En perspective de la rentrée scolaire, les services de la commune de Sidi Chahmi ont lancé une vaste opération de réhabilitation des établissements scolaires. Cette opération a touché dans un premier temps les écoles primaires Bouchena Abdelkader à Sidi Marouf, Cheikh Bouamama dans la commune de Sidi Chahmi et Omar Ben Abdelaziz et l'école Cheikh Ali (el marakzia) également dans le chef-lieu de la commune. Pour la concrétisation de ces opérations, une enveloppe budgétaire de près de 8 milliards de centimes a été débloquée. La durée des travaux a été fixée à quatre mois. Selon des sources proches de la commune, les travaux concernent essentiellement le ravalement des façades, l'étanchéité, l'entretien des classes, etc. Ces opérations viennent à points nommé puisque de nombreux établissements scolaires se trouvent dan un état de dégradation très avancé. Par ailleurs et selon les mêmes sources, une autre opération va toucher prochainement les écoles primaire de Haï Nedjma (ex-Chteibo). La commune de Sidi Chahmi va aussi bénéficier de la réception de nouveaux établissements scolaires en prévision de la prochaine rentrée. Au total, dans le cadre des préparatifs de l'année scolaire 2020-2021, la wilaya d'Oran s'apprête à réceptionner de nouveaux établissements éducatifs au profit des différents cycles et dans plusieurs communes. Le but est d'alléger le problème de surcharge des classes. A ce titre, treize nouvelles structures éducatives seront réceptionnées dès la rentrée scolaire prochaine dans la wilaya d'Oran, selon les services de la wilaya. Il s'agit de la réception d'un lycée à Misserghine, l'unique structure éducative du genre dans cette commune à être livrée en prévision de la rentrée scolaire prochaine, ainsi que trois groupes scolaires à Oran, a indiqué la même source, faisant savoir que le taux d'avancement des travaux a atteint 80%. Le taux d'avancement des travaux de réalisation des trois CEM, dans les communes de Misserghine, El Ançor et Sidi Chahmi, oscille entre 60 et 75%, a fait savoir la même source. Sur neuf groupes scolaires, dont la réception est programmée à la faveur de cette rentrée également, quatre sont situés au niveau du nouveau pôle urbain Ahmed Zabana à Misserghine. Les taux d'avancement des travaux varient entre 50 et 80%, tandis que la cadence est plus avancée pour cinq autres répartis à travers les communes d'El Braya, Bir El Djir, Sidi Chahmi et El Ançor. Les travaux de réalisation de l'établissement éducatif dans la commune (El Ançor), en l'occurrence l'école Bensmir, sont achevés à cent pour cent, a-t-on indiqué. Les chantiers des établissements éducatifs en voie d'achèvement ont fait l'objet d'une visite d'une commission relevant du ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, qui s'est enquise également de l'état d'avancement des travaux de réalisation de 4.000 places pédagogiques de l'Institut des langues et d'une résidence universitaire d'une capacité de pas moins de 10.000 lits. Toutefois, le problème qui préoccupe toujours les parents d'élèves est que certaines écoles contenant de l'amiante sont toujours en activité. Il faut savoir que plusieurs écoles datant de l'ère coloniale ont été recensées à travers certains quartiers de la ville qui contiennent de l'amiante. La présence de fibres d'amiante représente un grand danger pour les écoliers. Chaque gramme de ce produit contient un million de filaments. Et chaque fibre est 100.000 fois plus petite qu'un cheveu. Lorsque ces filaments sont inhalés à une cadence soutenue, ils provoquent le cancer après une trentaine d'années.
