Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Miraoui Mohamed a mis l'accent, jeudi à Alger, sur l'impératif de renforcer la prévention et d'activer les cellules de veille dans les régions du sud, et ce pour le dépistage des cas importés de paludisme, tout en assurant le suivi des malades afin de juguler cette maladie. S'exprimant lors d'une conférence de presse, animée en marge d'une journée d'études organisée à l'Institut national de santé publique (INSP), à l'occasion de la journée mondiale de lutte contre le paludisme, le ministre a fait savoir qu'il sera procédé à la mise en service de 25 centres à travers le pays, en vue de fournir les traitements et médicaments contre les maladies tropicales, outre le renforcement de la prévention au niveau des centres de contrôle et des postes frontaliers, dans l'objectif de faire face aux maladies à forte prévalence au niveau international. "Après avoir éradiquer la poliomyélite et le tétanos néonatal chez les femmes enceintes et le fœtus, l'Algérie obtiendra bientôt la certification de l'élimination du paludisme et du trachome", a-t-il ajouté. Le ministère de la Santé n'a enregistré, depuis 2014, aucun cas de paludisme dans la société algérienne, assurant ainsi l'éligibilité de l'Algérie à la certification de l'élimination de cette maladie.