Le ministre de la Santé, M. Abdelhak Saihi a affirmé, jeudi à Alger, que l'Algérie disposait de tous les moyens matériels et humains pour assurer une prise en charge optimale des brûlés conformément aux normes internationales. Lors d'une plénière de l'Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales adressées à des membres du gouvernement, en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Mme Kaouter Krikou, le ministre a précisé que "l'Algérie dispose de tous les moyens matériels et humains pour assurer une prise en charge optimale conforme aux standards internationaux, lesquels exigent un lit pour chaque brûlé". L'Algérie dispose d'un hôpital des grands brûlés à Zéralda (Alger) doté de 160 lits, un hôpital à Oran (120 lits), un autre à Sétif (12 lits), un à Annaba (12 lits), un autre en cours de réalisation à Ouargla (45 lits), et un autre à Tiaret (60 lits), ce qui reflète les efforts consentis dans ce domaine", a-t-il précisé. L'hôpital de Zéralda "accueille des malades de plusieurs wilayas du pays, à l'instar des hôpitaux de l'Est et de l'Ouest du pays, qui disposent des mêmes spécialités, médicaments et soins", a-t-il fait observer. M. Saihi a mis en avant "la volonté de l'Etat, une fois les lits nécessaires assurés, de garantir les soins requis, y compris la chirurgie plastique post-hospitalisation", et d'assurer de nouveaux hôpitaux, à l'instar de ceux en cours de réalisation à Tiaret, Ouargla, Skikda, Ghardaïa, Adrar, et autres". Répondant aux questions des députés concernant la situation du secteur de la santé dans plusieurs wilayas, M. Saihi a précisé que la stratégie adoptée par le ministère de la Santé depuis 2023 avait porté essentiellement sur "la levée du gel des projets ayant atteint la phase de réalisation avant 2019 ainsi que sur les projets inscrits après 2023 qui ont été lancés sans faire l'objet d'une prise en charge effective", outre "la formation de 350 médecins en gynécologie-obstétrique, 350 en radiologie et 350 autres en réanimation, en vue de renforcer annuellement les différentes structures sanitaires à travers le pays, à l'instar des wilayas du Sud où 146 spécialistes sont affectés chaque année".