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MASCARA : Les fellahs des zones accidentées font toujours le labour traditionnel
Publié dans Réflexion le 06 - 01 - 2014

Les fellahs des régions de Hacine, El Guetna et Bouhanifia dans la wilaya de Mascara, continuent de faire usage des animaux de trait pour le labour de leurs terres situées sur les hauteurs des monts de Béni Chougrane.
Ces animaux en question sont rares de nos jours et ce procédé risque de disparaitre dans les années à venir vu que les animaux de trait sont en nette disparition, ceux existants survivent difficilement à cause du manque de ration et le manque d'herbe à brouter dans la région aux terres arides, à ceci s'ajoute la désertion des jeunes de la localité vers d'autres métiers plus rentables, laissant leurs parents usés par l'âge et les conditions climatiques s'occuper tant bien que mal de ces terres qu'ils ont héritées de leurs parents et dont ils ne veulent plus se séparer. H. Ali un fellah de la région de Hacine nous dit : « Vous voyez dans quelles conditions nous vivons, ici on manque de tout, la semence nous l'achetons en 2e voire 3e main puisque nous n'avons pas de cartes de fellahs qui nous ouvrent droit à bénéficier de semences au niveau de la C.C.L.S. ou de crédit au niveau des banques. Cette carte qui ne peut être délivrée qu'aux gens ayant des actes de propriété alors que nous, nous exploitons les terres de nos parents dans l'indivision, on a appris que le wali de Mascara a donné des instructions pour faciliter la tache aux fellahs qui ont hérité des biens de leurs aïeux, mais on a des problèmes avec nos héritiers qui parfois refusent de nous laisser agir, on manque également de matériel, seuls les anciens socs existent entre nos mains et des socs traditionnels faits de bois, et puis tous les petits fellahs ont déserté leurs terres durant la décennie noire pour aller s'installer en ville, certains d'entre eux font la navette dans des conditions difficiles, ils reviennent tôt le matin en compagnie de leurs épouses et enfants pour s'occuper des quelques bêtes qui restent encore pour labourer et des ovins à partir desquels ils peuvent avoir des gains leurs permettant de vivre et le soir, ils regagnent la ville de Hacine sans moyen de transport. Certains font plus de 3 km à pied, les jeunes ne veulent plus de cette situation c'est pourquoi, ils sont partis ailleurs, certains comme chauffeurs, d'autres comme agents dans les administrations ou tout simplement agent de nettoiement dans les communes. Pendant que d'autres plus rusés ont opté pour les crédits de l'ANSEJ et la CNAC pour couper court avec les traditions, ces jeunes se sont reconvertis dans d'autres métiers n'ayant aucun rapport avec la terre. « Sachez que cette année durant les moissons-battages, plusieurs superficies ont été tout simplement abandonnées, des quantités importantes de blé sont restées dans les champs faute de moyens et le manque de main d'œuvre pouvant exécuter ce genre de travaux qui s'avère trop pénible pour les jeunes. L'exode rural est également pour quelque chose, les gens qui ont regagné les villes et villages, avaient tout vendu pour pouvoir acquérir un logement, donc il ne leur reste rien qui peut les intéresser à revenir vers la terre et pourtant des aides à l'habitat rural leurs sont offertes. » Les enfants qui sont nés dans la ville vers les années 1990 ne peuvent penser à rejoindre la campagne qu'ils n'ont jamais connue. Ces terres vont être abandonnées avec la disparition de leurs propriétaires qui sont tous d'un âge avancé. Sachant que les terres des régions de El Guetna, Hacine et même Bouhanifia sont des terres fertiles et très rentables en particulier pour les blés durs et les blés tendres, même pour les légumes secs, ces terres contiennent des sels ce qui permet la bonne croissance, mais elles demandent une bonne pluviométrie. Les terres argileuses contiennent du potassium qui remplace les engrais de fond et fait éviter aux fellahs certains frais. La région de Hacine mérite un développement en particulier dans le secteur de l'Agriculture et celui des forêts.

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