Le président du Parti de la liberté et de la justice (PLJ) Mohamed Saïd, a affirmé vendredi à Biskra que les députés, de sa formation politique, en cas d'accession à l'Assemblée nationale, rendront des comptes à leurs électeurs. Au cours d'un meeting de campagne organisé au complexe de Hammam Salihine devant un public nombreux, le premier responsable du PLJ, a souligné que ce parti "fera obligation à ses futurs députés de faire le serment de s'engager à respecter la mission pour laquelle ils auront été élus, et d'être constamment proches des citoyens et de leurs préoccupations". Pour ce faire, cette formation politique a mis en place, selon Mohamed Saïd, "deux mécanismes de contrôle de ses députés", à savoir, a-t-il expliqué, "un compte rendu moral permanent" et "le retrait de confiance en cas de défaillance de leur part". Il a souligné, dans le même sens, que les candidats de son parti ont été choisis selon des "critères rigoureux, portant sur quatre conditions principales que sont l'intégrité, la compétence, l'engagement à respecter le programme du parti et l'abnégation pour servir l'intérêt général". L'orateur a par ailleurs qualifié les élections du 10 mai prochain d'"évènement exceptionnel" se distinguant des scrutins précédents par le fait qu'il (l'évènement) est "porteur du changement attendu par le pays". Mohamed Said a conclu son discours par un appel à un vote massif, le 10 mai prochain, "même avec un bulletin blanc".