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La visite du premier ministre britannique David Cameron et la coopération algéro-britannique
Publié dans Réflexion le 02 - 02 - 2013

Cette contribution est la synthèse d'une interview que j'ai donnée à Radio Algérie Internationale le 30 janvier 2013 relative à la visite du premier ministre britannique David CAMERON les 30/31 janvier 2013 et la coopération algéro-britannique, bien que l'aspect sécuritaire, lors des entretiens aura été dominant. Rappelons que le parti conservateur est dirigé par David CAMERON devenu le Chef du Gouvernement, depuis le 12 mai 2010.
1.-La Grande Bretagne, une ile, ayant une longue histoire, d'une superficie : 244.820 km2 dont l'Angleterre : 130.395km2, l'Ecosse :, 78782km2, le Pays de Galles , 20 779km2 et l'Irlande du Nord : 13843km2 a une population britannique est estimée en 2012 à 62.989.550 habitants. Selon une étude de British Social Attitudes, nous avons anglicans : 35%, catholiques romains : 9%., presbytériens : 4%, autres chrétiens : 14%., musulmans : 2,7%, hindous : 1%, sikhs : 0,6%, juifs : 0,5%, bouddhistes : 0,3%., autres : 0,2% et sans religion : 33%. Le produit intérieur brut -PIB- pour 2012 selon les statistiques internationales à prix constants est de 2096 Md USD ou 1925,40 Md € étant la 7ème économie mondiale connaissant une relative récession avec un taux de croissance de 0,8%. Et au sein du PIB l'agriculture représente 0,7 % , l'industrie , 21,7% et services du fait de la dynamique de la City de Londres : 77,1 %. Le PIB par habitant de 36.140 dollars et selon le FMI pour 2011, le taux de chômage est estimée à plus de 8% moyenne 2011/2012. Les exportations pour 2011 ont été de l'ordre de 4795 milliards de dollars e t les importations de 6.265 milliards de dollars accusant un important déficit budgétaire. Ses principaux clients sont Etats-Unis (12,2%), Allemagne (10,4%), Suisse (7,5%), France (7,2%), Pays-Bas (7,1%), Irlande (5,4%). Et ses principaux fournisseurs : Allemagne (12,1%), Etats-Unis (8,92%), Chine (8,5%), Pays-Bas (6,8%), France (5,81%), Norvège (5,71%)
2.- Les échanges entre l'Algérie et la Grande Bretagne sont selon les statistiques des douanes algériennes d'environ 3,4 milliards de dollars en 2011.La Grande-Bretagne a été classée 9ème client de l'Algérie (13e en 2010), avec près de 2,4 milliards de dollars, et son 13e fournisseur avec près d'un milliard de dollars. La Grande Bretagne entend investir en Algérie. A l'instar des récents contrats avec des pays européens, qui sont en crise d'endettement, notamment avec l'Espagne, l'Italie, le Portugal, la France, du fait de la solvabilité de l'Algérie, la Grande Bretagne entend investir en Algérie. A cet effet. Lord Risby a été nommé en tant que Représentant pour le Partenariat Economique avec l'Algérie. Ainsi, la valeur des échanges est dérisoire car il faut comparer le comparable le produit intérieur brut (PIB) anglais soit plus de honze (11) fois le PIB algérien qui ne dépasse pas 190 milliards de dollars inclus les hydrocarbures. Ces données représentent 0, 5% des exportations britanniques et 0,16% de ses importations et le total des échanges. Sur le PIB anglais cela représente 1,62% contre 18% pour l'Algérie. La structure des échanges est figée constituée en majorité par les d'hydrocarbures. Quel est donc le défi pour l'Algérie pour un partenariat gagnant/gagnant ? C'est essentiellement la transition d'une économie de rente à une économie hors hydrocarbures. L'Algérie est liée à un Accord de zone de libre échange avec l'Europe et le report de trois années jusqu'à 2020 du dégrèvement tarifaire suppose des entreprises publiques e t privées compétitives dans le cadre des avantages comparatifs mondiaux, étant à l'ère de la mondialisation. Le bilan 2012 donne toujours 98% d'exportation d'hydrocarbures à l'état rut et semi brut et important plus de 70% des besoins des ménages et des entreprises privées et publiques. Bien qu'il soit question d'autres aspects politiques, notamment l'attaque terroriste d'IN Amenas, les tensions au Sahel et la guerre au Mali cette visite peut dynamiser la coopération algéro-britannique. Que faire pour une coopération fructueuse ? L'Algérie n'a pas besoins de devises. Ses réserves de change ont été clôturés à fin 2012 à plus de 200 milliards de dollars non compris les 173 tonnes d'or. Ce qu'elle a besoin c'est avant tout d'un transfert technologique et managérial de la partie britannique. La ressource humaine existe bien que le niveau laisse à désirer devant miser à l'avenir sur la qualité et non la quantité. Le nombre d'étudiants passera de 1,3 millions à 2 millions horizon 2027/2020 et le choix des filières à développer après des études approfondies doit se conformer aux normes internationales : cout et qualité. Les britanniques possèdent un important savoir faire et des universités de pointe. Il s'agit de réaliser une co-localisation par un partenariat équilibré où sont gagnants à la fois les Algériens et les partenaires étrangers.
3.- Que faire pour une coopération fructueuse ? L'Algérie n'a pas besoins de devises. Ses réserves de change ont été clôturés à fin 2012 à plus de 200 milliards de dollars non compris les 173 tonnes d'or. Ce qu'elle a besoin c'est avant tout d'un transfert technologique et managérial de la partie britannique. La ressource humaine existe bien que le niveau laisse à désirer devant miser à l'avenir sur la qualité et non la quantité. Le nombre d'étudiants passera de 1,3 millions à 2 millions horizon 2027/2020. Les britanniques possèdent un important savoir faire et des universités de pointe. Il s'agit de réaliser une co-localisation par un partenariat équilibré où sont gagnants à la fois les Algériens et les partenaires étrangers. Un facteur très important et stratégique si l'on veut dynamiser les sections hors hydrocarbures et qui est de la responsabilité de l'Algérie et non des partenaires étrangers. Il faut impérativement assainir le climat des affaires, en évitant le changement perpétuel du cadre juridique, s'attaquer au terrorisme bureaucratique qui freine tout investissement porteur local ou étranger, de revoir le fonctionnement du système financier, pour la rapidité de l'intermédiation, l'épineux problème du foncier et enfin comme rappelé précédemment adapter le système socio-éducatif. A ce titre je rappelle la déclaration du président de BP après d'autres compagnies, après le drame d'In Amenas qu'il n'est pas question pour la société de quitter l'Algérie. Il faut bien entendu sécuriser nos installations ce qui engendrera des surcoûts supportés par Sonatrach. Mais toute firme est guidée par le profit. Si le profit en Algérie est supérieur à d'autres espaces, les firmes resteront..
En conclusion, l'Algérie, sans chauvinisme a d'importantes potentialités pouvant devenir, sous réserve d'une meilleure gouvernance, peut devenir un Etat pivot au sein de la région euro-méditerranéenne. Le choix des filières à développer après des études approfondies doit se conformer aux normes internationales : coût et qualité.La stratégie devra aller vers l'intégration du Maghreb, pont entre l'Europe et l'Afrique, continent de tous les enjeux actuels et d'avenir pour tout investissement rentable, l'axe de la croissance de l'économie mondiale devant se déplacer horizon 2030/2040 de l'Asie vers l'Afrique.


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