Le Conseil national des employés des communes a décidé d'entamer une grève de trois jours à partir du 21 février. Cette grève aura pour nom «Grève de la misère.» Le communiqué de ce conseil, dont nous détenons une copie, a indiqué qu'ils ont informé le ministère de l'Intérieur de ce débrayage. Le communiqué a affirmé que cette grève est venue suite au gel de la grève nationale qui a été lancée l'année dernière par les employés des APC, alors que la tutelle n'a pas tenu ses promesses. L'un des signataires du communiqué a révélé que la grève interviendra aussi pour revendiquer la levée des libertés syndicales et le droit des employés à s'inscrire dans des syndicats autonomes. Le Conseil national des employés des communes a énuméré les problèmes auxquels les employés du secteur sont confrontés, à l'image de la dégradation du pouvoir d'achat et des conditions de travail pour les contractuels et vacataires. Ainsi, les employés des communes ont énuméré un nombre de revendications, à leur tête l'augmentation des salaires, la défense de la liberté syndicale et le droit à la grève, la révision des points indiciaires pour garantir un salaire décent. Le conseil a demandé d'octroyer aux employés du secteur de nouvelles primes relatives aux maladies contagieuses, l'hygiène, le travail continu, le travail nocturne, la femme au foyer, le logement, le transport, les allocations familiales...