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Les habitants en appellent au wali: Une décharge sauvage en plein cœur de Haï Chahid Mahmoud
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 12 - 06 - 2021

Paysage scandaleux : une décharge sauvage en plein cœur d'une agglomération urbaine. Lieu: Haï Chahid Mahmoud, commune de Hassi Bounif. L'odeur irrespirable et l'épaisse fumée toxique qui s'en dégagent infestent un large périmètre. La rue commerçante qui pullule de points de vente de viande issue d'abattage clandestin n'en échappe pas.
Le dépotoir à ciel ouvert n'est pas nouveau. Il date de plusieurs années. Au fil du temps, le laisser-faire aidant, il s'est étendu en surface et en volume, devenant le réceptacle tout prêt de rebuts de toutes sortes : ordures ménagères, déchets inertes, déchets d'activités diverses y compris de nature plus ou moins toxique. Les quelques voix de dénonciation - certains riverains n'en disent mot par complicité ou insouciance - n'ont pas trouvé une oreille attentive du côté des autorités municipales. Aux grands maux, les petits remèdes. De temps en temps, une fois tous les deux à trois mois, lorsque la route d'accès au village de «Boudjemâa», qui bifurque du chemin de wilaya reliant le 4ème périphérique à Hassi Bounif, est encombrée par le trop-plein du dépotoir, la commune y intervient au moyen d'engins de prestataires de services privés. Une petite action épiderme d'une demi-journée, tout au plus, qui permet de dégager la voie non pas par évacuation des tas de détritus mais simplement par repoussement de l'excédent vers l'arrière-plan. «On se contente de cacher la poussière sous le tapis», pour reprendre un enseignant d'une école primaire située dans la proximité immédiate de cette décharge. Un grotesque palliatif qu'on combine parfois avec l'incinération pêle-mêle des tassements à ciel ouvert. Une vraie action de nettoiement n'a jamais été faite. Quant à l'éradication de ce point noir, la solution définitive, on peut dire que cela n'a jamais été même envisagé. Et c'est parce qu'ils ne voient rien venir de leurs responsables locaux pour prendre en charge un petit problème qui relève des missions régaliennes de la commune, voire de ses raisons d'être, que les habitants de cette contrée en appellent au wali. En effet, ils sollicitent expressément l'intervention du chef de l'exécutif de wilaya, pour mettre un terme à cette situation qui empoisonne leur vie. Au sens propre du mot.
A l'origine une terre inculte non cloturée
Ce qui a, d'après eux, encouragé l'émergence et la prolifération de ce dépôt d'ordures à l'air libre, c'est une terre agricole en friche ouverte à tous les vents. L'absence d'une clôture, notamment sur le côté de cette terre inculte qui longe la route traversière accédant au village, a encouragé les gens à transformer ce terrain nu et non surveillé en «vide-ordures». «Ils viennent de tous bords, d'ici et d'ailleurs, des autochtones comme des intrus ou de simples passagers, qui pour jeter ses sacs-poubelles qui pour vider des fourgons ou camions d'excédents de matériaux de construction ou autres déchets d'activités industrielle, agricole ou commerciale…
Le rejet se fait de jour comme de nuit, de façon anarchique. C'est devenu, fort malheureusement, une déchetterie sauvage de renommée wilayale», s'insurge un résident de ce quartier en plein essor, avec ses nouvelles cités de types collectif et semi-collectif, de l'Agence foncière et de l'OPGI qui sont venus se greffer au vieux douar Boudjemâa et les lotissements des années 1990-2000. Un essor urbain et une croissance démographique qui a fini par se faire accompagner bon gré mal gré par une certaine dynamique de développement local, avec notamment de récentes opérations PCD d'aménagement urbain et de VRD et, plus récemment, un projet en cours d'achèvement de dédoublement de la voie d'accès Rocade-Chahid Mahmoud et de traitement de l'entrée du village. Or, le moins qu'on puisse dire c'est que ces actions de mise à jour de la voirie et du cadre de vie urbains contrastent fortement avec la désinvolture et le laisser-aller des autorités publiques locales dans le cas de la décharge sauvage grandeur nature qui entache et souille le paysage. Et au lieu de se cacher derrière les justificatifs tous faits en réitérant le même refrain de l'incivisme des citoyens, l'APC se doit d'agir activement et efficacement en usant pleinement des pouvoirs que lui confère la loi pour traiter à la racine ce grave problème d'environnement et d'hygiène et de salubrité publics.
A commencer par l'histoire du domaine agricole abandonné et sans la moindre clôture, ni murale ni végétale. Jusqu'à l'assainissement total et intégral du site et son réaménagement en passant par la collecte jusqu'au dernier sac-poubelle des déchets existants et la mise en place de «garde-fous» pour l'interdiction de tout rejet d'ordures à l'avenir.


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