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Jijel : l'éducation environnementale, meilleur moyen de préservation des zones humides
Publié dans Algérie Presse Service le 01 - 02 - 2012

JIJEL - L'éducation environnementale à travers des actions de sensibilisation citoyenne constitue un "outil privilégié et efficace" pour la protection et la préservation de l'écosystème, ont indiqué mercredi les responsables du parc national de Taza (PNT) à Jijel.
S'exprimant à l'occasion de la célébration de la journée mondiale des zones humides (le 2 février de chaque année), le directeur du PNT, Hassen Kaddour, a considéré que les efforts d'information et de sensibilisation ciblent en particulier les jeunes pour les "amener à prendre conscience de l'importance de ces zones et des dangers qui les guettent en cas d'agression, par n'importe quel moyen ou procédé, physique, chimique, biologique ou autre".
Ces efforts, a-t-il précisé, se sont traduits par la création de nombreux "clubs verts" au sein des établissements scolaires. Des clubs qui constituent un "terreau par excellence" pour une prise de conscience à l'égard de l'environnement.
Dans cette optique, un riche programme a été mis au point pour célébrer cette date qui appelle les consciences à prêter davantage d'attention aux zones humides du fait de leur importance sur plusieurs plans.
Ces zones remplissent, en effet, plusieurs fonctions utiles aux équilibres naturels et aux activités humaines, notamment la maîtrise des crues, la recharge des eaux souterraines, la stabilisation du littoral et la protection contre les tempêtes, la rétention et l'exportation des sédiments et nutriments, l'atténuation des changements climatiques, l'épuration de l'eau.
Elles font office de "réservoir de la diversité biologique" et constituent une source non négligeable de loisirs et de tourisme de par leurs valeurs touristiques, culturelles, patrimoniales et éducatives, ont affirmé, de leur côté, les responsables de la Conservation des Forêts.
Comme chaque année, le parc de Taza n'a pas dérogé à la règle en allant à la rencontre des écoliers et des lycées pour leur prodiguer des "cours" sur la portée des zones humides. De nombreuses conférences ont été prévues à cet effet, mercredi et jeudi, aussi bien dans des établissements scolaires que sur le site même de Beni Belaid, qui reste jusque-là, la principale zone humide, classée dans la liste Ramsar en 2002.
Des journées "portes ouvertes" ont été également organisées au niveau du musée de ce parc pour faire connaître au grand public l'importance de l'écosystème, la nécessité de préserver l'environnement qui demeure encore un "patrimoine en grand danger".
Dans le même ordre d'idées, un important programme a été entrepris pour la mise en valeur de la zone humide de Beni Belaid (23 km au Nord-est de Jijel) qui s'étend sur une superficie de 600 hectares.
Le programme vise "une meilleure gestion de cette réserve naturelle et sa mise à niveau pour assurer sa protection, sa sauvegarde ainsi que celles de la faune et de la flore qu'elle abrite, a-t-on précisé à la Conservation des Forêts.
Les travaux, lancés en 2007, ont porté sur la réalisation d'une clôture sur 3.320 mètres linéaires, pour délimiter le périmètre du site, de quatre postes de surveillance et d'observation afin de contrer le braconnage et l'exploitation de la zone à des fins agricoles, le renforcement des capacités d'arrosage des riverains avec la création d'une dizaine de puits pour éviter d'utiliser les ressources hydriques de la zone et, enfin, le nettoyage et l'entretien des lieux sur une superficie de cent (100) hectares.
Des travaux de réalisation de deux maisons forestières sont en cours dans le cadre de ce programme de réhabilitation et de mise à niveau de cette importante zone humide où un comptage effectué entre le 15 et le 21 janvier derniers avait permis de recenser 39 espèces sur un nombre total de 9.670 oiseaux, selon le responsable du service de la protection à la conservation des Forêts.
Le site de Beni Belaïd est constitué d'un plan d'eau libre, d'une superficie de 10 hectares, entouré d'une végétation lacustre composée de Tamarix, d'Aulne glutineux, de phragmites et de typha, d'une peupleraie (Populus alba) âgée, au sein de laquelle coulent de nombreux ruisseaux avec un sous-bois et un cordon dunaire séparant le lac de la mer, recouvert d'une végétation inféodée à l'écosystème dunaire, d'une zone inondable qui s'assèche entièrement en été et, enfin, d'un espace agricole qui occupe une faible superficie entre le lac et la zone d'inondation.
La zone humide de Béni Bélaïd abrite un nombre important d'espèces végétales rares et d'origines biogéographiques diverses : 32 espèces méditerranéennes, 15 espèces paléo tempérées, 15 espèces cosmopolites et 9 espèces tropicales, selon des sources de la Direction générale des Forêts.
Au plan hydrologique, le site de Béni Bélaïd constitue le prolongement de la plaine alluviale de Belghimouze Medeghri, d'une superficie de 1.800 hectares, drainée par un réseau hydrographique caractérisé par une fréquence élevée de confluences et de crues rapides.
En matière de flore, les espèces rares représentent 18% du total de celles recensées à Béni Bélaïd.
La pression anthropique demeure incontestablement la première menace qui plane sur ce site, ont noté les responsables du secteur forestier, émettant le souhait que le programme mis en place puisse diminuer les pressions exogènes exercées sur cet espace naturel.


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