Plus de 100 personnes ont été sauvées et 13 décédées par noyade parmi les estivants qui se sont précipités sans considération sur toutes les plages ,confondues de Mostaganem, à la veille du dernier déconfinement qui a pris le relais d'un dernier reconfinement partiel à la mi-août 2020. Ainsi, ceux qui n'ont pas respecté les consignes de sécurité, bravé l'interdit en passant outre, sont certainement les personnes inconscientes qui ont failli perdre leur vie et celles qui l'ont perdue malheureusement. Précédant le reconfinement partiel de 23h00 à 06h00 et ce, pour une durée de 15 jours, à compter de jeudi 13 août 2020, dans toutes les communes de la wilaya, l'annonce du déconfinement et l'ouverture de 39 plages autorisées pour la baignade, plus de trois millions et huit cent mille estivants (3,8 M) ont été enregistrés selon les récentes déclarations faites par la Protection civile de Mostaganem. Dans cette courte partie de la saison, la même source a indiqué avoir sauvé d'une mort certaine, par noyade, une centaine de personnes qui avaient pris le risque de se baigner dans des plages, interdites, non surveillées. Dans le même temps, les services de ce même corps ont précisé qu'ils ont quand même enregistré des pertes en vies humaines représentées par treize morts (13) par hydrocution alors qu'ils se sont aventurés avec touts les risques dans des plages dangereuses par suite de pollutions diverses, de présence de rochers alors que d'autres se sont permis de se baigner dans des conditions d'une mer houleuse et démontée par des bourrasque de vent d'Est du type « Chergui ».Bien que les services de la protection civile, des autorités locales, et des services de sécurité aient sensibilisé les estivants dont les nombreux, venus des wilayate voisines, il semblerait qu'il y eu un phénomène de brutale décompression qui s'est produit comme conséquence de plusieurs périodes alternées de confinement et reconfinement alors que le climat était marqué par des pointes de chaleur torride. Des observateurs avertis ont expliqué cette situation désastreuse par le fait que le déclencheur a été l'annonce de la nouvelle du déconfinement qui est venue soulager beaucoup de gens qui, après 4 mois de confinement, n'ont pensé qu'à se dégourdir les jambes, s'aérer l'esprit et profiter du peu de jours qui restent avant la reprise de la vie normale dans une rentrée sociale elle aussi contraignante par les mesures de prévention qui sont toujours en vigueur .La Protection Civile reste attentive donc avec vigilance à toute la problématique de pouvoir prévenir d'autres conséquences meurtrières soit pas les accident de la route soit par un éventuel revirement de la situation sanitaire et la propagation du coronavirus. Depuis, et à la lumière des évènements qui s'y sont passés, il est évident que ce ne fut pas une mince affaire, de gérer des milliers de personnes, sur d'aussi nombreuses plages, sur une côte de plus de 1400 kilomètres de longueur et places publiques. On le savait dès le départ que, à elle seule, l'action des forces de sécurité ne pourrait être suffisante alors que, la vigilance et la conscience des citoyens est la seule qui aurait pu réduire les pertes en vies humaines. Toujours est-il que force est de reconnaitre que la Protection civile de Mostaganem à joué un rôle salvateur qui a réduit les dégâts à leur plus simple expression à l'exception des cas de force majeur.