En exclusivité, l'on apprend que le wali de Tiaret, Mr Bentouati Abdessalem, a été destinataire d'une correspondance signée par les soins du président directeur général, Mr Boualem Djebbar, portant le numéro de référence 272/PDG/2019,en date du 6 août 2019 et dont nous détenons une copie et c'est suite à un entretien entre le wali de Tiaret et le PDG de BADR BANK, que cette correspondance a vu la lumière .En effet, le PDG de cette banque déclare au wali, officiellement, que des agents de la banque ont procédé à des détournements de comptes de la clientèle au niveau d'une agence BADR à Tiaret et que les auteurs de ces opérations frauduleuses ont été identifiés et la banque engage toutes les procédures nécessaires à leur encontre (suspensions, dépôt de plainte...etc) ajoute le PDG, qui signale que des investigations sont en cours et sont menées par les services de l'inspection générale de la BADR BANK, pour déterminer le montant du préjudice causé tout en confirmant au wali de Tiaret, que la clientèle victime de ces détournements, sera indemnisée au centime près, et que dès la finalisation des investigations et vérifications, devant déterminer les montants exacts détournés par client. Pour simple rappel et selon des sources bien informées, le montant détourné vient de dépasser les 59 milliards de centimes et que les premiers éléments de l'enquête ont permis à la direction générale de Badr Bank de prendre la première mesure, celle de relever le directeur de cette banque, de ses fonctions et il y'a lieu de signaler que le caissier principal de cette agence a été mis sous mandat de dépôt dans une autre affaire relative au détournement de plus de 100.000 quintaux d'orge de consommation au niveau de la C.C.L.S, de Tiaret. Par ailleurs, il y a lieu de noter que les victimes des détournements et en fin de semaine ont catégoriquement fermé le siège de cette agence en question et lequel partage la même bâtisse que la direction régionale (G.R.E), revendiquant leur argent et brandissant des banderoles, à l'entrée de cette banque et qui sont très hostiles au staff administratif, à l'exemple de "rendez nous notre argent ya sarrakine" et c'est peut-être ce slogan qui a fait bouger la tutelle à répondre au wali. Nous y reviendrons.