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Crises régionales
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 02 - 02 - 2022

Jusqu'où peut aller la crise diplomatique entre Paris et Bamako ? Les relations entre le Mali et la France ont commencé à se détériorer depuis la prise de pouvoir par les militaires au mois d'août 2020 et la dernière décision des autorités maliennes, qui ont donné un délai de trois jours à l'ambassadeur français pour quitter le pays (à partir du 31 janvier), a davantage compliqué les voies d'un dialogue, qualifié de « difficile » avant cette escalade de la tension. Les autorités maliennes ne semblent pas craindre l'isolement diplomatique dans lequel s'engouffre le pays après le départ des ambassadeurs des pays membres de la Cédéao accrédités à Bamako, dans le cadre des sanctions décidées, le 9 janvier dernier, contre le Mali, en sus de la fermeture des frontières avec le Mali au sein de l'espace sous-régional et l'embargo économique.
Face à tous les vents, le Mali reste déterminé à défendre l'indépendance de sa décision politique. La question de la durée de la transition, prolongée à quatre ans par l'armée au pouvoir, pourrait trouver une solution médiane, qui remettrait les choses dans l'ordre, notamment après l'intervention de l'Algérie en tant que pays médiateur dans cette crise et qui n'a pas caché sa position favorable à une réduction de la durée de la transition comme le souhaitent les pays de la communauté Cédéao, mais cet autre conflit avec la France, qui risque de voir d'autres pays européens prendre cause avec leur allié, n'est pas du tout facile à gérer. Certainement que les deux présidents algérien et français ont eu à aborder, lors de leur entretien téléphonique samedi dernier, la situation au Mali dans le cadre global « des enjeux régionaux de stabilité, en particulier la lutte contre le terrorisme au Sahel », mais seul le temps pourrait arranger les choses. La cassure diplomatique provoquée avec les autorités maliennes est liée à la présence de l'armée au pouvoir, et seul le retour des civils au pouvoir peut remettre d'aplomb les relations bilatérales entre les deux pays. Renvoyant la « normalisation diplomatique » entre la France et le Mali aux résultats de la médiation algérienne entre le Mali et les pays de la communauté Cédéao. C'est très probable, d'autant que la France exprime sans ambages ce qu'elle pense des autorités de transition au Mali, traitées « d'illégitimes ».
Selon le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, la mesure d'expulsion de l'ambassadeur de France à Bamako répond à cette posture de la France à l'égard des autorités de la transition malienne. « Nous savons que la France, elle-même, aligne sa position à celle de la Cédéao qui n'a jamais remis en cause les autorités de la transition, ni l'Union africaine et les Nations unies, ni même l'Union européenne. Donc, la France est le seul pays dans cette posture d'attaques directes contre la légalité et la légitimité des autorités de la transition », a-t-il souligné. La crise entre les deux pays est-elle partie pour durer tant que l'armée reste au pouvoir ?


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