Les Groupes médico-Psychologiques (GMP), structures mises en place, il y a quelques années, dans différents EPSP (Etablissement public de santé de proximité) de la wilaya d'Oran, se sont mises en branle à l'occasion de la Journée nationale du Savoir pour traquer et prendre en charge les facteurs responsables de l'échec scolaire. Des facteurs comme les troubles de l'audition ou de la vision, les troubles du langage ou encore les troubles d'ordre psychologique, ce qui explique le caractère multidisciplinaire de ces GMP. Une réunion a regroupé, cette semaine, les responsables des secteurs de la Santé et de l'Education nationale destinée essentiellement à sensibiliser les inspecteurs et les chefs d'établissements scolaires sur les moyens à mettre en œuvre pour la lutte contre l'échec scolaire dont précisément ces GMP. Ces derniers sont composés d'ophtalmologues, de spécialistes en ORL, d'orthophonistes et de psychologues, agissant tous, dans le cadre d'une approche multidisciplinaire qui tend à apporter un regard croisé sur le phénomène de l'échec scolaire. Au centre de ce dispositif, le repérage des troubles d'apprentissage en milieu scolaire qui est, désormais, un objectif commun des secteurs de l'Education mais, aussi, de la Santé pour lutter contre l'échec scolaire. Le réseau actuel d'exploration et de veille est ainsi composé de groupes médico-psychologiques (GMP) dans les EPSP qui agissent dans le cadre des actions de dépistage précoce de l'échec scolaire, menées par le service de Prévention de la direction de la Santé et de la Population de la wilaya d'Oran. Dans ce dispositif, le corps enseignant est appelé à jouer, en amont, un rôle-clé de repérage auprès des élèves, notamment ceux des 2ème et 3ème années primaires, pouvant présenter des troubles d'apprentissage, avec une attention particulière aux redoublants et ceux qui triplent leur classe.
