Les habitants de la cité les Eucalyptus' à Zouaghi, se plaignent de l'absence d'éclairage public, dans des pans entiers de leur lieu de résidence et ce, depuis deux mois. Selon des habitants concernés, la plupart des rues de la cité sont plongées dans l'obscurité totale, alors que d'autres, à l'image de l'artère principale, sont très mal éclairées et les habitants y évoluent le soir dans la pénombre. C'est que, font-ils savoir, beaucoup de lampes des lampadaires n'existent pas depuis pas mal de temps déjà, ou sont grillées et attendent d'être remplacées depuis de bons mois maintenant,. Toujours selon nos interlocuteurs, « les autorités de l'APC ont été alertées et surtout le service municipal chargé de l'entretien et de la maintenance de l'éclairage, qui à chaque fois nous disent que le directeur est absent, aujourd'hui, ou bien qu'il vient juste de sortir, etc. ». Le calvaire, poursuivent-ils, dure ainsi depuis exactement la moitié du mois de juillet dernier, à telle enseigne que les gens se cloîtrent chez eux par peur des agressions. Et de noter, que le sentiment d'insécurité est grand dans la cité, dont la cause est cette défaillance de l'éclairage public, qui a été amplifié suite à quelques cas de vols avec menace d'armes blanches. Mais également, ajoutent-ils, par des meutes de chiens errants qui y sèment la terreur, sitôt la nuit tombée. L'un dans l'autre, les habitants se voient imposer, ainsi, un véritable couvre-feu, leur interdisant de circuler, de veiller sous les lampadaires jusqu'à tard la nuit pour prendre l'air, comme de coutume en ces temps de fortes chaleurs. Le phénomène de chiens errants, expliquent-ils, a disparu pendant quelque temps mais est revenu en force dernièrement. Et de souligner, que la terreur des habitants, des visiteurs ou de simples usagers de la route, de passage par la cité les Eucalyptus, est provoquée par la présence de ces chiens, mais aussi et surtout du fait qu'ils sont en plus agressifs et n'hésitent à s'attaquer aux voitures en se jetant dessus et en tentant de s'y agripper. Situation des plus invraisemblables, qui caractérise l'un des plus importants pôles urbains de Constantine, font-ils observer.
