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L'appui au cinquième mandat : une obligation morale ? Le sixième pilier de l'Islam ?
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 28 - 02 - 2019

Rien n'est plus aisé que de proclamer le caractère sacro-saint d'un principe moral, feignant d'en accepter toutes les exigences, alors qu'on n'y adhère que verbalement, et sans doute à haute voix afin que nul n'ignore.
La pratique politique est pleine d'exemples où les proclamations de haute moralité s'accompagnent des pires comportements, que la morale la moins rigide condamne.
La devise électorale : « gratitude »
Il semble, pourtant, que, dans certains milieux, on veuille placer à tout prix les élections présidentielles d'Avril 2019 sous le signe d'un principe moral aussi simple que facile à comprendre, à condition, évidemment, qu'on veuille sincèrement le suivre. Ce principe est celui de la gratitude, c'est-à-dire le sentiment de reconnaissance envers une personne, pour des services rendus, sentiment ressenti et exprimé de la part de celui ou de ceux qui en bénéficient.
Tout en y ajoutant un gros grain de scepticisme, on ne peut que manifester son approbation pour ce brusque rappel de ce que certaines règles morales doivent constituer les guides impératifs des actions politiques, en particulier lorsqu'il ne s'agit de rien de moins que la désignation du premier magistrat du pays.
L'Histoire de l'Algérie est pavée d'actes d'ingratitude de dirigeants envers d'autres dirigeants
La flagornerie a, certes, atteint des niveaux inégalés dans la conjoncture actuelle, et une petite minorité ne recule même pas devant le risque de blasphème patent, en invoquant le message prophétique là où il n'y a aucune justification à y faire référence.
Il est, cependant, difficile de mettre en doute la sincérité de tous ceux qui tiennent à tout prix à faire tourner le débat politique autour de cette vertu morale, si rarement évoquée en politique, encore plus rarement respectée, qu'est la gratitude. Il y a sans doute des personnes qui ont l'intime conviction qu'en fait le débat doit s'en tenir au refus ou à l'acceptation de cette règle morale. Combien sont-elles ? Sans doute des perles rares, ou des naïfs inconscients !
On ne peut, cependant, passer sous silence que l'histoire politique de l'Algérie contemporaine révèle plus de cas de comportements, de décisions, de règles de conduite, totalement contraires au respect du principe sacro-saint autour duquel on veut à tout prix orienter les idées directrices guidant le charivari actuel.
Il serait inopportun ici de citer des centaines d'exemples où les dirigeants ont été fort loin de cette fidélité , maintenant proclamée, à un principe moral à la fois simple et complexe, simple à comprendre, complexe à mettre en œuvre, et qui n'est pas la conséquence sine quo non d'un édit juridique émanant de la Constitution. Combien de mains de « bienfaiteurs » ont-elles été mordues par ceux qui ont bénéficié des « coups de pouce » les ayant mis sur orbite du pouvoir ?
Il ne s'agit pas ici de « retourner le couteau dans la plaie, » suivant l'expression populaire, mais de rappeler simplement que la gratitude n'a jamais été la qualité morale particulièrement cultivée par nos dirigeants, que ce soit pendant la guerre de libération nationale, ou depuis l'indépendance dont l'acquisition a pourtant demandé tant de souffrances, tant de sacrifices, et tant d'abnégation, -maintenant oubliés ou même niés,- de la part des Algériennes et Algériens des générations en voie de disparition.
La gratitude morale, un choix libre et pur de tout calcul
La gratitude n'est pas une règle morale que les hommes politiques respectent généralement, même s'ils y font souvent référence dans leurs proclamations et leurs discours.
Dans le sens moral du terme, la gratitude est le choix totalement libre, murement réfléchi, profondément délibéré, d'une valeur dont on accepte toutes les facettes et toutes les conséquences, sans tenir compte de ses propres intérêts, ou de ses propres instincts, comme de ses propres calculs. Elle est l'inverse de l'instinct qui guide les actions de ceux qui sont à la recherche du pouvoir politique ou qui veulent s'y maintenir.
