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Les moissonneurs à l'ancienne ou les «chouala»
Ils sont en voie de disparition à Mascara
Publié dans La Tribune le 13 - 07 - 2012


Les moissonneurs à l'ancienne, appelés communément «chouala» sont en voie de disparition dans la wilaya de Mascara où le recours aux machines agricoles est de plus en plus répandu. Ce sont surtout les agriculteurs disposant de terres situées dans des zones accidentées et donc inaccessibles qui éprouvent de grandes difficultés à «dénicher» cette main-d'œuvre «spécialisée» pour effectuer les travaux de moissons, en dépit de la rémunération intéressante proposée, soit en moyenne 1 600 dinars par jour. Les «chouala» -ceux qui pratiquent ce métier ancestral- doivent être de forte corpulence et capables de travailler dans les conditions extrêmes imposées par le relief du terrain et les fortes chaleurs qui caractérisent la région en cette période de l'année. Ils doivent être également rapides en besogne pour «traiter» rapidement les parcelles qui leur sont confiées. Le travail de fenaison doit être achevé avant le mois d'août sous peine de causer des dégâts aux récoltes. De nombreux agriculteurs déplorent le manque d'engouement pour ce travail et imputent cette situation aux conditions difficiles dans lesquelles s'accomplit cette tâche. En évoquant les «chouala», les vieux agriculteurs se souviennent de ces personnes qui envahissent les champs avant l'aube pour commencer à faucher les blés à l'aide de faucilles. Ils se rappellent également de la tenue de travail de ces «chouala» consistant en «sebaïyate», une sorte de gants faits avec du roseau pour protéger les mains du fellah, une «tabaniya», un tablier en cuir qui couvre une partie du corps, une faucille tranchante et un chapeau de paille pour se protéger la tête contre les rayons ardents du soleil.A ces instruments de travail, s'ajoute une «guerba» faite en peau de chèvre qui contient une eau fraîche pour étancher la soif et une «gheïta», une sorte de cornemuse qui permet au fellah de se distraire et de marquer un «break» dans son travail.Jadis, on retrouve ces «chouala» dans les communes de Hacine, El Guetna, El Kort, Mamounia, Aïn Farès et El Bordj, zones montagneuses réputées pour leurs terrains accidentés. Ils étaient très sollicités et faisaient le bonheur des propriétaires terriens en voyant leurs terres moissonnées. Pour contourner le problème d'absence de main-d'œuvre, les propriétaires des parcelles de terre n'hésitent pas à recourir à la «touiza», ce bon système d'entraide hérité de père en fils depuis l'aube des temps. Céréaliers et paysans d'une région prennent en charge collectivement, ce travail de terre passant d'une propriété à une autre jusqu'à l'achèvement total des moissons. Ils sont à pied d'œuvre dès l'aube poursuivant leur tâche jusqu'à midi pour reprendre ensuite en fin d'après-midi jusqu'à la prière du Maghreb. C'est dans une ambiance conviviale et bon enfant que se déroule cette action de solidarité et d'entraide bénéfique à tous les membres de la communauté. «Tant que les machines ne peuvent partir à l'assaut des champs emblavés de céréales situés dans les zones accidentées et montagneuses, les agriculteurs auront toujours besoin de «chouala» qui restent irremplaçables pour ce type de travaux», souligne un vieux fellah de la région de Mamounia.

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