Le président du conseil d'administration de la SSPA Black Eagles', Abdelhakim Serrar continue de faire parler de lui. Après avoir poussé vers la porte de sortie le Tunisien Nabil El Kouki qui a mis le cap sur le CRB, Abdelhakim Serrar en a fait de même avec l'Egyptien Hossam Al Badry. Dernièrement, le club de l'ESS annonce le départ d'un autre Tunisien, Chiheb Ellili, un peu plus d'un mois après son arrivée à la tête de la barre technique de l'Entente. En effet, la direction du club des Hauts Plateaux a décidé de se passer des services de ce dernier. Par cette décision, plus ou moins surprenante, les dirigeants ont voulu imputer à Chiheb Ellili, les résultats négatifs enregistrés par les Noirs et blancs', notamment l'élimination en coupe d'Algérie, à domicile face à la JS Saoura, ainsi que la dernière déconvenue essuyée face au RC Arba. Une manière de tromper l'opinion publique. Sinon, sur quels critères se sont basés les responsables de l'ESS pour engager le technicien tunisien ? Séparation à l'amiable est devenue une marque déposée chez les décideurs des clubs algériens pour dissimuler leurs insuffisances en matière de gestion. Pour pallier au départ de l'entraineur tunisien, les dirigeants de l'Entente ont jeté leur dévolu sur le jeune coach Billel Dziri qui devait, selon notre source, regagner hier la ville de Sétif pour officialiser sa venue. Dans une déclaration, le directeur général de la SPA «Black Eagles», Brahim Karim Larbaoui, a souligné que l'ancien international Billel Dziri prendra en charge la barre technique de l'ESS, succédant ainsi au Tunisien Chiheb Ellili. Billel Dziri sera désormais le quatrième entraîneur à prendre en main l'ESS, depuis le début de cette saison, après l'Egyptien Hossam Al Badri, puis Khaled Lemouchia (encore au poste d'entraîneur-assistant), et le Tunisien Chiheb Ellili. Ainsi donc, le bricolage se poursuit chez nos clubs de l'élite où les dirigeants continuent de jouer avec la sensibilité des supporters. Au fait, peut-on espérer jouer les premiers rôles en championnat de Ligue 1 et retrouver la compétition africaine dès la saison prochaine avec une telle instabilité ? Voilà une question qui mérite bien une réponse.
