Un soutien international a été exprimé, jeudi, au président vénézuélien, Nicolas Maduro, suite à la tentative d'usurpation du pouvoir par le président du parlement, Juan Guaido, qui s'est autoproclamé "président en exercice" du Venezuela, devant ses partisans à Caracas lors d'une manifestation. Plusieurs pays, notamment la Russie, la Chine, l'Iran, la Syrie, la Turquie, le Mexique et Cuba ont exprimé leur "ferme soutien" et solidarité au président Nicolas Maduro et dénoncé vigoureusement une "tentative d'usurpation du pouvoir" par le président du Parlement, Juan Guaido, qui s'est autoproclamé mercredi lors d'une manifestation à Caracas comme "président en exercice" du Venezuela. La Russie, par la voix du porte-parole du Kremlin, Dimitri Peskov, a déclaré jeudi que "Nicolas Maduro est le président légitime du Venezuela", s'opposant catégoriquement aux "tentatives d'usurper le pouvoir suprême au Venezuela qui violent les fondements et les principes du droit international". De son côté, le gouvernement chinois a fermement condamné "l'intervention étrangère dans les affaires intérieures du Venezuela", a déclaré la porte-parole de la diplomatie chinoise, Hua Chunying appelant au respect de la légalité et du droit international. L'opposant Juan Guaido, renvoyé du poste de président de l'Assemblée nationale sur décision de la Cour suprême, s'est autoproclamé mercredi "Président en exercice" du pays, recevant le soutien le président américain, Donald Trump qui l'a reconnu comme "Président par intérim" et a déclaré qu'il utiliserait tous les outils économiques et diplomatiques pour "rétablir la démocratie au Venezuela". Refusant de suivre la démarche de Washington qui a reconnu l'opposant Juan Guaido comme "président par intérim", l'Union européenne a appelé à l'organisation des "élections libres" au Venezuela. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres a insisté, quant à lui, sur le "dialogue pour éviter une escalade menant à un conflit qui serait un désastre pour la population du pays et pour la région".