métaphore dit donc que c'est un antidouleur, une consolation face à un monde qui rend malheureux. Par conséquent, dit Marx, si l'on souhaite l'abolition de la religion qu'il considère effectivement comme étant une illusion , il faut remplacer cette consolation par un bonheur réel.
C'est ainsi que la critique de la religion débouche nécessairement sur une critique de la société. Il estime que la question de la religion n'est pas le débat principal, ce n'est pas la question sur laquelle il faut mener un combat idéologique ou politique ». (3)
Les grands problèmes actuels « conséquences » du Capital
Si Marx revenait parmi nous, il serait étonné de ce qu'on lui fait dire, par l'exégèse de son œuvre remise au gout du jour s'il revenait parmi nous. Fabrice Aubert décrit cette pensée:
« Sur le travail : Karl Marx fut sans doute avec Engels, le premier « sociologue du travail » [Il n'a pu de fait comprendre le Capital, comme rapport social dominant, qu'en étudiant attentivement le travail.
Il en découle une approche sociale aiguisée : « Le travail est humain. Il l'est par définition, et l'activité de l'animal ne peut être appelée un 'travail' : 'Le travail est de prime abord un acte qui se passe entre l'homme et la nature Les forces dont son corps est doué, bras et jambes, tête et mains, il les met en mouvement, afin de s'assimiler des matières en leur donnant une forme utile à sa vie. » (1)
Sur le communisme : K. Marx et Engels furent des militants du communisme, mais qu'entendaient-ils par là ? Une utopie ? Un modèle ? Une nouvelle religion ? En fait, trop instruits des dogmes du passé et se méfiant de ce que pourraient en faire des religieux ils ont laissé aux hommes le soin de matérialiser au quotidien ce qui suit : « Pour nous, le communisme n'est pas un état de choses qu'il convient d'établir, un idéal auquel la réalité devra se conformer. Nous appelons communisme le mouvement réel qui abolit l'état actuel des choses.» (1)
« Sur la mondialisation pour suit Fabrice Aubert : Ainsi, qui peut croire que ces lignes sont écrites en 1848 : « 'Par l'amélioration rapide de tous les instruments de production, par les communications rendues infiniment plus faciles, la bourgeoisie entraîne toutes les nations, jusqu'aux plus barbares, dans le courant de la civilisation. Le bas prix de ses marchandises est son artillerie lourde, avec laquelle elle rase toutes les murailles de Chine [ , avec laquelle elle contraint à capituler les barbares xénophobes les plus entêtés. Elle contraint toutes les nations, sous peine de courir à leur perte, à adopter le mode de production bourgeois ; elle les contraint d'importer chez elles ce qui s'appelle la civilisation, autrement dit : elle en fait des nations de bourgeois. En un mot, elle crée un monde à son image » (1).'
« Sur l'écologie : Souvent la caricature renvoie les marxistes à leur productivisme, critique fondée si l'on regarde l'histoire de l'URSS et du stakhanovisme. Mais dans la réalité du marxisme de Marx et non de ses disciples, la nature, l'environnement et l'équilibre humain font partie de ses priorités : « Le Capital épuise deux choses : le travailleur et la nature ».Aujourd'hui avec le changement climatique déjà commencé, la pollution des mers par le plastique, formant un nouveau continent, la déforestation planifiée par le profit, la malbouffe, l'exploitation du gaz de schiste, la poursuite de la domination du pétrole débouchant sur des coups d'Etat et ses guerres meurtrières (Irak-Syrie), n'est-on pas confronté à la nécessité d'une « bifurcation » ] radicale au nom même du devenir de l'humanité ? »
Où en est-on aujourd'hui ?
