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Aïn El Turck: Les recasés du théâtre plein air de Trouville revendiquent leur relogement
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 12 - 10 - 2019

  Les familles recasées dans le théâtre plein air, situé dans la localité de Trouville, sur le territoire du chef-lieu de la daïra d'Aïn El Turck, sont sortis de leurs gonds pour revendiquer leur relogement, lors d'un rassemblement, devant le siège de la daïra. «Nous avons été gavés à satiété, jusqu'à en mettre des rôts, par des promesses formulées au cours de plus d'une décennie par les pouvoirs publics. Nous avons perdu espoir en attendant un hypothétique relogement. La dernière fois, soit plus de deux ans auparavant, les responsables concernés nous ont annoncé que notre calvaire va s'achever avec notre relogement dans une cité à Tlélat. Ils ont prétendu qu'il s'agissait d'un quota supplémentaire, accordé par la wilaya d'Oran, pour évacuer les lieux afin de procéder à leur réhabilitation. Une chimère de plus ! Nous n'y croirons que lorsqu'on nous remet les clés de nos logements, que nous estimons être un droit absolu » se sont indignés, en écho, des familles sinistrées recasées dans ledit théâtre. Il importe de noter qu'un peu plus d'une année plus tôt, les services de l'Apc ont, en effet, décidé de recenser les familles qui occupent ces lieux, une demi-douzaine environ, dans le but de leur évacuation (information rapportée par ‘Le Quotidien d'Oran') synonyme de leur fin de calvaire à travers leur relogement. Rappelons, également dans la foulée que, trois ans auparavant, des familles sinistrées qui occupaient des constructions illicites, érigées dans la localité La Madrague et dont les masures ont été ciblées par une opération de démolition initiée par le wali d'Oran, ont été recasées dans les dépendances de ce joyau de la Culture, avec des promesses de relogement, dans les plus brefs délais. Malheureusement, ces familles, qui ont accueilli cette nouvelle avec la plus grande satisfaction ont finalement désenchanté en ne voyant rien venir depuis. Entre temps, ce lieu de culture se réduit insidieusement, comme une peau de chagrin. Selon le piteux constat, ce patrimoine culturel est lamentablement livré aux mignardises de la nature et aux actes de vandalisme depuis plusieurs années et semble, à priori, avoir tendance à se transformer en un bidonville, à l'exemple de tant d'autres biens communaux essaimés à travers la contrée côtière d'Aïn El Turck. «C'est inadmissible de laisser ce bel patrimoine, qui représente tout un pan de l'histoire contemporaine de cette région, se détériorer ainsi sans susciter une quelconque réaction chez les responsables concernés», se sont insurgé des riverains, vivement désappointés, de ladite localité, abordés à ce sujet par «Le Quotidien d'Oran» avant de renchérir «c'est une structure qui ne demande par une opération de restauration de grande envergure. Quelques retouches seulement, raisonnablement étudiées, suffiraient à lui redorer son blason, qui n'est pas complètement terni pour le moment. Il peut être récupérable si l'on daigne se pencher sur la question dans les plus brefs délais avant qu'il ne soit trop tard ». Le même son de cloche s'est fait entendre à ce propos chez d'autres simples citoyens, jaloux des richesses culturelles que renferme cette contrée. Notons encore que le navrant sordide dans lequel végète ce théâtre va crescendo à la faveur d'une insolente indifférence et la stupide absence, ne serait-ce que d'un zeste d'acquis de conscience des uns et des autres. Il y a lieu de rappeler que, ce théâtre a abrité vers la fin des années 1980 le Festival de la chanson oranaise avec la participation des ténors de la musique du terroir de la région ouest du pays. Naguère, il a aussi égayé les soirées durant les saisons estivales et les mois sacrés de Ramadhan. Comble de l'ironie, en l'absence d'un lieu adéquat, les responsables locaux ont depuis le squat de ce théâtre, concocté des activités culturelles sur ce qui reste des piteuse esplanades de la municipalité d'Aïn El Turck. L'une d'entre elles, en l'occurrence la Place du 1er novembre 1954, a désormais été transformée en marché aux puces et en parking sauvage, ce qui rétrécit, déplorablement, le choix d'un lieu adéquat, devant accueillir un quelconque évènement culturel.
Sur la place d'Aïn El Turck, nombreux sont qui s'interrogent sur l'insolente passivité des responsables, qui se sont succédé aux destinées de la municipalité, chef-lieu, qui a enfanté de cet exécrable état de fait et ce, avec tous les impacts indésirables sur le volet de l'animation culturelle à la faveur de la descente aux enfers de ce joyau culturel, représentant tout un pan de l'histoire contemporaine de cette partie de la wilaya d'Oran.

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