Après les dernières déclarations du président de la FAF, Kheireddine Zetchi, sur l'ancien DTN Rabah Saâdane, c'est au tour du sélectionneur national, Djamel Belmadi, de le relayer. Des déclarations qui font honte au football algérien, lequel semble être géré avec enfantillage, pour ainsi dire. Zetchi avait traité Saâdane de « menteur », alors que Belmadi l'a qualifié de « malade ». Malgré ses 72 ans, ses cheveux blancs, et surtout son parcours, Saâdane a été maltraité par Zetchi et Belmadi. Zetchi avait certainement admiré Saâdane en 1986 et 2010 quand il avait qualifié l'équipe nationale à la Coupe du monde du Mexique et d'Afrique du Sud. Belmadi était certainement aux anges quand Saâdane l'avait convoqué en sélection nationale en 2004. En ce sens, Zetchi et Belmadi auraient dû tout au moins respecté Saâdane, ne serait-ce que pour son âge. Pour rappel, l'ancien président de la FAF, Mohamed Raouraoua, ne s'entendait pas avec Saâdane, mais il ne l'a jamais traîné dans la boue ou insulté. A cet effet, il est impératif que l'autorité du sport en Algérie, à savoir le ministère de la Jeunesse et des Sports, intervienne pour mettre un terme à ces comportements qui n'honorent en rien le football national. Il en est de même pour le Comité olympique algérien (COA) qui s'était mêlé d'une affaire ne le concernant pas directement (match USMA de Coupe arabe), alors qu'il se tait quand il y a atteinte à la morale, même si Saâdane aurait dû lui aussi éviter d'évoquer des raisons peu convaincantes pour justifier son départ, il faut l'avouer.
