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Les chouhadas de Ghazaouet
Publié dans Réflexion le 27 - 09 - 2011


Chahid Mebarki Abdelkader
Echahid Mebarki Abdelkader fils de Mohamed et de Ambri Aicha, naquit en 1922 à Beni Menir (Ghazaouet Wilaya de Tlemcen). Taleb à la medersa de Bab Khroufa aux environs de Ghazaouet, agriculteur depuis son jeune âge. Si Abdelkader a milité au sein du mouvement national. Forcé à passer son service militaire par les autorités françaises, il participa à la Deuxième Guerre Mondiale contre les allemands sous le drapeau Français. Dès son retour en Algérie le 04 décembre 1945, Si Abdelkader Mebarki ainsi que d'autres compagnons, commencèrent à avoir la certitude que la France les avait trahis et qu'ils n'auraient leur indépendance que par la force.
C'est à ce moment là que Abdelkader adhéra au sein du P.P.A et du M.T.L.D, pour continuer sa lutte contre la répression coloniale. D'après le témoignage du moudjahed Baouch Mohamed Si Tahar membre de la Kasma M.T.L.D et responsable de l'organisation politique à cette époque, Si Abdelkader Mebarki était chargé d'aller à Tlemcen pour ramener le journal « Algérie Libre » interdit par les autorités françaises, et le lui remettre afin qu'il soit distribué clandestinement aux militants de Ghazaouet.
Au moment du déclenchement de la révolution Si Abdelkader rejoignit le maquis la veille du 1er Novembre 1954, avec ses frères Moudjahidines, en regagnant les montagnes de Fillaoussen. En Octobre 1955 Si Abdelkader participa à plusieurs batailles aux environs de Ghazaouet sous le commandement de Mosteghanemi Ahmed Si Rachid. Parmi ces batailles, la bataille de Dar Amrou a Sidi Moussa le 12 octobre 1955, de Fillaoussen, Djebala et Zerrad où il fut grièvement blessé puis transporté à Oujda (Maroc) pour subir une opération chirurgicale. Apres sa guérison totale Si Abdelkader Mebarki reprit le combat et tomba au champ d'honneur en 1957 à la bataille de Oued Essbaâ dans les montagnes de Trara à l'est de Ghazaouet.
Chahid SEDDIK Mohamed
Il est de notre devoir de rendre un grand hommage à certains héros « oubliés », parmi eux le Chahid SEDDIK Mohamed fils de Hadj SEDDIK et de RACHEDI Hassna.
L'Histoire de son istichhad est particulièrement touchante et émouvante en même temps. La nièce du chahid, MALDJI Zohra nous l'a raconte en quelques lignes.
Il avait toujours eu une dent contre les harkis. Il a eu maille à partir à plusieurs reprises avec eux, ne les craignant pas.Ce jour-là le 19 mai 1956, il s'était habillé de blanc, alors qu'à son habitude, il était toujours en bleu. J'étais chez ma tante Mama lorsque je l'ai vu passer ainsi, suivi de son petit chien. Ensuite, ce sont les témoins de la scène qui ont rapporté les faits. En fait, il était déterminé à tuer Abdelghani, le chef des harkis, mais ce jour-là, ce dernier ne se trouvait pas en ville. Mais il aperçut un de ses cousins, une bête aussi malfaisante que cruelle. Quand il arriva rue de Touent, juste un peu après la boulangerie Midoun, il y avait une épicerie-débit de boissons, tenue par un espagnol nommé Esposito, juste à côté d'une charcuterie appartenant à une Madame Marcelle Reyne. Mon oncle vit ce harki en train de boire. Il alla à la boucherie Bantout et prit un long couteau, puis le redéposa, sortit et entra dans la charcuterie où il s'empara d'un couteau, revint au débit de boissons, et là poignarda le harki à mort. Ensuite, le couteau à la main il se mit à poursuivre des marins qui s'enfuirent vers le port et c'est là qu'il fut arrêté par la police militaire. Il ne fut pas emprisonné par l'armée ni jugée par elle, car la famille du harki exigea qu'il leur soit remis.
D'après des témoignages de villageois, il fut torturé jusqu'à ce que mort s'en suive, puis ils abandonnèrent sa dépouille au fond d'un oued et c'est là que les jounouds, informés de ces faits, vinrent prendre le corps et l'emmenèrent pour l'enterrer décemment.


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