Dés lors que la gratitude ressortit plutôt de calculs opportunistes, au gré du moment, elle n'est plus qu'une ruse dont le ressort est de camoufler une prise de position répondant strictement au fameux édit machiavélien qui conseille à l'homme politique de toujours utiliser les nobles paroles qui leur attirent l'adhésion des masses, même si elles sont à l'opposé de ses intentions intimes.
De plus, dans la hiérarchie politique, la dépendance à l'égard de celui auquel on montre de la gratitude reflète la relation de servitude, qui est contraire au choix d'une règle morale qu'on s'engage à suivre de manière réfléchie et impérative, quelle qu'en soient les conséquences.
La gratitude, comme attitude morale, est incompatible avec la dépendance dans laquelle la personne se trouve, pour son pain quotidien, comme pour sa position sociale, de la personnalité à laquelle on exprime son attachement et son dévouement sur la base de ce principe.
La gratitude de l'un ne peut pas se concevoir comme la source de peines pour l'autre
Plus encore, la gratitude de l'un ne doit pas être la source de problèmes pour l'autre. On ne peut pas à la fois se proclamer adepte de ce principe et accepter que ses conséquences positives soient exclusivement réservées à soi-même, et que ses conséquences négatives sont mises sur les épaules des autres.
Un principe moral, par définition, ne doit pas avoir des conséquences négatives sur ceux qui n'en tirent personnellement aucun bénéfice. Par exemple, si un acte de charité est payé par quelqu'un d'autre que celui qui la donne, ce n'est plus de la charité. Le voleur qui prend aux uns pour distribuer aux autres, ou dont les ressources qu'il distribue proviennent d'activités criminelles, est un criminel, même s'il est charitable avec le fruit de ses crimes.
La gratitude n'asservit pas celui qui en fait preuve
De même, la gratitude, quand elle est dictée par des actes de générosité ou des exploits qui profitent à la communauté , ne peut justifier l'asservissement total de la personne reconnaissante à celui ou celle qui l'a aidé ou a rehaussé son statut social ou sa communauté.
Un exemple terre-à-terre pourrait éclaircir cette analyse.
Le footballeur de talent d'aujourd'hui, qui marque tous les buts des matches auxquels il prend part, atteindra, un jour ou l'autre, un âge où il ne sera plus capable de continuer ses exploits sur le terrain de jeu.
Va-t-on, uniquement par gratitude envers lui, continuer à le faire participer aux matches de son équipe, quoiqu'il n'ait plus la force physique, ni les capacités mentales pour contribuer à la victoire de cette équipe ? Va-t-on le maintenir, malgré la perte de ses capacités physiques et mentales, dans son équipe, même au détriment du bon sens et des intérêts de cette équipe ? Va-t-il insister pour y rester, bien qu'il ne soit plus qu'un fardeau pour elle, parce qu'il estime qu'il en fait suffisamment pour elle dans le passé ? Va-t-il asservir son équipe et le futur de cette équipe au principe de gratitude éternelle qu'elle doit manifester envers lui du fait du nombre important des victoires qu'il lui a obtenue ? Les réponses à ces questions légitimes ne peuvent être que négatives, car le bien fait par le footballeur hier se transforme en mal aujourd'hui, et annule même le devoir de gratitude que la communauté est censée lui manifester. Pourtant, moralement, la gratitude envers lui est de mise pour les exploits passés qu'il a accomplis, mais jusqu'aux limites et selon les formes permises par le bon sens et les intérêts du moment, et sans préjudices pour ceux sur qui tombe ce devoir de gratitude.
