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Migrants tués en voulant entrer à Melilla
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 26 - 06 - 2022

Un énième drame des migrants qui veulent rejoindre l'Europe où les victimes seront encore des coupables ? Coupables d'avoir tenté de fuir la misère au prix de leur vie ?
Au petit matin du vendredi 24 juin, près de 2.000 migrants subsahariens ont pris d'assaut la clôture qui sépare l'enclave espagnole de Melilla du territoire marocain, au moins dix-huit (18) d'entre eux ont perdu la vie et 76 autres ont été blessés, selon un communiqué des autorités de la province marocaine de Nador.
Ces dernières soutiennent dans ce sillage que les morts et les blessés parmi les migrants ont été causés par les bousculades ou en tombant du mur.
Est-ce que cela peut convaincre l'opinion que les forces de l'ordre marocaines n'ont pas utilisé des méthodes violentes contre les migrants? Très difficile à croire qu'on ne recourt pas aux moyens musclés en réponse à l'encontre des migrants par les autorités de la province de Nador. La vérité éclatera certainement dans le sillage des enquêtes d'Organisations non gouvernementales (ONG) et de l'ONU, ainsi que d'autres organisations des droits de l'homme et des témoignages de migrants eux-mêmes, qui ont réussi à passer de l'autre côté de la frontière. Ce drame rappelle un autre, survenu en février 2014 à Ceuta, où 14 migrants subsahariens sont morts en tentant de traverser la frontière.
Et il a fallu la pression médiatique et des organisations des droits de l'homme pour que le gouvernement espagnol reconnaisse que la Garde civile avait utilisé du matériel antiémeute, notamment des tirs de balles en caoutchouc en direction de migrants qui se trouvaient dans l'eau et des billes en plastique pour crever les bouées auxquelles ils s'accrochaient, et les laisser mourir par noyade. Dans ce présent drame, il est clair qu'il y a eu morts de migrants et de nombreux blessés sur le sol marocain, ce qui engage totalement la responsabilité du Maroc dans ces tristes événements.
Pour rappel, en mai 2021, 10.000 migrants marocains, pour la plupart mineurs, ont pu, en 24 heures, traverser la frontière et rejoindre Ceuta sans aucune égratignure ! A partir de Bruxelles, où il assistait à un sommet de l'UE, le Premier ministre Pedro Sanchez, sans montrer aucune émotion à la suite de ces morts, et sans laisser planer le moindre soupçon sur les causes qui ont provoqué ces morts, a dénoncé un «assaut violent» fomenté par des «mafias qui font du trafic d'êtres humains». On croyait que la réconciliation entre l'Espagne et le Maroc, arrangée à la mi-mars suite à la décision de Madrid de soutenir publiquement le plan marocain d'autonomie pour le Sahara occidental, allait freiner la migration clandestine, mais il s'avère que cette seule frontière terrestre qui relie l'Europe à l'Afrique reste très prisée par des milliers de harraga d'origine subsaharienne et également marocaine. Ni la politique de « bon voisinage » ni les tragiques refoulements n'arriveront à confiner le phénomène de la migration clandestine, qui a besoin d'autres moyens plus efficaces, dont le développement économique des pays africains.


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