M'Sila (également écrit M'sila ou Msila ou Masila, ("Thamslit" en Tamazight) , est une commune algérienne de la wilaya de M'Sila, dont elle est le chef-lieu. Connue au Moyen Âge à l'époque Fatimide par le nom de Muhamadiyya. L'occupation humaine dans cette région remonte à plusieurs millénaires, des traces de cette occupation subsistent jusqu'à aujourd'hui, matérialisées par des gisements épipaléolithiques, et des gravures rupestres notamment dans la région de Bou Saâda. Cinq siècles de présence romaine ont laissé les traces d'une civilisation dont les vestiges sont toujours visibles. L'occupation humaine dans cette région remonte à plusieurs millénaires, des traces de cette occupation subsistent jusqu'à aujourd'hui, matérialisées par des gisements épipaléolithiques, et des gravures rupestres notamment dans la région de Bou Saâda. Cinq siècles de présence romaine ont laissé les traces d'une civilisation dont les vestiges sont toujours visibles. Une mosaïque datant du IIIe siècle a été découverte lors de travaux de construction dans la mechta de Ouled Sidi Yahia, commune de Dehahna. De 6,18 mètres de long et 4,4 mètres de large, la mosaïque, œuvre d'artistes de l'Empire romain, représente une scène de chasse de sangliers. Elle est entourée de deux cadres ornementaux : le premier en forme de cercles entrecoupés et le second composé de motifs végétaux. La scène de chasse occupe, à elle seule, un rectangle de 2,4 m de long et de 92 cm de large. Une partie de la mosaïque est complètement détruite. Cette découverte historique a été faite lors des travaux de réalisation des fondations d'une salle de soins par l'APC de Dehahna. Cette civilisation ne résistera pas, cependant, à l'invasion des Vandales au VIe siècle. Dans la description des Oasis des Zibans, Evariste Lévi-Provençal nous parle de la fondation de M'Sila, qui remonte à l'hégire 313 (28 mars 925) : l'un des savants, poète renommé parmi les meilleurs de son époque (sans doute aussi le fondateur) fut connu sous le nom de Ibn el-Andalosi : « El Mesila a dans ses environs quantité d'eau et de palmiers ainsi que des vergers qu'arrosent les ruisseaux d'eau douce. C'est une grande ville chef-lieu d'un canton étendu et dont les environs sont occupés par plusieurs tribus berbères : Adjissa, Hawwara et Banou Berzal » En 1007, Hammad Ibn Bologhine, adjoint des Zirides pour le Maghreb central, qui fut gouverneur de M'Sila, obtint de ceux-ci la faveur de se construire une capitale, la Kalâa. Il peuple celle-ci en procédant au transfert des habitants de M'Sila et Hamza après avoir détruit ces deux cités. Les Sanhadja auraient donné le nom berbère Tamsilt (racine [SL]) en référence à la topographie de la région. Tout comme les Touaregs pour le Tassili. Etymologiquement, tassili signifie « plante, faces inférieures du pied » provient de la racine [SL]. Là, la nature topographique de « tassili du Hoggar / tassili n'Ajjer » ayant la forme d'une plante de pied, est bien expliquée par le sens que renferme le mot tassili. Par ailleurs, ce mot a pris des sens d'extension comme : « fer à cheval, corps de la charrue (set et mancheron), sandales...» Sur ce mot, on rencontre en tamaziγt le verbe essel « attacher les chaussures ou mettre des jambières » et le dérivé assal (plur. issalen) « lanière pour attacher les sandales » ainsi que tamsilt (plur timsilin) « semelle, semelle tannée ». D'où M'Sila viendrait du berbère Tamsilt. M'sila, une région ayant abrité d'historiques batailles lors de la révolution nationale, et où sont tombés de glorieux martyrs dans le champ d'honneur, luttant contre la barbarie du colonialisme. Cette terre de multiples civilisations, où l'occupation humaine donc remonte à plusieurs millénaires, marquée par des traces qui subsistent jusqu'à aujourd'hui, matérialisées par des gisements épipaléolithiques, et des gravures rupestres notamment dans la région de Bou Saâda. Crée à la faveur du Premier redécoupage territorial et réorganisation des wilayas et des communes du 02 Juillet 1974, La wilaya de M'sila, qui s'étend sur une superficie de 18.175 km2, fait partie de la région des Hauts Plateaux du centre. La wilaya occupe une position privilégiée dans la Partie centrale de l'Algérie du nord faisant d'elle un passage obligé entre l'Est et l'Ouest du pays, un véritable corridor d'échanges de marchandises et un couloir de circulation des personnes. Sa morphologie et sa position géographique confèrent à cette région un aspect écologique homogène et unifié représenté par la prédominance de la steppe, faisant ainsi de l'agro-pastoralisme la vocation principale de ce territoire qui demeure néanmoins tributaire d'une pluviométrie faible et irrégulière. La wilaya de M'Sila offre de nombreux sites touristiques dont la valorisation constituerait un atout majeur pour la promotion du secteur du tourisme en particulier et de l'attractivité du territoire de la wilaya en général. Personnalités liées à la commune Mohamed Boudiaf, homme d'Etat, 1er président du Haut Comité d'Etat de la République algérienne démocratique et populaire, y est né le 23 juin 1919, assassiné le 29 juin 1992 à Annaba. Ahmed Toumi combattant durant la révolution algérienne né à Ouled Addi Guebala (M'sila) en 1928 Mohammed Lakhdar-Hamina, acteur, réalisateur et scénariste, lauréat de la Palme d'or à Cannes en 1975 pour son film Chronique des années de braise, y est né le 26 février 1934. Benkobbi Boukhalfa, ingénieur agronome en 1948, premier maire de M'sila après l'Indépendance, président de la première association hippique du Hodna (M'sila). Ibn Rachik al-Azdi al-Masili, écrivain et poète sous le règne des Zirides. Ibn Hani al-Azdi al-Andalusi, poète de la cour des Banu Hamdun al-Judhami de Msila-Muhammadiyya Abu-Al-Hasan Al-Masili originaire de M'sila, connu sous le nom d'Abu Hamid al-Saghir, s'adonnant à la science et aux bonnes œuvres Alí ibn Hamdun al-Judhami al-Andalussí, émir de Msila 927-945 Jàfar ibn Alí ibn Hamdun al-Judhami al-Andalussí, émir de Msila 945-979