Les dirigeants français ont donné le droit de vote à leur peuple mais les ont privé du choix c'est là toute la subtilité de la démocratie. Celle-ci s'appuie sur un puissant réseau médiatique chargé de faire l'opinion et de la manipuler, les puissants des partis concurrents se retrouvent dans les mêmes salons de réflexion et clubs pour décider de la marche politique de leur démocratie. Peu importe que le peuple porte une autre aspiration elle n'est jamais prise en compte par l'élite française. Vous remarquerez que la démocratie, les droits de l'homme sont des concepts totalement issus de la révolution française qui sont vendus dans le monde entier et qui pourtant chez nous ne font pas la joie des familles. En France, tout se décide dans les loges maçonniques qui sont les chambres occultées du principe démocratique. Tout se construit, se pense et s'acte dans les loges avant d'être présentés devant le parlement. On négocie plus tranquillement à l'abri des regards c'est cela le principe essentiel de la démocratie française. Le peuple français n'a aucun autre pouvoir que celui d'avoir l'illusion de choisir par un vote. Entre un Sarkozy ou un Hollande où est la différence? Il n'y en a aucune et sûrement pas dans le sens de compassion pour le peuple. Mais l'intérêt pour l'élite française est d'impliquer les citoyens dans le processus démocratique pour les enchaîner au système. Un système qui bon ou mal a fait leur malheur, creusé les inégalités et agit contre leurs intérêts en détruisant l'intérêt général. Les trublions du jeu politique français qui sortent du lot sont totalement instrumentalisés par le système comme on le sait. Tout est organisé sur la scène du théâtre politique pour que le bon peuple ait l'impression qu'il y ait un vrai débat public. Or sur les sujets essentiels: souveraineté monétaire, financière et budgétaire il n'y en a aucun parce que toute l'élite est d'accord. Donc une fois l'élite politique élue par le peuple, elle est totalement déconnectée de la réalité pour faire la politique favorable aux intérêts supérieurs qui se sont occupés d'eux depuis le départ. Ne croyez pas que les sponsors des grandes écoles et autres instituts financent à fond perdu.
