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La tentation bonapartiste pointe
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 27 - 04 - 2019

Le respect du cadre constitutionnel qu'invoque le vice-ministre de la Défense, chef de l'état-major de l'ANP pour s'en tenir à la poursuite de la transition dont Abdelkader Bensalah est censé être le pilote n'est pas soutenable au vu que vendredi après vendredi le peuple descend dans la rue pour clamer qu'il ne veut absolument pas de cette sorte de transition.
Il est d'autant récusable que Gaïd Salah qui s'abrite derrière pour ne pas faire sienne la revendication de son dépassement voulue par le mouvement citoyen, la société civile et la majorité des partis politiques l'a incontestablement ignoré en s'arrogeant des pouvoirs qui sont indubitablement extra-constitutionnels. Pourquoi alors persiste-t-il à entretenir la fiction de son attachement à une transition dans le cadre constitutionnel alors que les acteurs de la crise politique ayant pris acte qu'il est le détenteur d'un pouvoir de fait l'interpellent pour en user afin de mettre un terme à une situation d'impasse qu'il a lui-même présentée comme porteuse de dangereuses menaces pour la stabilité et la sécurité du pays et préjudiciable pour l'économie nationale qu'il faut par conséquent y mettre un terme dans les plus brefs délais ?
Ce que lui demandent ses interpellants n'est pas « irréalisable » comme il l'a prétendu. Une transition hors cadre de la Constitution bouteflikienne est en effet du domaine du faisable du moment que le peuple le demande et que ses divers porte-parole et représentants se déclarent favorables à une concertation avec le pouvoir de fait qu'incarne le chef d'état-major sur la démarche qui rendrait possible cette option.
En n'assumant pas franchement ce pouvoir de fait qui s'exerce à partir des Tagarins, Gaïd Salah cherche à masquer qu'il a une visée bonapartiste sur le règlement de la crise politique en s'en tenant au respect du cadre constitutionnel pour la transition. Son obstination dans cette position et la résolution du peuple soulevé à ne pas s'y plier font que le chef de l'état-major de l'ANP va devoir assumer le risque d'un divorce entre ce peuple qui ne veut pas abdiquer sa souveraineté légitime qu'il s'est réappropriée et l'institution militaire dont il est le chef.
Ce serait faire preuve de politique de l'autruche que de ne pas voir l'exaspération et la colère qui montent dans le pays suscitées par la non prise en compte des revendications populaires et de ne pas s'interroger pour savoir si elles ne sont pas intentionnellement attisées pour que s'instaure dans le pays une situation propice à la tentation de son règlement dans un cadre ni constitutionnel, ni encore moins démocratique mais par la confiscation du pouvoir au nom de la nécessité de « sauver » l'Algérie des périls qui la guetteraient avec la persistance du mouvement populaire de contestation.


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