Depuis l'incarcération de l'ex P/APC Benyamina Moussa à la prison d'Arzew pour les délits de détournement de deniers publics, il y a de cela deux mois environ, le poste du maire est resté vacant depuis, ce qui a poussé les citoyens à sortir de leur silence. Des rumeurs qui circulent ces derniers temps dans différents lieux publics et autres de la localité, ayant trait justement à la désignation du nouveau maire, ne sont en fin de compte, qu'une certaine « Zizanie ». Tout récemment, on parlait d'un élu de l'APC El‐Kerma en l'occurrence Mr. Ramzi pour combler le vide de l'ancien maire. Les citoyens ne peuvent supporter une telle situation ; ces derniers veulent que leurs préoccupations soient prises en considération et que les problèmes de la vie quotidienne soient soulevés, pour espérer trouver une solution bien sûr avec le nouveau maire. Les Kermaoui veulent se faire entendre, exposer leur ras le bol, être reçus par le responsable du village, mais malheureusement, aucune issue. Les deux cadres d'administration affectés dernièrement par le chef de daïra d'Es‐Senia, ne peuvent maitriser une telle situation, malgré les gros efforts qu'ils déploient. Ces deux cadres s'occupent de la gestion de l'APC, de son personnel, de l'environnement et autres. Leur rôle est limité jusqu'à l'installation du nouveau président. Pour rappel, l'insalubrité a pris des proportions alarmantes au niveau des quartiers du village, au point de constituer une menace pour la santé publique. Selon ses villageois, qui ont tiré la sonnette d'alarme, cette insalubrité a eu comme conséquence la prolifération spectaculaire des rongeurs (rats....) «Depuis le début de la canicule, nous assistons à une invasion des rongeurs, dont les rats-taupes. Par centaines, ils ont envahi le village. Ces rats d'égout circulent en toute liberté et ne sont nullement inquiétés par la présence des humains», déplorent les villageois. Ces derniers imputent ce phénomène à la multiplication des dépotoirs sauvages tant à l'intérieur qu'en périphérie du village, aggravée par le dérèglement des rotations d'enlèvement d'ordures, qui sont de plus en plus espacées.