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Polémique après l'élection du nouveau recteur de la Mosquée de Paris
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 15 - 01 - 2020

  A peine élu comme nouveau recteur de la Mosquée de Paris, en remplacement de Dalil Boubakeur, démissionnaire pour raison de santé, Me Chems-Eddine Hafiz fait déjà face à une vive contestation de la part de ses détracteurs.
On lui reproche notamment d'avoir été l'un des soutiens indéfectibles en France du président déchu Abdelaziz Bouteflika. Une levée de boucliers à laquelle fait face ce nouvel homme fort de la Mosquée de Paris, qui intervient à la veille de la bataille de tractations qu'il s'apprête à mener au sein du Conseil français du culte musulman (CFCM), dont l'instance représentative doit élire, le 19 janvier prochain, son président, surtout qu'au sein du CFCM, Chems-Eddine Hafiz n'a pas que des amis, principalement pour avoir été, dans le passé, l'avocat du Front Polisario, ennemi juré du pouvoir marocain et ses représentants au sein du Conseil.
Pour les partisans Chems-Eddine Hafiz, en revanche, et les statuts du CFCF le confirment, la présidence tournante du Conseil devrait revenir au recteur de la Grande mosquée de Paris. Mais que reproche-t-on exactement à cet avocat qui dirige un cabinet d'avocats florissant installé sur les Champs-Elysées ? Surtout que, dans la matinée de samedi dernier, lors de l'Assemblée générale de la Société des Habous et des Lieux Saints, l'Association qui gère la Grande mosquée, Me Chems-Eddine Hafiz a été plébiscité à «l'unanimité» des voix. Selon ses détracteurs qui se sont exprimés sur les colonnes du journal français ‘Libération', «les membres de l'Assemblée générale convoqués pour approuver classiquement les comptes de l'exercice 2019 et le rapport moral ont dû procéder, en fait, à l'élection d'un nouveau recteur. Dalil Boubakeur ayant présenté sa démission». Affirmant depuis ces derniers mois ses ambitions, Me Hafiz a été choisi, à l'unanimité des membres, après avoir été soutenu, selon ses dires, par Boubakeur lui-même, affirme par ailleurs ‘Libération'.
Autre insinuation de ses détracteurs, c'est que Chems-Eddine Hafiz n'aurait pas eu la caution de l'Algérie, principal bailleur de fonds de la Grande mosquée de Paris, avec une subvention annuelle d'au moins deux millions d'euros.
A ce propos, Hafiz dira à Libé: «J'ai été reçu ce matin par l'ambassadeur d'Algérie qui m'a félicité pour mon élection et qui a rendu hommage au travail accompli par Dalil Boubakeur. L'ambassadeur m'a aussi invité à me rendre à Alger». «Le recteur Boubakeur a fait un choix et a proposé mon nom pour lui succéder, n'en déplaise aux aigris et aux revanchards», ajoute Chems-Eddine Hafiz, démentant le fait qu'il aurait été convoqué à l'ambassade d'Algérie pour s'expliquer d'une élection qui n'aurait pas eu l'accord préalable d'Alger.
Qualifiant son élection de «coup de force», les opposants de Hafiz lui reprochent surtout d'avoir soutenu jusqu'au bout Abdelaziz Bouteflika, ce que le concerné dément dans les colonnes du même journal français. «Je l'ai soutenu lorsqu'il a sollicité un quatrième mandat, en 2014», reconnaît-il. Mais il réfute avoir apporté son soutien à l'ancien président algérien en 2019.
Autre reproche à cet homme de droit qui a prospéré à la tête d'un cabinet d'affaires de prestige, le fait de ne pas avoir un profil d'intellectuel ou de théologien. Pourtant l'homme est depuis près de 20 ans vice-président de la Société des Habous et des Lieux Saints, l'Association qui gère la Grande Mosquée de Paris. « Hafiz est devenu une sorte de ministre de l'Intérieur de la Grande Mosquée, c'est un jacobin partisan d'un ‘islam administré', résumait Vincent Geisser, sociologue spécialiste de l'Islam, en parlant de lui en 2011 sur les colonnes de Jeune Afrique. Le CFCM est alors en gestation et les hiérarques de la mosquée craignaient de voir leur influence disparaître au profit des organisations musulmanes patronnées par d'autres Etats. Hafiz a eu donc la délicate mission de défendre la ligne de la GMP au sein du CFCM: «Un islam tolérant, adapté aux codes de la République, rompu à la laïcité». «L'Islam algérien est le seul compatible avec la République», martèle Hafiz, sur le même journal.


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