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L'opposition piégée
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 04 - 02 - 2019

C'est le pot de fer contre le pot de terre ! C'est ainsi que se présente la situation politique dans le pays où le boycott est vraiment devenu une arme de destruction massive de l'opposition avec ces violentes charges contre le pouvoir, accusé de prendre en otage, une fois encore, la «vox populi'' pour s'adjuger un 5ème mandat du président Bouteflika. En fait, l'opposition donne cette fâcheuse impression de tourner en rond et, plus que tout, qu'elle paraît désarmée devant les partis du pouvoir en terme de projet de société, de programme économique et politique, si l'on met de côté les traditionnels appels à l'instauration de la démocratie, la liberté d'expression et l'alternance au pouvoir. Or, à la veille d'une élection présidentielle cruciale pour l'avenir du pays avec cette chance constitutionnelle pour l'opposition de monter au front de la bataille de la présidentielle et de croiser le fer d'égal à égal avec le pouvoir, ne voilà-t-il pas que les leaders des deux grands partis de l'opposition déclarent «forfait'' ?
Peu importe le terme, «boycott'' ou «non participation''. Le fait est que le FFS et le RCD, encore une fois, ne seront pas de la partie. Cette position à la limite redondante de l'opposition est battue en brèche par les partis de la majorité, dont le RND, qui soutiennent la candidature d'un président dont la santé défaillante «ne pose de problème puisqu'il est malade depuis 2013 et a été élu en 2014''. Une analyse pareille est mortelle pour l'opposition qui se complaît dans les critiques éculées et n'apporte par contre rien de nouveau pour provoquer cette rupture tant revendiquée par la société civile. Car pour changer les choses et ramener plus de démocratie, il faut s'engager dans cette présidentielle. D'autant que le refus des majors de l'opposition, si l'on exclut le MSP et le PT, à ce rendez-vous électoral procède particulièrement d'une fuite en avant politique des principales formations capables de faire pencher la balance des voix en leur faveur.
Car si le pouvoir a réussi à fédérer des partis et les réunir sous sa bannière, rien n'interdit aux partis d'opposition de mutualiser leurs actions et leurs programmes pour placer eux également leur candidat face aux partis de la majorité. Il est facile pour l'opposition d'invoquer «la fraude'' électorale en restant au chaud et à l'abri de ses convictions loin du tumulte, de la sueur et des coups de gueule qui se dégagent des salles de campagnes électorales, encore faut-il avoir le courage politique de descendre de son cocotier en se présentant à cette présidentielle en rangs serrés. Le pouvoir ne peut indéfiniment choisir à la place du peuple quand les partis d'opposition, qui se revendiquent des espoirs de ce même peuple, ne font pas du boycott une arme politique. Celle de ne pas donner, encore une fois, la chance à ce peuple de décider de lui-même et, surtout, de se prendre en charge.
Refuser cela, c'est rester dans l'inconstance politique et briser les espoirs de tous ceux qui attendent le moment de l'alternance au pouvoir, de participer à l'avènement d'un Etat social et politique nouveau dans leur pays. Et d'y participer pour que le changement tant souhaité soit celui de tous, et non pas d'une poignée de politiques qui refuse de leur ouvrir, maintenant, cette fenêtre qui ne s'ouvrira de nouveau que dans cinq ans. Le boycott politique, en fait, n'a jamais résolu les grandes questions existentielles de l'Algérie et ne le sera jamais. Comme cette impossible alliance de l'opposition qui ne pourra jamais, dès lors, ébranler les certitudes du pouvoir. Et ces divisions de l'opposition ne sont que du pain béni pour le pouvoir.


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