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Quel plan de paix pour la Syrie ?
Publié dans Réflexion le 28 - 02 - 2017

Entre incertitudes stratégiques et recrudescence de la violence sur le terrain, les négociations qui se poursuivent cette semaine à Genève sur la Syrie suscitent peu d'espoir.
Le 27 février 2016, une trêve s'ouvrait en Syrie, pour la première fois en cinq ans de guerre. Un cessez-le-feu qui devait permettre à l'opposition et au régime de négocier, sous l'égide des Nations unies et avec l'appui de leurs partenaires respectifs, une transition politique. Mais un an plus tard, l'accalmie des armes n'est plus, sur le terrain, qu'un lointain souvenir. Quant aux pourparlers, qui se sont poursuivis sur trois sessions début 2016, ils doivent tout juste de reprendre lundi, à Genève, pour un quatrième round. Une initiative qui semble compromise, alors que ce week-end, attentats et bombardements ont à nouveau endeuillé le pays.
Des négociations qui s'enlisent
Samedi dernier, des attaques kamikazes attribuées au groupe jihadiste Fatah el-Sham ont fait plus de 30 morts à Homs (ouest), tandis que la veille, un attentat de Daesh avait fait 83 victimes à Al-Bab (nord). À Genève, les représentants du régime syrien ont immédiatement indiqué que dans ces circonstances, les discussions devraient porter en priorité sur la lutte contre le terrorisme. Un discours qui rappelle celui de l'an dernier, quand un attentat contre la mosquée de Sayyida Zeinab au début des négociations avait ramené au premier plan les enjeux sécuritaires, au détriment de la transition politique. Or, pour l'émissaire de l'ONU Staffan de Mistura, c'est bien sur une transition politique qu'il s'agit de s'accorder lors de cette quatrième session de pourparlers. Mais sur ce point, il risque de se heurter au même mur que les fois précédentes, selon le politologue Ziad Majed. «La question-clé reste Bachar al-Assad, explique-t-il. L'opposition, même affaiblie, refuse qu'il reste, mais le régime ne veut pas entendre parler de son départ». Rien, à ce stade, ne permet d'espérer que l'une des parties transige sur ce sujet, si bien que le chercheur redoute que le processus de Genève ne se résume à «des négociations pour des négociations». D'autant que si régime et opposition ont accepté de s'asseoir à la même table pour l'ouverture de la réunion, les vrais pourparlers ne se font qu'indirectement, par l'intermédiaire de l'ONU.
Une situation militaire incertaine
Pour compliquer encore la situation, les rapports de force sur le terrain sont plus flous que jamais. Ce week-end, alors que ses représentants s'activaient à Genève, le régime, appuyé par la Russie, a repris ses bombardements à travers le pays, tuant au moins treize civils. La semaine dernière, la Turquie reprenait de son côté à Daesh la ville d'Al-Bab, au terme d'un siège de deux mois qui a coûté la vie à plus de 350 personnes. Quant aux Etats-Unis, qui soutiennent en principe les rebelles kurdes, ils n'ont rien annoncé depuis l'arrivée au pouvoir de Donald Trump, mais pourraient finalement s'allier à Ankara. Dans cette période d'incertitude, les civils, privés dans certaines régions des ressources les plus élémentaires, restent pris en étau entre les attentats et les bombardements.
L'émissaire de l'Onu a vu deux groupes de l'opposition
L'émissaire spécial des Nations unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, a rencontré dimanche à Genève, où se déroule une nouvelle session de pourparlers de paix, deux groupes de l'opposition bien considérés par la Russie, principal soutien du président syrien Bachar al Assad. Le diplomate italo-suédois a indiqué au Haut Comité des négociations (HCN), principale délégation de l'opposition, qu'il souhaiterait unifier les groupes disparates pour faciliter les discussions face-à-face avec le gouvernement. Djihadi Makdissi, qui dirige les opposants de la plate-forme du "Caire", a suggéré qu'il n'était pas question de fusionner les délégations, mais qu'il se coordonnait avec le HCN. "Nous ne sommes pas une opposition fragmentée, nous sommes simplement différents", a déclaré à la presse Djihadi Makdissi qui a été autrefois porte-parole du ministère syrien des Affaires étrangères. Staffan de Mistura a distribué vendredi aux délégations un document de travail sur les questions procédurales mais la perspective de passer aux questions de fond - une nouvelle Constitution, des élections supervisées par les Nations unies et un gouvernement responsable - semblent minces. Selon le document de Staffan de Mistura, que Reuters a pu consulter, le programme de travail se fonde sur la résolution 2254 votée par le Conseil de sécurité des Nations unies en décembre 2015 qui appelle à un cessez-le-feu et à un règlement politique et Syrie et se concentre sur ces trois points clés à aborder dans les groupes de travail. Il n'y aura d'accord sur rien, tant qu'il n'y aura pas d'accord sur tout, dit le document de travail. Le but de cette session de négociations est simplement de faire en sorte d'aboutir à une "compréhension partagée plus profonde" de la façon de procéder dans les prochaines sessions. Le collectif de militants favorable à la paix "Le Jour d'après. Soutenir une transition démocratique en Syrie" n'a pas semblé très optimiste, compte tenu des combats qui continuent sur le terrain en violation du cessez-le-feu. Un de ses membres, Moutassem Alysoufi, souligne que dans le cadre de la résolution 2254, Staffan de Mistura doit développer un plan pour superviser le cessez-le-feu et sanctionner ceux qui ne le respectent pas. Selon lui, la délégation qui représente le gouvernement syrien, dirigée par l'ambassadeur de Syrie auprès des Nations unies Bachar al Dja'afari, ne veut pas se lancer dans des discussions politiques sérieuses. "Ils gagnent du temps et poursuivent leur stratégie militaire sur le terrain", dit-il.


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