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La république des amis
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 29 - 08 - 2019

Maintenant que les langues se délient, il est prouvé que les systèmes politiques tyranniques qui se sont succédé toujours à eux-mêmes à la tête du pays, n'aimaient pas la patrie et ne souhaitaient pas le bonheur et la liberté politique à cette nation, car cela risquait avec le temps de leur coûter la perte du pouvoir usurpé. Un système politique au modèle arrogant, oppressant et arbitraire. Le peuple était dédaigné par ces gouvernants contraignants venus pour dilapider le patrimoine des Algériens. Ce système politique véreux a toujours préféré agir dans l'opacité et contre la loi pour faire ses affaires louches sans être inquiété, ni tenu de rendre des comptes à la masse populaire. Les tyrans de la dite « république démocratique et populaire » ignoraient le peuple et décidaient librement à son insu. Ils ont confisqué le meilleur dans la vie des Algériens et ont organisé le grand trafic. Ils ne connaissent pas la transparence ni l'alternance politique et ne souhaitaient pas se plier aux formalités sur le point de presse. Ils ne communiquaient pas avec le peuple pour l'informer sur les affaires du pays. Généralement, c'est en sourdine que les magouilles se tramaient pour éviter de se faire découvrir. Pas de discours, pas de conférences et pas de débats et pas de véritables infos dans un pays fermé et surveillé par des malfrats. Des scandales à répétitions sur des affaires, de marchés, de corruptions, de faillites et de détournements ont toujours secoué le milieu de cette pègre officielle impunie. La communication a toujours été absente dans le programme politique du système qui n'aimait pas rendre des comptes aux médias et au peuple. La fratrie a réalisé un coup d'Etat contre le peuple pour le destituer de ses pouvoirs constitutionnels. Dans ces moments pénibles, l'Algérie souffrait en silence. Elle était kidnappée et outragée comme une martyre.
Le peuple était enfermé comme dans une prison pendant de longues décennies noires. A partir de cet instant la fraude s'est installée dans les rouages du système pour mieux piller les richesses. Ils ont rempli leurs chambres parlementaires avec des « quotas d'élus » désignés et basés sur le copinage. Les forces du mal et la fausse alliance, sous le couvert du parti historique et symbolique, se sont unies contre la force populaire pour la déposséder de ses droits législatifs. Dans le style « khawa-khawa », un président grabataire toujours sur le trône, avec à ses côtés au commande, et en coulisses le frangin qui agit dans l'ombre. Les frères présidents ont façonné une grande chaîne d'oligarques sur mesure pour les financer et les maintenir au pouvoir avec de l'argent public puisé dans les banques publiques. Ils se sont servis dans les caisses pour détourner librement les deniers de la république pour acheter des immeubles, des terres, loin du pays pour ne pas éveiller les soupçons. La parole était muselée et les manifestations populaires étaient réprimées pour faire taire les voix intègres. La justice était muette et l'injustice faisait rage. Le système croyait endormir le peuple avec des logements mal façonnés. Mais il s'était trompé d'adresse et de jeunesse. Trop gourmand, leur président avait vu trop grand. C'est la goutte qui a fait déborder la tasse un vendredi béni. Le 22 février est une date populaire et historique qui a délivré le peuple algérien du joug de l'hégémonie présidentielle. Aujourd'hui, grâce au mouvement de contestations, nous fêtons la grande joie populaire.
Presque tous les escrocs de la « république des amis » ont été jetés en prison pour y pâtir pendant bien longtemps, nous l'espérons. Mais, le peuple reste médusé par l'ampleur du pourrissement de la république. Chaque jour qui passe, les fourgons des gendarmes font la navette entre les tribunaux et les prisons pour déposer les grands escrocs « VIP » qui maltraitaient notre pauvre Algérie. On n'a jamais connu dans un autre pays, une telle infamie avec un pouvoir aussi corrompu. Tous les maillons de la chaîne sont mouillés dans des affaires scabreuses et de grand pillage. Dans d'autres pays, si un tel affront était commis et prouvé devant la justice, les auteurs n'échapperaient pas au glaive de la justice dans toute sa rigueur.


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