Abdellah Djaballah prendra-t-il part à la prochaine présidentielle, annoncée pour le 12 septembre prochain ? La décision sera connue samedi prochain lors de la réunion extraordinaire du madjils echoura du Front pour la justice et le développement (FJD). Mais à voir les déclarations de ce chef de parti, tout porte à croire qu'il ne sera pas de la partie. Cependant, il faut dire que rien n'est à écarter, il suffit pour y croire de rappeler le MSP de Abderrezak Makri qui avance à grands pas vers la participation au prochain rendez-vous électoral alors que les conditions qu'il n'a cessé de revendiquer pour la tenue d'une élection présidentielle n'ont pas été totalement satisfaites. Il est vrai qu'en politique, il faut savoir s'adapter aux situations, mais Abdellah Djaballah, lui, semble constant dans ses positions et continue d'avoir un discours critique vis-à-vis notamment de l'installation de l'Autorité électorale indépendante. Dans un communiqué rendu public dernièrement, le FJD a jugé que cette installation est «précipitée» et qu'elle s'est effectuée «sans vérifier si certains de ses membres remplissent les conditions stipulées dans la loi la régissant».