La situation n'a pas changé fondamentalement dirait Marx. Le capitalisme est toujours aussi prédateur sauf que la lutte des classes pour Marx est le moteur de l'histoire : la lutte des classes ne mène pas à la dictature du prolétariat mais à sa disparation mais en tant qu'entité globale. Le prolétaire est livré à lui-même en face du patron Il n'y aura pas de phase transitoire de sociétés sans classes phase transitoire, laissera place à une société sans classes :
Cependant il est vrai que : « Le capitaliste, propriétaire momentané de la force de travail du salarié, peut très bien le faire travailler au-delà des 4 heures nécessaires à la production de la force de travail. (…) Cela confirme les prévisions de Karl Marx pour qui capitalisme et crise économique sont inséparables, les périodes permettant au prolétariat de vivre confortablement étant l'exception et non la règle. Ce qui nous semble inadmissible (misère, chômage, crise) n'a rien d'une anomalie, c'est en réalité le fonctionnement normal du capitalisme » (4)
Le néolibéralisme : destruction du collectif et atomisation de l'humain
«Le discours capitaliste, disait le philosophe Lacan c'est quelque chose de follement astucieux (...), ça marche comme sur des roulettes, ça ne peut pas marcher mieux. Mais justement ça marche trop vite, ça se consomme. Ça se consomme si bien que ça se consume» Le capital symbolique qui a été sédimenté par pans entiers sous les coups de boutoir du marché du libéralisme fruit d'une mondialisation sans éthique. Même les sociétés qualifiées il n'y a pas si longtemps « primitives » sont en train de perdre leur identité sous la pression d'un Occident néolibéral qui dicte la norme. Elles sont en danger du fait d'une disparition rapide d'un capital symbolique au profit d'une macdonalisation de la culture.
L'Occident veut à travers le libéralisme sauvage imposer une vision du monde qui fragilise les sociétés et les laisse en proie à l'errance. Margareth Thatcher avait l'habitude de dire qu'elle ne connaissait pas de citoyens, elle ne connaissait que des consommateurs » L'Etat Providence est mort de sa belle mort. Tous les acquis que les travailleurs ont été arrachés aux démocraties libérales grâce à leur lutte et à la pression qu'exerçait le camp socialiste sur le «monde libre» se réduisent comme une peau de chagrin .Empires disloqués, nations éclatées, voilà l'orientation que le néo-libéralisme veut imposer au sens de l'histoire. Le capital a horreur des frontières comme il a horreur des solidarités. (5)
La disparition des solidarités
« Le monde économique, s'interroge Pierre Bourdieu, est-il vraiment, comme le veut le discours dominant, un ordre pur et parfait, déroulant implacablement la logique de ses conséquences prévisibles, et prompt à réprimer tous les manquements par les sanctions qu'il inflige, soit de manière automatique, soit - plus exceptionnellement - par l'intermédiaire de ses bras armés, le FMI ou l'OCDE, et des politiques qu'ils imposent : baisse du coût de la main- d'œuvre, réduction des dépenses publiques et flexibilisation du travail ? Le mouvement, rendu possible par la politique de déréglementation financière, vise à mettre en question toutes les structures collectives capables de faire obstacle à la logique du marché pur : nation, dont la marge de manœuvre ne cesse de décroître ; groupes de travail, avec, par exemple, l'individualisation des salaires et des carrières en fonction des compétences individuelles et l'atomisation des travailleurs qui en résulte ; .(…) Ainsi s'instaurent, , le règne absolu de la flexibilité, avec les recrutements sous contrats à durée déterminée ou les intérims et les « plans sociaux » à répétition, et, au sein même de l'entreprise, la concurrence entre filiales autonomes, entre équipes contraintes à la polyvalence et, enfin, entre individus, à travers l'individualisation de la relation salariale ». (6).