Ce qui est valide pour le footballeur de talent est encore plus patent pour le haut responsable national
Il n'est pas besoin de souligner que, quelle que soit la passion que les uns et les autres ressentent pour le football, ce n'est qu'un jeu, un simple divertissement qui apporte des joies, des moments de triomphe, certes, et ,également, des déceptions, des moments de grande tristesses, mais tous états passagers, aux conséquences bénignes et superficielles.
Quand il s'agit des affaires de l'Etat, le problème est d'une tout autre dimension. Ce n'est pas l'avenir d'une équipe ou de ses supporters qui est en jeu, c'est celui de tout un peuple, d'un pays, d'une nation. La gratitude, appliquée jusqu'à l'absurde, devient alors un principe moral dangereux, pour ne pas dire mortel.
Et puis, il y a bien d'autres façons d'exprimer sa gratitude envers celui qui a bien servi son pays. En faire la liste serait fastueux et inutile dans ce développement.
Celui qui a sauvé son pays de situations graves dans le passé ne peut pas accepter de mettre ce pays en danger, en se réclamant, de manière absolue, de l'obligation de gratitude éternelle que les citoyens de ce pays doivent lui montrer en conséquence de ses décisions passées, abstraction faite de ses capacités de diriger telles qu'elles évoluent avec l'âge.
Le dirigeant ne peut pas construire au cours de telle période de temps, quelle que soit sa longueur, et demander à son peuple de le laisser démolir dans une autre période, uniquement parce que ce peuple est contraint, par une force supérieure, à ne jamais violer la gratitude qu'appellent les résultats des actions « vertueuses » du passé, qui dictent ce devoir de gratitude envers ce dirigeant, même si l'âge a fait sur lui son œuvre dévastatrice.
Tout comme le footballeur , arrivé au naufrage de la vieillesse, qui passe la main à des joueurs plus jeunes représentant l'avenir de son équipe ou de son club, le dirigeant politique doit avant tout avoir en vue l'intérêt national comme limite à son exigence de gratitude, si pleinement méritée soit-elle.
La gratitude n'est pas un programme politique
De plus, comme il a été brièvement expliqué plus haut, la gratitude est une obligation morale, qui a ses circonstances, ses règles et ses limites.
Ce n'est pas un programme politique, ni une ligne de force de l'action gouvernementale. On ne peut pas l'exploiter pour justifier et défendre un mandat additionnel qui, de toutes apparences, -et on ne peut s'appuyer ici , hélas ! que sur les apparences,- est au-dessus des capacités physiques et intellectuelles, sans aucun doute, de celui dont on veut forcer le maintien à la tête de l'Etat.
Pascal a bien expliqué, il y a quelques quatre siècles de cela, le rapport d'harmonie entre le corps et l'esprit. Si le corps est malade ou même inconfortable, l'esprit ne peut pas fonctionner normalement.
La situation du pays est extrêmement périlleuse
L'Algérie est actuellement confrontée à des problèmes tant intérieurs qu'extérieurs au pays, et plus spécifiquement, les difficiles problèmes financiers, monétaires, économiques et sociaux, qui rendent les défis géostratégiques d'autant plus difficiles à confronter. A ces maux internes s'ajoutent les menaces d'interventions extérieures de plus en plus probables, sous une forme directe ou indirecte, diplomatique ou même violente.
Les problèmes qui se posent au pays vont au-delà du domaine de responsabilité des forces de défense du pays, et de sécurité nationale. Ils appellent des réponses multidimensionnelles qui concernent tous les secteurs de l'Etat, et qui contribuent à sa solidité ou accentuent sa faiblesse.
Le statu quo de la stagnation, confondue avec la stabilité, ne peut conduire qu'à l'aggravation de la crise multidimensionnelle que traversent le pays et la région, crise qui exige des réponses et des solutions complexes et délicates.
Cette crise exige, à la tête du pays, un homme en pleine -et visible aux yeux de tous,- forme physique et intellectuelle, pour donner un nouveau départ au pays.
