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A partir d'aujourd'hui: Près de 740.000 candidats au BEM
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 06 - 06 - 2022

Près de 740.000 élèves sont appelés à passer durant trois jours l'examen du Brevet de l'enseignement moyen (BEM) de la session juin 2022, dans 2.800 centres d'examen répartis à travers le pays, afin d'accéder au lycée.
Les élèves seront testés dès aujourd'hui jusqu'au 8 juin dans 9 matières, en plus de la langue amazighe pour les élèves concernés. Ces examens auront lieu, selon le ministère de l'Education, dans le respect du protocole sanitaire contre la Covid-19, et ce, pour la troisième année consécutive. Des épreuves qui vont également se dérouler sous haute surveillance afin de prévenir la triche et la fuite de sujets.
Le ministère de la Justice a saisi jeudi dernier les procureurs de la République des conseils de la justice, à travers une note, les invitant à mettre en place une cellule de veille et de suivi au niveau de chaque commune pour prendre les mesures nécessaires pour lutter contre les délits de tricherie et de fuite des sujets d'examen. Une pratique qui ne cesse de se répéter, notamment avec l'utilisation des technologies de l'information et de la communication et ce depuis pratiquement la fuite massive des sujets de l'examen du Baccalauréat de 2016.
Le ministre de l'Education nationale Abdelhakim Belabed avait par ailleurs assuré que les épreuves du BEM porteront sur « les leçons dispensées en présentiel au niveau des établissements éducatifs », appelant les candidats à ne pas interagir avec ce qui est diffusé sur les réseaux sociaux.
Il a en outre souligné que le ministère « veille à l'application rigoureuse de la loi contre les diffuseurs de faux sujets à travers les réseaux sociaux », estimant que ce phénomène nocif « est susceptible de perturber les candidats, voire les épuiser sur le plan psychophysique ».
Si les ministères de l'Education et de la Justice pensent bien faire pour assurer le bon déroulement des examens du BEM et du Bac, des syndicats du secteur estiment que « la bataille ne se gagnera qu'avec une réforme pédagogique et technique des deux examens ».
Boualem Amoura, président du Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef) se dit favorable pour la tenue d'un examen, notamment le BEM, dans un climat apaisant, capable de diminuer l'angoisse et la tension chez les élèves, notamment les collégiens dont l'âge ne dépasse pas les 16 ans. «Avant d'opter pour des solutions purement répressives, il faut d'abord chercher les raisons qui poussent les élèves à tricher avec cette ampleur ». Et d'ajouter : « Nous avons demandé la suppression de l'examen de 5ème année primaire, chose qui a été faite et nous avons salué cette décision. Nous avons exigé la révision du mode d'examen du BEM et la refonte du baccalauréat, et on attend toujours». Il ouvre une parenthèse pour affirmer que « nous avons travaillé de 2015 jusqu'à 2016 sur la refonte de l'examen du baccalauréat mais ça tarde à venir».
Pour ce qui de l'examen du BEM, dira-t-il, « est-ce que vous trouvez normal qu'un collégien passe quatre matières au premier jour de l'examen, la langue arabe, éducation islamique, éducation civique et physique dont certaines sont des matières de mémorisation ? » «C'est peut-être cette pression et cette tension qui poussent l'élève à chercher des moyens pour tricher».
Le président du Satef se dit pour une refonte des examens du BEM et du Bac. Il se dit également pour des solutions pédagogiques capables de remédier à certains dysfonctionnements et à réduire au maximum cette histoire de tricherie dans les examens.
M.Amoura a appelé les responsables du département de Belabed à mettre à la disposition des encadreurs et les surveillants des examens les moyens nécessaires, notamment l'eau fraîche. Et d'appeler les autorités à garantir la climatisation pour les classes d'examen notamment dans les Hauts Plateaux et le Sud du pays.
M. Belabed a affirmé à la veille de l'examen qu'il « veillera personnellement » sur le déroulement de ces deux examens BEM et Bac, dès la réception et la sécurisation des sujets au niveau des centres d'examen, mettant en avant les nouvelles mesures prises par l'Etat pour la lutte contre la fraude et « l'intensification des efforts pour préserver la crédibilité des examens ».
Pour sa part, Djahid Hireche, chargé de la communication au sein du Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) a affirmé que son syndicat est pour la sécurisation des sujets et pour la préservation de la crédibilité de l'examen, mais, dit-il, les mesures décidées par les autorités doivent se faire en toute discrétion jusqu'à la fin de l'examen. «L'élève est déjà stressé, il faut lui éviter ce climat de tension supplémentaire». Il dira que les services de sécurité ont à leur disposition les adresses IP, il est donc possible d'identifier le réseau, l'appareil ou celui qui est derrière l'appareil « des diffuseurs de faux sujets ». Ce travail doit se faire en toute discrétion, une fois l'examen sera terminé, les ministères de la Justice et de l'Education dévoileront les auteurs de la tricherie ou ceux qui sont derrière la fuite des sujets, et ce pour ne pas perturber davantage les élèves qui sont déjà sous pression.
Enfin, le ministre de l'Education a insisté sur l'impératif « d'assurer un climat propice aux candidats parmi les personnes aux besoins spécifiques et à ceux qui se trouvent dans des établissements hospitaliers ou dans des centres de réadaptation, tout en observant le protocole sanitaire en vigueur». Notons que plus de 1.000 élèves en situation de handicap sont candidats aux examens du BEM et du baccalauréat (session juin 2022).


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