Mardi passé, un avion de la compagnie Air Algérie a été retenu durant trois heures à l'aéroport du Caire, en Egypte. Décidément, les Egyptiens ne ratent aucune occasion pour se ridiculiser encore davantage. La dernière trouvaille, pour se venger du succès remporté par le pont aérien Alger-Khartoum –ce qui a permis à des milliers de supporters d'apporter leur contribution au succès des Guerriers du Désert- a été de prétexter une «alerte à la bombe» pour immobiliser un avion assurant une liaison régulière entre Le Caire et Alger. Cet incident, qui intervient une semaine après le match perdu par la sélection égyptienne face à son homologue algérienne sur terrain neutre, contribue à entretenir la tension entre les deux pays et reste une tension créée et sans cesse ravivée par des Egyptiens qui n'ont pas supporté d'être défaits. L'information, concernant l'immobilisation de l'appareil, a été donnée par un responsable de la compagnie nationale qui a assuré qu'«un appareil d'Air Algérie, assurant un vol régulier entre les capitales des deux pays, a été retenu mardi passé durant plus de trois heures sur le tarmac de l'aéroport international du Caire». La décision des autorités aéroportuaires a été motivée par «une alerte à la bombe». «Douteux, comme prétexte», commentera notre source. Après les protestations de la compagnie, l'avion a été autorisé à entamer la manœuvre de décollage.