Les proclamations par délégation, sous forme écrite ou orale, ne sont plus convaincantes. On a devant soi trop de preuves confirmant la grande réduction des capacités physiques du candidat à sa propre réélection. Aucun démenti, quelle qu'en soit l'origine, ne pourra décrédibiliser ces preuves, mêmes si le contraire est affirmé par une certification signée des plumes des plus célèbres élèves d'Esculape dans le monde. Dans ce cas précis, on le droit de se fier exclusivement aux apparences, sans appel aux lumières de la « Faculté. »
En conclusion
Dans cette situation délicate à laquelle l'Algérie est confrontée, la gratitude devient un sentiment immoral, car on sacrifierait, en son nom, les intérêts de tout un peuple au profit d'une seule personne, quels que soient par ailleurs les mérites qu'on lui reconnaitrait pour des actions passées.
Et si cette gratitude est vraiment le ressort qui poussent certains à s'y référer, pour rendre cette candidature crédible, alors, au vu de l'incapacité évidente de ce candidat, pourquoi ne pas présenter la candidature de grands hommes morts depuis longtemps, dont les services, rendus au peuple algérien, continuent à donner leurs conséquences bénéfiques, comme exemples d'engagement, d'innovations, d'audace, d'héroïsme et de sacrifices au profit de la Nation ? On veut ici parler de l'Emir Abdelkader et de Messali Hadj qui, malgré leur rôle immense dans l'histoire du pays, n'ont pas fait l'objet de la manifestation ultime de gratitude nationale qu'ils méritent. On continue, pour des motifs strictement régionalistes, à tenter de réduire leurs mérites et leur rôle exceptionnel dans l'histoire de notre pays.
On objecterait que la candidature à titre posthume à un poste politique est irréaliste et contredit le bon sens comme les lois du pays. Mais, est aussi irréaliste et contraire au bon sens la tentative de maintenir à la tête du pays un homme qui a perdu même son habilité à contrôler son propre corps, et donc la maitrise de ses propres capacités intellectuelles, qui, en supposant qu'elles soient entières, ne peuvent se manifester qu'un temps trop bref chaque jour pour garantir la continuité -indispensable à la stabilité du pays,- de sa présence, de son poids et de son influence politique. Son indisponibilité physique réduit, qu'on le veuille ou non, son autorité et son pouvoir politiques.
Lorsque l'on remarque la « zombisation » du système politique, qui touche même son sommet, et l'incapacité qu'il éprouve à justifier son maintien et à assurer sa continuité, on se demande s'il ne faut pas faire appel, en désespoir de cause, à l'exemple de nos grands dirigeants du passé pour résoudre nos problèmes du présent.
Et, en ce sens, l'hypothèse de ces candidatures, qui ne sauraient certainement se concevoir que « virtuelles » parce qu'à « titre posthume, » -il faut en convenir ?- pourrait constituer le choc intellectuel initial nécessaire pour aider à ramener un peu de bon sens dans la gestion de ces élections, et pour tenter de faire sortir le pays et son peuple de cette situation de déshérence totale, culturelle, linguistique, institutionnelle, sociale, historique, dans laquelle les a fait tomber le système politique actuel.
Le peuple semble perdu, tout comme les gouvernants. Revenons donc, ne serait-ce qu'en esprit, à nos dirigeants du passé pour retrouver notre chemin !
Finalement, il est indispensable, en ce temps de grande confusion morale et intellectuelle, et de cynisme politique sans vergogne, de souligner que La gratitude, comme argument, ou slogan, pour défendre un cinquième mandat présidentiel, ne représente ni une exigence constitutionnelle, ni un programme politique, ni même une justification morale.
Et surtout qu'on ne tente pas de revoir et corriger la liste des cinq piliers de l'Islam en y ajoutant un sixième de circonstance ! La flagornerie a des limites dictées par le minimum requis de décence dans ces circonstances où se joue l'avenir du pays.


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