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TERRORISME INTERNATIONAL : DAESH ET AL QAIDA : Une pieuvre bicéphale qui menace la stabilité du monde
Publié dans Réflexion le 10 - 05 - 2015

De l'orient à l'occident, la menace terroriste est bien présente dans le Monde, malgré la guerre ouverte et irréductible lancée par la coalition américaine contre la pieuvre géante qu'est devenue Daesh et Al Qaïda aujourd'hui. Une pieuvre bicéphale qui menace la stabilité globale du monde. Entraînant dans son sillage des milliers de morts dans les quatre coins du Moyen Orient et en Afrique. Décryptage :
Le caractère bicéphale de l'organisation terroriste complique la tâche des gouvernements mondiaux dans leur lutte contre les affres des violences commises par les différends, vu que plusieurs groupuscules agissent et commettent des exactions au nom de ces deux organisations DAESH et Al Qaïda. Qualifiée désormais par beaucoup d'analystes de « pieuvre » Daesh étire ses longs tentacules hors des frontières de sa zone habituelle de naissance selon des observateurs dans le domaine sécuritaire mondial. Après avoir privilégié la vieille Europe la voilà qui frappe hors du califat ou de ses sous-groupes, ciblant des pays arabes, d'Afrique ou du Moyen-Orient. Le modus operandi chez Daesh c'est une technique bien rodée. Les attentats (-suicides), les assassinats d'otages ou de civils innocents font partie de la vie quotidienne pour ses membres, qui tentent de dissuader les adversaires de contre-attaquer. Il faut bien dire qu'actuellement cette tactique semble être un échec, les actions de l'EI, paraissant plus galvaniser les alliances contre lui que l'inverse. Ce qui amène sans arrêt de la surenchère dans l'abominable...Mais cette pieuvre bicéphale menace réellement la stabilité du monde. Mais chaque zone géographique a sa propre particularité dans la lutte contre ce fléau planétaire qui est l'organisation terroriste, à l'exemple de la Tunisie, Etat dont Daesh a peur car nouveau modèle de pays arabes, moderne, plus libéral, qui a su se sortir de situations difficiles après le "Printemps arabe". Pour l'Etat Islamique il ne faudrait pas que le modèle tunisien fasse des émules, il ne faut pas qu'un pays musulman offre une alternative à ce qu'il propose sinon l'EI est en danger. Le tourisme est l'une des principales sources de revenu du pays. C'est pourquoi, en fin stratège l'EI a frappé en zone sensible, tuant des touristes. Le but est de semer la peur parmi les clients et d'asphyxier l'économie, en faisant s'effondrer le tourisme. En plus il fait d'une pierre deux coups, car parmi les morts, 3 français, pays dans le collimateur de Daesh. La Tunisie est une des victimes collatérales de la situation et du chaos régnant en Libye. La frontière commune reste extrêmement sensible. Auparavant elle servait surtout à faire de la contrebande, permettant à des marchandises de rentrer en Tunisie sans que des autorisations ou qu'un paiement de taxe ne soient nécessaires. Maintenant les terroristes peuvent faire la navette d'un pays à l'autre sans rencontrer de problèmes. En Europe, l'on se demande s'il faut craindre une fusion des deux organisations terroristes en guerre aux "faux musulmans" Oui, très probablement, répondent des spécialistes du domaine. Le 10 janvier, les services de renseignements américains annonçaient qu'ils avaient intercepté des communications de responsables de l'Etat Islamique en Irak et au Levant, dont Daesh est l'anagramme arabe, déclarant que les attentats de Paris ne seraient que le lancement d'une campagne de terreur en Europe. Rome serait particulièrement visé. Même s'il est plus facile de lancer des menaces sur le Net que de passer aux actes, les responsables de la sécurité sont partout sur les dents en Europe et au Maghreb. L'été dernier, différentes menaces terroristes parties d'Irak et de Libye contre les pays du Maghreb avaient parcouru les réseaux sociaux. La France a été, elle aussi, visée, à plusieurs reprises, par les terroristes d'Al-Qaïda et par ceux de Daesh. Ce n'étaient pas des menaces en