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Un Aïd Morose à Mostaganem
Publié dans Réflexion le 07 - 11 - 2011

Cela fait des années que l'on n'a pas vu un jour de fête aussi gris que celui de l'Aïd El Adha 2011. Déjà une semaine avant, la météo annonçait des pluies et des averses pour les journées du 6 et du 7 novembre mais beaucoup espéraient que le premier jour serait ensoleillé pour que les enfants puissent profiter pleinement de ces jours de fêtes qu'ils attendent avec impatience.
Malheureusement, la veille déjà, le ciel était gris et les températures ont chuté sensiblement, les vents se sont mis de la partie et tous les espoirs de passer l'Aid sous le soleil se sont volatilisés 24 h à l'avance. La matinée du 6 novembre est morose, le ciel est gris et les vents soufflent plus ou moins fort, les citoyens ne ratent tout de même pas la prière de l'Aid puis ensuite, tout le monde se lance à la recherche du « debbah »…
Entre 1000 et 1200 dinars pour l'abattage
Les citoyens doivent dépenser encore en cette matinée de l'Aid, après avoir été saignés à blanc pour l'achat du mouton et des vêtements, ils doivent encore s'acquitter d'une somme variant entre 1000 et 1200 dinars pour l'abatage du mouton. Les « égorgeurs » n'ont pas chômé et la plupart ont réalisé un très gros chiffre d'affaire, beaucoup se mettent à deux et à trois pour aller vite et gagner plus.
Les moutons font la queue !
C'est malheureux de voir ces moutons qui vont être sacrifiés pour l'occasion être disposés en rangée, l'un après l'autre, ils attendent d'être égorgés et ce qui est navrant, c'est de voir que ce qui importe pour les « Dabbahas » c'est tout simplement l'argent. Certains n'attendent même pas que le mouton soit complètement mort pour commencer à le charcuter, c'est inadmissible pour des musulmans. Brigitte Bardot, la célèbre actrice s'était battue durant des années contre les souffrances que l'on faisait subir aux moutons durant l'abattage dommage qu'il n'y ait pas d'association qui dénoncent de telles pratiques.
Les enfants n'ont pas eu l'occasion de « parader »…
Les enfants aiment tant l'Aïd car ils aiment tant mettre leurs nouveaux habits et « parader » pour frimer. Cette année, beaucoup n'ont pas pu le faire à cause du mauvais temps, ils ont du se cloitrer à la maison et regarder la télévision. Dommage pour beaucoup de parents qui ont dû se ruiner pour acheter des tenues qui ont coutés chères. Certaines familles nécessiteuses ont du ressortir les habits de l'aïd passé et acheter juste un pull ou une paire de chaussure. L'Aïd coute vraiment trop cher et il est devenu tellement couteux pour les bourses moyennes alors que pour certains, c'est carrément le « zapping » car ne pouvant plus suivre le rythme. Tout est cher, pour une chaussure, il faut payer entre 1000 et 3000 dinars…les pères de familles ne s'en sortent plus face à des enfants très exigeants et qui ne se contentent plus de n'importe quoi…
Le portable et les SMS remplacent les visites familiales
Franchement, l'Aïd n'est plus ce qu'il était il y a quelques années déjà, les familles s'appellent ou s'envoient des SMS et notamment les plus jeunes, qui se disent « bonne fête » via le net et à travers le réseau social « facebook » et la veille en plus ! Pour la plupart, l'Aïd a perdu son charme d'antan et le portable sensé rapprocher les gens, les « éloignent » car on ne se sentent plus obligés de se déplacer chez son ami ou un membre de sa famille, un simple coup de fil ou un message suffit souvent alors que jadis on se tapait des kilomètres pour se voir. L'Aïd est l'occasion inespérée de raffermir les liens familiaux et de se remettre autour de la même table pour un succulent diner ou un bon café. Nos parents et nos grands parents ne rataient pour rien au monde cette occasion pour partager de bons instants entre familles ou entre amis dommage les temps ont tellement changé et les gens aussi et cela fait partie des nouvelles mœurs de l'Algérien, qui préfère s'enfermer préférant être seul et ne rendre visite à personne. C'est aussi une façon de faire des économies, le portable ne coute plus aussi cher pour deux cent dinars on peut souhaiter bonne fête à tous le monde avec les nouvelles formules, qui sont proposées par les opérateurs de la téléphonie mobile, qui trouvent là, une occasion inespérée pour soigner leur image un peu plus. Dommage que ce monde virtuel ait pris le pas sur les franches accolades et les chaudes embrassades.


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