De plus, nous vivons une époque où le plaisir est devenu une priorité, où les carrières autrefois toutes tracées se brisent sur l'écueil de la précarité, la vie à deux ressemble de plus en plus à un CDD amoureux. Par ailleurs on peut citer comme autre perturbation inédite, le développement de l'individualisme, la diminution du rôle de l'Etat, la prééminence progressive de la marchandise sur toute autre considération, le règne de l'argent, la transformation de la culture en modes successives, la massification des modes de vie allant de pair avec l'individualisation et l'exhibition des paraître » (7)
Dans Le Divin Marché, la révolution culturelle libérale, Dany-Robert. Dufour tente de montrer que, bien loin d'être sortis de la religion, nous sommes tombés sous l'emprise d'une nouvelle religion conquérante, le Marché ou le money-théïsme. Il tente de rendre explicites les dix commandements implicites de cette nouvelle religion, beaucoup moins interdictrice qu'incitatrice - Destructeur de l'être-ensemble et de l'être-soi, il nous conduit à vivre dans une Cité perverse. Pornographie, égotisme, contestation de toute loi, acceptation du darwinisme social, instrumentalisation de l'autre : notre monde est devenu sadien.. (7)
« La valeur symbolique, écrit le philosophe Dany-Robert Dufour est ainsi démantelée au profit de la simple et neutre valeur monétaire de la marchandise de sorte que plus rien d'autre, aucune autre considération (morale, traditionnelle, transcendante...), ne puisse faire entrave à sa libre circulation. Sous les coups de boutoir de la post-modernité, la civilisation telle que nous l'avons connue risque de disparaître rapidement. (7)
Marx et le colonialisme
Là ou Marx a fait tout faux c'est sa position concernant le colonialisme , grand ami d'Engels dont il épouse les idées . Pour Marx , les nations occidentales doivent civiliser, et coloniser C'était à l'époque des Renan des Gobineau et des Jules Ferry avec son crédo de races supérieure » Pour Marx « L'Angleterre a une double mission à remplir en Inde : l'une destructrice, l'autre régénératrice - l'annihilation de la vieille société asiatique et la pose des fondements matériels de la société occidentale en Asie » Marx et Engels en arrivent à la logique d'extension transnationale du capital. La logique même du capitalisme et le besoin de « débouchés toujours nouveaux » poussent à l'affranchissement des frontières. « La bourgeoisie entraîne dans le courant de la civilisation jusqu'aux nations les plus barbares » Karl Marx connaît Alger puisqu'il y a séjourné en 1882 pour des raisons de santé. Engels va encore plus loin lorsqu'il écrit pour la New American Encyclopedia un article sur l'Algérie. Après avoir décrit la situation géographique, climatique, politique etc., de l'Algérie, il décrit les peuples autochtones.
Et il recycle les vieilles études de l'ethnologie coloniale. Le territoire est peuplé de trois groupes différents : les Kabyles, les Arabes et les Maures. Il établit une hiérarchie de civilisation entre eux, Engels, dans l'esprit du temps, se plaît à opposer les Berbères aux autres indigènes d'Algérie. Cette attitude est typique de la tactique « diviser pour régner » de la conquête coloniale » (8)
Note
1. https://www.legrandsoir.info/la-puissance-intellectuelle-d-une-pensee-materialiste.html
2.http://forumdesdemocrates.over-blog.com/article-l-argent-roi-entretien-avec-karl-marx-par-henri-pena-ruiz-109247763.html
3.http://www.michelcollon.info/Interview-avec-Pierre-Tevanian-Le.html
4. http://proletaire.altervista.org/marxisme/actualite/predictions-karl-marx.php
5Chems Eddine Chitour L'Occident et la désymbolisation du monde23/12/2006
6. Pierre Bourdieu :
L'essence du néolibéralisme
Le Monde Diplomatique Mars 1998
7 Dany-Robert Dufour : Les désarrois
de l'individu-sujet Le Monde Diplomatique 02 2001
8.http://www.anticolonial.net/spip.php?article109
Pour nous Marx en 2018, serai ébloui voir choqué par les conséquences de l'ouverture de la boite de Pandore qu'est devenu le Capital.
Homme de son temps, il ne peut que mesurer les dégâts du néolibéraalisme prédateur qui atomise les solidarités et précarise l'individu sans compter les dégâts faits à la nature sont irréversibles et nulle part dans le Capital nous trouvons un Plan B pour sauver l'humanité.


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