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Le Mouvement de la Société pour la Paix propose des alternatives économiques pour surmonter la crise financière
Publié dans Algérie Presse Service le 05 - 10 - 2017

Le Mouvement de la Société pour la Paix (MSP) a proposé mercredi à Alger plusieurs alternatives économiques susceptibles de faire face aux dangers qui guettent l'économie nationale, notamment après le recours du gouvernement au financement non conventionnel pour combler le déficit et assurer la liquidité monétaire pour le Trésor public.
Lors d'une journée d'étude consacrée à l'examen du mécanisme de financement non conventionnel contenu dans le Plan d'action du Gouvernement et l'amendement de la loi sur la monnaie et le crédit, organisée au siège du MSP à Alger, les intervenants ont précisé que cette loi "intervient dans une situation d'urgence pour combler le déficit enregistré dans la liquidité monétaire", ce qui a empêché, ont-ils ajouté, de donner de plus amples précisions sur le volume des fonds dont a besoin le Trésor public.
Les participants ont estimé nécessaire de définir la valeur financière devant être injectée annuellement et le plafond des crédits en toute transparence dans le cadre de la loi de finances 2018, en citant les motifs et les domaines de dépenses de ces fonds. Ils ont proposé également de permettre à l'Assemblée populaire nationale (APN) de mettre en place une commission spéciale réunissant la majorité des partis sous la présidence de l'opposition ayant la prérogative de contrôler l'activité de l'exécutif.
Cette commission, ont-ils ajouté, viendra renforcer la commission qui sera créer par le gouvernement.
Les intervenants ont critiqué ce qu'ils ont appelé la "logique du nombre (majorité) qui gère la passation des lois à l'APN", soutenant que cette logique est "insuffisante" pour faire aboutir les nouvelles mesures et appliquer les orientations du gouvernement.
Ce qui doit être changé pour surmonter l'actuelle crise financière réside dans la recherche de sources de revenus supplémentaires et non pas dans la dépense publique, a précisé M. Abdelmadjid Menasra, ajoutant que le mécanisme de financement non conventionnel mènera à l'inflation et au recul de la valeur du dinar et du pouvoir d'achat du citoyen malgré les assurances du gouvernement.
"Nous ne voulons pas que les projets s'arrêtent dans notre pays d'autant que nous souhaitons la poursuite du développement, mais tout un chacun doit assumer ses responsabilités d'une manière à alléger les risques éventuels et diminuer les inconvénients de la nouvelle politique financière", a-t-il soutenu.
Le MSP souhaite que le gouvernement £uvre à exécuter un programme économique réformateur qui met en valeur d'autres ressources financières pour créer un équilibre entre la réforme et la stabilité escomptées à travers le mécanisme de financement non conventionnel.
"Nous avons donné des alternatives qui peuvent se solder par des lois et des procédures au profit de l'intérêt public pour que ce financement non conventionnel porteur de risques ne se transformera pas en un mécanisme négatif sur le pays".
De son côté, l'expert auprès des banques et conseiller à la banque islamique, Mohamed Hicham El Kasmi El Hocini, a appelé à la mise en place d'un cadre légal régissant le domaine de la finance islamique.
Selon M. EL Hocini, les banques islamiques constituent un moyen pour trouver une solution à la crise financière que traverse le pays et non pas une solution à toutes les crises, puisque elles sont une ressource additionnelle importante pour l'économie nationale susceptible d'intégrer des capitaux d'une quelconque catégorie de citoyens dans le réseau bancaire national.
"Les systèmes juridiques algériens ne reconnaissent pas clairement le système bancaire islamique à travers leurs articles à l'image de la loi 11-03 (de l'article 67 à 69) régissant les opérations bancaires mais ils peuvent tolérer, ce qui restreint l'activité de ces banques et n'aplane pas les difficultés empêchant certaines opérations bancaires" précise le même expert.
Il a ajouté que "la loi actuelle sur la monnaie et le crédit ne comprend aucune interdiction ni autorisation clair par rapport au système bancaire islamique ce qui a permis aux banques islamiques de mener des activités bien que "restreintes" soulignant l'importance d'un climat favorable pour développer ces opérations bancaires en vue d'attirer davantage de fonds au profit du réseau bancaire officiel.
Il a appelé, par ailleurs, à introduire ce genre de financement parmi les amendements de la loi sur la monnaie et le crédit qui n'ont touché actuellement que l'article 45 bis.
L'idée de changer la monnaie nationale mise en avant
Pour sa part, le président du groupe du MSP, Nacer Hamdadouche, a mis en avant l'idée de changer la monnaie nationale par un nouveau dinar eu égard aux appréhensions relatives au paiement des dettes du Trésor public à la Banque centrale, d'autant que de grandes sommes seront injectées dans de l'investissement sous forme de crédits.
De son côté, Dr. Mohamed Cherifi, membre de la commission des finances à l'APN, a présenté devant les membres du MSP un rapport détaillé sur les séances d'audition qui ont eu lieu la semaine passée devant la commission des finances et du budget ainsi que les informations présentées par les présidents directeurs généraux de certains groupements publics.
L'ex président du MSP, Mokri Abderezzak, a expliqué les huit alternatives suggérées par le MSP en tant que solutions alternatives au mécanisme du financement non conventionnel.
M. Mokri a proposé, entre autres, étudier l'impact de la dépense publique sur le PIB, la consommation, les prix, l'emploi et soulever les déséquilibres existant dans le budget d'équipement, contrôler le système fiscal et le suivi de sa conformité avec la politique financière de l'Etat ainsi qu'avec les mécanismes de lutte contre la corruption.
D'autres alternatives ont été suggérées également dont des mécanismes pour mesurer la pauvreté, l'étude des affectations sociales, la proposition d'une alternative énergétique, la solidarité des citoyens en encourageant la création de la richesse et le rôle important de la Zakat et les wakfs, en outre de ce qu'il a qualifié de "trésor du système bancaire islamique".
Les intervenants ont souligné la nécessité d'observer davantage de crédibilité quant à l'explication des mesures prises conformément à la vision économique et à la politique financière adoptée, de faire preuve de transparence en fournissant tous les documents qui illustrent les transactions financières avec précision et de recenser toutes les opérations effectuées hors balance financière de l'Etat.
Le MSP a annoncé qu'il n'adoptera pas la loi sur la monnaie et le crédit dans sa formule amendée, si l'amendement se limite à l'article 45 bis.


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