l'air. Ce n'est pas un hasard si, après avoir tué à bout portant les journalistes et le policier de Charlie Hebdo, les frères Kouachi ont immédiatement fait savoir qu'ils avaient agi au nom d'Al-Qaïda au Yémen, "filiale" d'Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa). Ils voulaient se démarquer de Daesh, leur "concurrent". Leurs commanditaires ne seraient pas les mêmes. Quant à Amedy Coulibaly, l'autre tueur, il a précisé à BFM TV, qui a réussi à le joindre alors qu'il retenait en otages des clients dans une épicerie cascher (quatre d'entre eux ont été assassinés de sang-froid), qu'il était membre de Daesh. En l'occurrence, les assassins des deux bords se connaissaient. Les rivalités au sein de la mouvance djihadiste entre les anciens liés à Al-Qaïda et à son chef, Ayman al-Zaouahiri - le successeur d'Oussama Ben Laden -, et les nouveaux qui ont fait allégeance à al-Baghdadi, émir de l'Etat islamique, augmentent les risques d'attentats. Chaque groupe veut montrer sa supériorité dans cette funeste course à l'horreur. Cependant, ce qui pourrait faire échouer un tel plan de fusion, est la rivalité entre les deux organisations djihadistes qui s'est exacerbée depuis un an, en particulier depuis la prise de Mossoul - la seconde ville d'Irak - en juin 2014 par les combattants de Daesh. Une victoire qui, après la proclamation du califat sur une partie de l'Irak et de la Syrie par Abou Bakr al-Baghdadi - ancien fidèle de Ben Laden qui s'est autoproclamé émir de l'Etat islamique -, a laissé l'Irak et le Moyen-Orient tétanisés. Durant les mois qui ont suivi les victoires militaires de Daesh contre une armée irakienne en débandade, la publicité faite autour d'un califat qui apparaît soudain invincible et capable de redorer l'image du monde musulman a attiré des milliers de jeunes combattants venus de partout : 15 000, originaires de 80 pays. Les ressortissants de pays arabes forment les trois quarts des troupes, mais il y a aussi des Russes, des Australiens, des Turcs, des Pakistanais, des Chinois... Et des Occidentaux. Les Français sont les plus nombreux (1 200), devant les Britanniques, les Allemands et les Belges (en pourcentage, ceux-ci sont en tête de liste). Les attentats de l'Etat islamique au Yémen paraissent à première vue surprenants, c'est un pays où Al-Qaïda est bien implanté et actif par le biais d'AQPA .Mais ses attentats contre des mosquées chiites de Sanaa, qui ont fait 142 morts, poursuivent semble-t-il un triple objectif : Le premier : frapper les chiites, l'ennemi des sunnites. Cela vise en outre les milices Houthis qui ont pris le pouvoir à Sanaa au Yémen et qui sont chiites, même si c'est une branche distincte. Le deuxième : est une réponse à Téhéran, qui aide et dirige les opérations irakiennes dans l'offensive de reconquête de Tikrit ? Au Yémen, les Iraniens sont derrière les milices Houthis. C'est une façon de les mettre en garde. La troisième : montrer à Al-Qaïda la présence de l'Etat Islamique au Yémen et sa capacité de frappe. Pendant ce temps là, les autorités américaines cherchent toujours la bonne formule pour contrer le groupe Etat islamique sur les réseaux sociaux, qui ont contribué à inspirer l'attaque de dimanche dernier contre un concours de caricatures de Mohamed (Q.S.S.S.L) au Texas. L'un des deux assaillants, Elton Simpson, était en contact sur Twitter avec un recruteur de Daesh bien connu des autorités fédérales américaines. Ce genre de passage à l'acte encouragé à distance est «un avant-goût» d'autres attaques du même style, a prédit jeudi lors d'une audition devant le Sénat Peter Bergen, un expert du groupe de réflexion New America Foundation. «Quiconque utilise les réseaux sociaux» sait qu'un recruteur «qui tweete depuis la Syrie peut développer une relation émotionnellement très puissante» avec sa cible aux Etats-Unis, a expliqué de son côté J.M. Berger, un spécialiste des réseaux sociaux et de Daesh au groupe de réflexion Brookings institution. La guerre inlassable contre DAESH et Al-Qaïda continue !

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