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Procès des terroristes du GIA, auteurs du massace collecif, reporé à Relizane Plus de 400 personnes égorgées et des dizaines de jeunes filles violées à Ramka et Had-Chekkala
Le tribunal criminel près la Cour de Relizane a décidé du report du procès des terroristes du GIA, auteurs des tueries qui se sont produites en décembre 1997 et janvier 1998 dans la région de Ramka et Had-Chekkala, où plus de 400 citoyens innocents ont été égorgés et plusieurs dizaines de jeunes filles enlevées et violées. En effet, des familles entières décimées, des femmes enceintes éventrées, des bébés déchiquetés, des vieux et moins vieux égorgés, des femmes violées, une expédition criminelle incomparable a été menée contre d'honnêtes citoyens qui n'avaient rien à voir avec tout ce qui se passait ailleurs, et de surcroît en plein mois Sacré de Ramadhan. Le but de ces hordes de criminels, à l'époque était d'instaurer un climat de terreur, d'insécurité et l'occupation du terrain par des opérations d'agressions physiques et violations de domiciles, de crimes et d'enlèvement. Le tribunal criminel près la Cour de Relizane, vu le volume du dossier mis entre les mains de la justice, avait décidé de reporter le procès. La justice n'a pas eu à traiter un dossier d'une telle ampleur depuis plusieurs années, c'est dire le caractère exceptionnel de ce procès. Selon l'arrêt de renvoi de la chambre d'accusation près la Cour de Relizane et aux investigations menées par le magistrat instructeur auprès du tribunal d'Ammi-Moussa sur les crimes commis par ces terroristes y compris le sanguinaire émir Antar Zouabri, qui était à la tête de cette expédition et cette tuerie collective programmée en deux nuits, en plein mois sacré de Ramadhan, où elle a coûté la vie à plus de 400 personnes innocentes des douars Sehanine, Beni-Slimane, Ouled Mohamed, Ouled Tayeb, Kherarba, Hedjail, et Ouled Sidi Maâmar, ces douars relèvent de quatre communes limitrophes, Ramaka, Ain-Tarik, Souk-El-Had et Had-Chekkala. Rappelons que ces crimes ont été commis à l'intérieur des maisons, où les terroristes se sont introduits avec violence puissamment armés jusqu'aux dents. Après leurs forfaits, les criminels se sont retranchés dans leurs maquis au sein des forêts au relief très dense situées sur la bande frontalière des wilayas de Relizane-Tissemssilt et Chlef. Les forces combinées sous commandement militaire, avaient mené plusieurs opérations dans la région à la recherche des criminels. 64 corps égorgés ont été découverts par les forces de l'ordre à Douar Sehanine et décapités à l'aide d'armes blanches et deux blessés graves gisant dans une marée de sang, ils ont été transférés en urgence vers les hôpitaux les plus proches, à douar Ouled-Tayeb, on a dénombré 33 égorgés et 4 jeunes filles mineures enlevées. Le douar Kherrarba a battu le record en nombre de morts avec 164 citoyens sans défense lâchement assassinés (égorgés) et quatre blessés, 32 autres corps complètement décapités ont été découvert au douar El-Hedjail et 49 corps au douar Sidi-Maâmar et l'enlèvement d'une jeune fille