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Départ des soldats US: Les talibans mettent en garde les Etats-Unis contre tout report
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 24 - 08 - 2021

Les Etats-Unis et leurs alliés s'exposent à des «conséquences» s'ils retardent leur départ d'Afghanistan, prévu pour le 31 août, afin de poursuivre les évacuations à Kaboul, a prévenu lundi un porte-parole des talibans interrogé par la chaîne de télévision Sky News.
«C'est une ligne rouge. Le président Biden a annoncé que (les Etats-Unis) retireraient toutes leurs forces armées le 31 août. Donc s'ils prolongent (leur présence), cela signifie qu'ils prolongent l'occupation, alors que ce n'est pas nécessaire", a déclaré le porte-parole Suhail Shaheen.
"Si les Etats-Unis ou le Royaume-Uni demandent plus de temps pour poursuivre les évacuations, la réponse est non. Ou il y aura des conséquences", a-t-il ajouté. "Cela créera de la méfiance entre nous. S'ils ont l'intention de continuer l'occupation, cela provoquera une réaction". Sous pression de ses alliés, le président américain Joe Biden a ouvert la porte à un maintien des soldats sur place au-delà du 31 août, tandis que depuis la prise de pouvoir des talibans mi-août, des milliers de familles se massent près de l'aéroport international de Kaboul pour tenter de quitter leur pays avant cette date.
Le ministre britannique de la Défense, Ben Wallace, a déclaré lundi que le Royaume-Uni comptait plaider auprès des Etats-Unis, mardi à l'occasion d'un sommet virtuel du G7 consacré à l'Afghanistan, pour une poursuite des opérations d'évacuation au-delà du 31 août.
Le secrétaire d'Etat britannique chargé des Forces armées, James Heappey, avait précédemment souligné sur Sky News que la décision de prolonger la présence américaine à Kaboul ne relevait pas uniquement de Washington et que les talibans avaient également leur mot à dire. "Une conversation avec les talibans s'ensuivra alors et les talibans auront le choix entre chercher à collaborer avec la communauté internationale et montrer qu'ils veulent faire partie du système international" ou "dire qu'il n'y pas d'opportunité de prolonger" la présence américaine, a-t-il dit.
Tirs meurtriers à l'aéroport de Kaboul
Des soldats américains et allemands ont été impliqués dans un échange de tirs avec des inconnus lundi à l'aéroport de Kaboul.
Un garde afghan a été tué et trois blessés dans un affrontement avec des assaillants non identifiés en début de matinée à l'aéroport, et des soldats allemands et américains ont pris part à "des échanges de tirs ultérieurs", a indiqué l'armée allemande sur Twitter.
Plusieurs personnes avaient déjà été tuées dans des circonstances souvent mal élucidées autour de l'aéroport, où se poursuivent de laborieuses opérations d'évacuation.
Depuis leur prise du pouvoir en Afghanistan le 15 août, les talibans tentent de convaincre la population qu'ils ont changé et que leur régime sera moins brutal que le précédent, entre 1996 et 2001. Mais cela n'endigue pas le flot de ceux qui ne croient pas en leurs promesses et veulent partir. Quelque 30.300 personnes ont été évacuées par les Américains depuis le 14 août, a indiqué dimanche la Maison Blanche, alors que Washington espère exfiltrer jusqu'à 15.000 Américains mais aussi 50.000 à 60.000 Afghans et leurs familles.
Des milliers d'étrangers d'autres nationalités, mais aussi des Afghans menacés ou ayant travaillé pour les alliés, ont également été évacués par les puissances occidentales, ou sont en attente d'évacuation. L'Allemagne a ainsi par exemple exfiltré plus de 2.500 personnes et le Royaume-Uni plus de 5.700. La veille, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell avait jugé "impossible" d'évacuer toutes les personnes en attente à Kaboul avant le 31 août.
Devant l'urgence de la situation, Washington a réquisitionné les avions de plusieurs compagnies aériennes privées afin d'aider à l'évacuation. Ces avions ne décolleront pas de l'aéroport de Kaboul mais aideront à transporter les personnes ayant été évacuées vers des pays tiers, comme le Qatar ou les Emirats arabes unis.
Les rues de Kaboul calmes
Les images de gens écrasés dans la mêlée, de jeunes hommes accrochés au fuselage d'un avion américain sur le départ, ou de ce bébé passé à bout de bras au-dessus d'un mur à des soldats américains, ont sidéré le monde.
Le président Biden a reconnu la douleur provoquée par ces scènes. Mais "il n'y a aucun moyen d'évacuer autant de gens, sans causer de peine ni de pertes, ni les images déchirantes que vous voyez", a-t-il estimé. Espérant toujours un miracle, des familles demeurent massées entre les barbelés qui entourent le périmètre séparant les talibans des troupes américaines, et l'accès à l'aéroport reste très difficile.
M. Biden a expliqué que ce périmètre avait été étendu, avec l'accord des talibans. "Nous avons fait un certain nombre de changements, y compris en étendant l'accès autour de l'aéroport et dans la zone sécurisée" et les islamistes ont été "coopératifs", a-t-il déclaré.
Un haut responsable taliban, Amir Khan Mutaqi, a toutefois fait reposer dimanche la responsabilité du chaos à l'aéroport sur les Etats-Unis et prévenu que cela ne pourrait durer très longtemps.
"L'Amérique, avec toute sa puissance et ses équipements (...), a échoué à ramener l'ordre à l'aéroport. Il y a la paix et le calme dans tout le pays, mais il n'y a que le chaos à l'aéroport de Kaboul (...) Cela doit cesser le plus tôt possible", a-t-il averti. Dans les rues de Kaboul, la situation est en effet restée plutôt calme, des combattants talibans en armes patrouillant les rues de la capitale et tenant des postes de contrôle.


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