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Réunion à Abidjan des chefs d'état-major de la Cédéao, l'ONU appelle au retour à l'ordre
Publié dans Algérie Presse Service le 05 - 04 - 2012

La crise au Mali, née du coup d'Etat militaire du 22 mars dernier, est au centre de la réunion des chefs d'état-major ouest-africains, qui s'est ouverte jeudi à Abidjan, au lendemain d'une session du Conseil de sécurité de l'ONU sur la situation dans ce pays.
Des chefs des armées d'une dizaine de pays de la Cédéao, dont la Côte d'Ivoire, le Nigeria et le Niger, prennent part à cette réunion présidée par le ministre ivoirien délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi,.
M. Koffi a demandé aux responsables militaires "d'imaginer les voies et moyens, en complément des actions diplomatiques et politiques", pour "aider à sécuriser le retour à la légalité constitutionnelle" et "stopper l'avancée de la rébellion" au Mali.
Il a souligné que cette rencontre doit permettre d'élaborer "un plan d'action opérationnel de la force en attente de la Cédéao, assorti d'un calendrier et d'un budget pour les actions concrètes qui seront menées".
Le chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de l'organisation, avait annoncé à l'issue d'un sommet lundi à Dakar "la mise en place immédiate" de cette force qui pourrait compter jusqu'à 3.000 hommes.
L'organisation ouest-africaine avait également décrété un "embargo total" contre la junte au pouvoir à Bamako, en vue d'obtenir le retour à l'ordre constitutionnel après le putsch du 22 mars contre le président Amadou Toumani Touré.
Cette réunion des chefs d'état-major de la Cédéao intervient au lendemain d'une session du Conseil de sécurité de l'ONU qui a réitéré son appel en faveur du rétablissement immédiat de l'ordre constitutionnel et du gouvernement démocratiquement élu, tout en exprimant son inquiétude face la présence dans la région du groupe terroriste AQMI (al-Qaïda au Maghreb islamique).
Dans une déclaration de la présidence du Conseil adoptée par les 15 membres et lue par le représentant des Etats-Unis, Jeffrey Delaurentis, dont le pays assure la présidence du Conseil pour le mois d'avril, l'organe de décision de l'ONU a demandé aux rebelles de ''cesser immédiatement toute violence et exige de toutes les parties au Mali qu'elles s'emploient à trouver une solution pacifique grâce au dialogue politique''.
Il a demandé en outre aux mutins de ''garantir la sûreté et la sécurité de toutes les personnalités maliennes'' et exige la ''libération immédiate de celles qui sont détenues''.
Le Conseil onusien a également souligné lors de sa réunion son soutien aux efforts engagés par la Cédéao pour le règlement de la crise malienne.
Dans le pays, la situation reste délétère après le coup d'Etat des militaires, qui pressés de toutes parts et soumis à un embargo diplomatique, économique et financier des pays voisins ouest-africains, avaient convoqué pour jeudi "une convention nationale" pour revenir à l'ordre constitutionnel.
Cette initiative a été rejetée par la classe politique malienne. Ainsi le Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la république (FDR) qui regroupe partis politiques et organisations de la société civile, a annoncé mercredi qu'il allait boycotter la rencontre.
Cette convention est, pour le FDR, "contraire et incompatible avec le retour à la vie constitutionnelle normale et le rétablissement des institutions décrétés" par les putschistes.
Le Front juge également que "les termes de référence de cette convention, le nom et la qualité des participants, son contenu, ses objectifs et ses modalités d'organisation ne sont pas définis".
L'offre des militaires putschistes, soumis depuis le coup d'état contre le président Amadou Toumani Touré à de fortes pressions internationales pour rétablir l'ordre constitutionnel, intervient après le contrôle par des rebelles touaregs et des groupes terroristes armés de plusieurs villes du nord du pays.
Mercredi soir, le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) a annoncé dans un communiqué publié sur son site internet "la fin des opérations militaires à compter de jeudi minuit".
Cette décision a été prise à la "suite de la libération complète du territoire de l'Azawad et compte tenu de la forte demande de la communauté internationale, notamment du Conseil de sécurité de l'Onu, des Etats Unis, de la France ainsi que des Etats de la sous-région (...)", explique le mouvement.
Au plan humanitaire, la situation dans le nord malien ne cesse de se dégrader en raison de la crise qui secoue le pays. Selon des agences onusiennes, plus de 200.00 personnes ont fui leurs foyers depuis janvier pour se réfugier ailleurs dans le pays ou à l'étranger.


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