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Le revêtement des chaussées comme «service minimum»: Le projet de mise à niveau de 10 grandes voies toujours en veilleuse
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 04 - 07 - 2020

  Par effet connexe, la reconfiguration du 2ème boulevard périphérique a permis de décongestionner partiellement les sections situées de part et d'autre de l'axe place Korte / rond-point de Castors, pratiquement du quartier Ibn Sina (ex-Victor Hugo) jusqu'au parc d'attractions d'El-Hamri et du rond-point de Castors jusqu'à Dar El-Beïda, mais également les rues traversières.
L'impact presque immédiat de cette opération, tant en termes de résorption de points noirs de la circulation qu'en termes de mise à niveau de l'espace urbain et du cadre citadin, ne peut qu'inciter en principe les pouvoirs publics à lancer dans les plus meilleurs délais les neuf autres projets de voirie ayant trait à des travaux similaires (élargissement, dédoublement de la voie, extension, correction du tracé...), parmi lesquels ceux de l'avenue d'Arcole, le boulevard Viviani et le quartier de Carteaux. Là au moins, on est sûr à l'avance du résultat ; pas besoin d'une étude approfondie pour garantir que l'élargissement de l'artère (après une étude de faisabilité, s'entend) se traduira effectivement sinon par une fluidité du trafic par un désencombrement de la circulation, à tout le moins. Et ce, contrairement à la plupart des dispositifs et dispositions dont est porteur le fameux plan de circulation de l'agglomération d'Oran (outil de régulation intégrant six communes : Oran, Bir El Djir, Es-Sénia, Sidi Chahmi, El Kerma et Mers El Kébir), déjà validé, qui ne sont, à y regarder de plus près, que des «scénarii» basés sur des schémas virtuels, des simulations et des conceptualisations.
QUESTION DE PRIORITES OU DE SOUS ?
En raison de son caractère prioritaire, voire urgent dans une certaine mesure, le projet de mise à niveau de 10 axes névralgiques du réseau routier urbain de la ville d'Oran aurait dû être privilégié dans les budgétisations locales APW et APC et faire le cas échéant l'objet d'appel de fonds de soutien de l'Etat.
Rien de cela. L'amenuisement des ressources financières et la rationalisation budgétaire, voire l'austérité que cela a dû imposer en ces temps de vaches maigres que traverse l'économie nationale à forte dépendance gazo-pétrolière, peuvent-ils à eux seuls expliquer la non-concrétisation jusqu'ici de ce projet si important sur le plan aménagement urbain et mobilité intramuros déjà vieux de plus de 5 ans ? La réponse est bien entendu : non. Et ce, au vu des opérations beaucoup moins importantes, dont certaines sont même superflues et fantaisistes, tous registres confondus, qui ont été inscrites dans l'intervalle et pour lesquelles des enveloppes consistantes ont été débloquées. Or, rien n'empêchait la matérialisation du projet de réadaptation de 10 artères principales de la ville par étapes successives, en procédant par un montage financier élément par élément avec un planning étalé sur le moyen terme, ou même le long terme à défaut. On n'en est pas là.
PROJETS DE VOIRIE ET PLAN DE CIRCULATION : DEUX LIGNES PARALLÈLES
Un plan de circulation complètement désuet, puisque adopté par l'APW à la mi-mai 2015, portant les signatures du BET Betur de l'Entreprise du métro d'Alger et d'un cabinet «spécialisé» espagnol, mais qui n'est pas appliqué à ce jour, en dépit du fait que sur les trois horizons qui y ont été envisagés, à savoir : à cours terme (1 an), à moyen terme (5 ans) et à long terme (9 ans), c'était le premier scénario qui a été officiellement retenu. «Indépendamment de ce document (le plan de la circulation), dont les auteurs ne se sont pas donné la peine de nous consulter pour au moins connaître les axes du réseau de la voirie urbaine qui étaient concernés par des travaux de réaménagement ou de restructuration, pour prendre en considération ces données dans leur étude, l'APC d'Oran poursuit, dans le cadre d'une approche réaliste, la mise en œuvre de son projet de mise à niveau du réseau routier, en priorisant la résorption des points noirs importants, avec à clé les dix projets d'élargissement de voies», affirme un membre de l'exécutif communal, qui s'interroge notamment sur le «fameux poste de commande de télésurveillance centralisé tant annoncé par les concepteurs du plan de circulation, les nombreux parkings à étages et autres aires de stationnement ainsi que les innombrables correctifs introduits, entre sens interdit, interdiction de tourner, passage piéton, passage réservé aux poids lourds...». Une approche qui rejoint - en partie - le commentaire-analyse inséré par un responsable de la wilaya : «Ne voir la problématique de la congestion que sous l'angle des projets routiers structurants, à l'image du 5ème périphérique, la pénétrante du port, et le changement de feux rouges et panneaux de signalisation, cela tient d'une approche simpliste. Il faut aussi mettre à niveau le réseau routier intramuros. Résorber les points noirs en ville, c'est une priorité». Ce disant, ce responsable n'a fait que rappeler un principe fondamental de l'apaisement de la circulation urbaine. Créer un réseau interconnecté de périphs et de boucles de contournement tout en désencombrant en même temps le noyau (le centre-ville), cela va de soi. C'est une question de bon sens, avant tout. Pourtant, à Oran, la prise de conscience par rapport à ce fondamental est bien récente.
QUAND CHACUN VEUT SA ROUTE A LUI
A quelques rares exceptions près, on ne faisait jusque-là que changer la peau bitumeuse usée, au gré des opérations de tout genre, sans reconfigurer le profil routier pour le réadapter, le requalifier ou seulement le décongestionner un tant soit peu. Logique inversée : au lieu que les constructions respectent la voie publique, c'est celle-ci qui devait respecter les constructions, y compris les garages de mécanos, vulcanisateurs et tôliers débordant sur la chaussée, comme c'était le cas sur le carrefour de Bastié, transformé jadis en gros atelier auto à ciel ouvert. Les exemples de pareille aberration sont légion en ville. Seuls les détails locaux changent : parfois il s'agit de grossistes d'agroalimentaire qui imposent leur envie expansionniste sur la route, parfois les restaurants spécialité poisson, d'autrefois le marché informel, le camp de baraquement ou toutes sortes d'extensions, etc.
Bref, la route suit au lieu de se faire suivre, subit au lieu de faire subir, jusqu'à se sacrifier entièrement et disparaître du décor, par tronçon. Scène illustrative de cette logique intervertie de la relation «voie publique / riverains», où on en est arrivé, par ces temps qui courent, au point que chaque habitant, commerçant ou gardien de parking veut que le circuit de la route soit au gré et au goût des spécificités propres à l'accès de son chez-soi : pendant la supervision du chantier de l'extension du 2ème périphérique au quartier de Bastié, chaque fois un riverain se présentait, qui pour demander la création d'un passage ici, qui pour suggérer une rue traversière là, qui pour défaire le terre-plein là-bas pour aménager un raccourci pour lui et ses voisins...


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