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L'agroalimentaire, le secteur le plus convoité de la foire de la production nationale
Publié dans Algérie Presse Service le 28 - 12 - 2015

Les stands du secteur agroalimentaire national ne désemplissent pas des visiteurs de la 24ème foire de la production nationale, qui se tient depuis près d'une semaine aux Pins maritimes (Alger).
Les deux pavillons affectés aux entreprises de ce secteur connaissent un rush des visiteurs depuis le début de la foire, venus non seulement pour découvrir les nouveaux produits mais aussi profiter des promotions offertes.
Pour les exposants, composés totalement d'entreprises privées, cette foire leur offre un espace supplémentaire de promotion de leurs ventes et des opportunités pour nouer des contacts d'affaires, de partenariat ou même d'exportation.
"Le produit algérien, lorsqu'il satisfait la qualité exprimée, peut résister à n'importe quelle concurrence. Nous sommes très sereins sur le marché local. Nous exportons déjà vers la France, le Grande-Bretagne et le Canada.
Et nous comptons, bientôt, conquérir de nouveaux marchés comme la Belgique, les pays du Golfe et l'Afrique", indique à l'APS un des propriétaires de la plus ancienne limonaderie du pays.
Pour un autre propriétaire d'un groupe agroalimentaire spécialisé dans la conserverie de fruits et légumes et la transformation meunière, l'amélioration de la production agricole, dont notamment la tomate fraîche, a influé positivement sur le rendement de l'entreprise.
"La politique agricole en Algérie a commencé à donner ses fruits. En plus, on sent que l'entreprise est devenue le centre d'intérêt des pouvoirs publics et ça nous encourage à aller de l'avant et à penser, même, à exporter d'ici deux ou trois ans", souhaite le P-dg d'une des trois filiales de ce groupe.
Selon un cadre commercial d'une biscuiterie détenant plus de 40% du marché en Algérie, l'activité de l'entreprise est en nette croissance.
"Pour le moment, nous ne ciblons pas vraiment l'exportations mais nous nous focalisons sur la satisfaction de la forte demande locale", relève-t-il.
Mais pour le P-dg d'une conserverie de tomate de l'est du pays, les banques demeurent encore "très lentes" dans l'octroi des crédits, pénalisant, selon lui, l'activité de l'entreprise.
"Nous formulons notre demande de crédit en décembre et nous 'obtenons
en juillet, c'est-à-dire après la fin de la campagne agricole", s'indigne-t-il en estimant que l'ensemble des décisions de facilitation prises par le gouvernement sont "très bonnes" mais leur application sur le terrain semble "invisible".
A l'instar d'autres producteurs, cet opérateur économique déplore, en outre, le manque de subventions étatiques à l'exportation.
"En Tunisie par exemple ou même aux USA, les produits destinés à l'exportation sont subventionnés", souligne un fabricant de confiture biologique à Bejaia qui déplore, au passage, le manque de conteneurs frigorifiques pour le transport ou l'exportation de produits agroalimentaires sensibles.
L'absence de lignes de fret aérien de froid dédiées à l'exportation de produits rapidement périssables est également citée par un représentant d'une société de produits laitiers.
Une meilleure maîtrise des coûts s'impose
En plus des perturbations de la production agricole, fortement dépendante des aléas climatiques, les entreprises de l'agroalimentaire subissent également les fluctuations des prix des intrants, aggravées par la baisse continue de la monnaie nationale face à l'euro et au dollar.
"Nous avons été contraints d'augmenter nos prix à deux reprises au cours de cette année en raison de la baisse du dinar et de la hausse du prix du thon sur la bourse mondiale", observe le représentant d'une conserverie de poissons et crustacées installée à Oran qui couvre, selon lui, 70% des besoins du marché national.
Pour faire face à ces contraintes exogènes, les entreprises n'ont d'autres solutions que le recours à une meilleure maîtrise des facteurs endogènes, c'est-à-dire les autres coûts de production.
"La concurrence est rude et nous ferons tout pour éviter que nos prix augmentent du fait de la dépréciation du dinar qui engendre, donc, la hausse du coût des matières premières importées. Nous devons, alors, assurer une meilleure maîtrise de nos charges", selon le représentant d'une conserverie de fruits.
Mais pour le directeur commercial d'une entreprise de fabrication de produits laitiers, assurant quelque 6.000 emplois directs et indirects, "une meilleure maîtrise des coûts" est déjà engagée au sein de l'entreprise.
"Nous allons essayer de maîtriser les facteurs endogènes liés à la gestion des équipements et du personnel pour réduire les coûts de production et éviter toute hausse des prix de nos produits", préconise-t-il.
Un propriétaire d'une semoulerie partage cette option de maîtrise des coûts "qui s'impose, désormais, au sein de toutes les entreprises algériennes".
Deuxième industrie du pays après celle des hydrocarbures, l'industrie agroalimentaire génère plus de la moitié du PIB hors hydrocarbures du pays et 40% du chiffre d'affaires de l'industrie nationale.
Alors que les dépenses alimentaires représentent près de la moitié des dépenses des ménages en Algérie, le pays reste fortement dépendant des importations alimentaires dont le blé et autres céréales, poudre de lait et huile.
En 2014, les importations des produits alimentaires avaient atteint onze (11) milliards de dollars.


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