Au cours du dernier conseil exécutif présidé par le wali d'Aïn Temouchent, Mme Ouinez Labiba, il a été procédé à l'installation officielle de la commission chargée de l'organisation matérielle et humaine du concours « Ville Verte » destiné à sélectionner les communes qui auront le plus investi dans la propreté et l'hygiène de l'environnement. Un volet auquel semble très sensible la chef de l'exécutif qui, dès son arrivée à la tête de la wilaya, s'est impliquée dans de grandes opérations de nettoyage à travers les sites particulièrement touchés par l'incivisme des citoyens, d'une part et le laxisme des élus, d'autre part. Des actions rendues possibles grâce à l'aide de plusieurs directions d'exécutif qui ont mis à contribution leurs moyens logistiques mais cette assistance ne pouvait perdurer et le wali a sommé les présidents d'APC de prendre leurs responsabilités en luttant contre toutes les formes d'agression du cadre de vie. Un appel qui a eu des effets bénéfiques puisque certaines localités, à l'instar de la commune d'Aïn Temouchent, ont commencé à programmer des initiatives allant dans le sens d'une plus grande adhésion du mouvement associatif dans la défense de l'environnement par le biais du volontariat citoyen. Des sites comme le cimetière Sidi El Hadj Bel Abbès ou le quartier El Djaouhara ont déjà bénéficié de cette mobilisation qui, nous le souhaitons, entrera dans les mœurs. La commission, présidée par le directeur de l'environnement, s'est fixée des critères pour désigner la ville ou le village gagnant qui sera récompensé à l'issue du concours. Par ailleurs le wali, toujours dans le même contexte, a instruit les responsables concernés à l'effet de veiller à une meilleure rationalisation des ressources hydriques en évitant de recourir à l'utilisation de l'eau destinée à la consommation pour le lavage des rues, des espaces publics ou l'arrosage des pépinières et autres espaces verts. « Vous disposez de stations de traitement des eaux usées, il faudra apprendre à privilégier ces sources d'approvisionnement pour des besoins autres que ceux réservés à la consommation humaine », a tenu à préciser Mme Ouinez avant d'aborder les volets relatifs à la situation des travaux en cours au centre universitaire, dans les secteurs de l'éducation et de la formation professionnelle, situation qui, dira-t-elle, ne doit pas se prolonger au-delà de la prochaine rentrée sociale. Le directeur de la formation professionnelle a annoncé pour sa part l'ouverture d'un nouvel institut national spécialisé au mois de septembre 2018 et d'un C.F.P.A. à Hassi el Ghella. Les deux centres ont une capacité d'accueil de 750 stagiaires. S'agissant de l'habitat et du logement, le wali a invité les commissions d'attribution chapeautées par les chefs de daïra à formaliser les listes de bénéficiaires conformément aux critères requis par la loi et de les envoyer aux services de la wilaya avant le 30 du mois en cours.
