Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga, a affirmé, mardi à Alger, que l'Algérie considère toujours la cause palestinienne comme une cause centrale, affirmant que ses positions à cet égard sont constantes et découlent de la reconnaissance du droit du peuple palestinien à l'autodétermination. Rebiga a déclaré, à l'occasion de la commémoration du 77e anniversaire de la Nakba, organisée par l'Ambassade de l'Etat de Palestine en Algérie en collaboration avec le ministère des Moudjahidine et des Ayants-droit, sous le slogan "Le retour ... un droit et une certitude", que "l'Algérie a toujours considéré la cause palestinienne comme une cause centrale et une cause humanitaire, la cause de tous les Arabes et de tous les Musulmans, une position fondée sur la reconnaissance du droit du peuple palestinien à l'autodétermination, et ce qui en découle, notamment l'application des résolutions onusiennes garantissant le droit au retour des Palestiniens sur leur terre et dans leur patrie". Le ministre a, par ailleurs, rappelé que le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, avait réaffirmé cette position dans son message à l'occasion du dernier Sommet arabe, en déclarant :"nous sommes appelés, aujourd'hui, à renforcer notre soutien à notre cause centrale car notre engagement à défendre cette cause n'est pas de la générosité ou de la bonté de notre part mais plutôt une question de loyauté envers une responsabilité historique qui incombe à la Nation arabe et envers une responsabilité juridique, morale et civilisationnelle qui concerne l'humanité tout entière". L'Algérie, qui a souffert du colonialisme français et consigné dans son histoire les plus nobles actes de résistance et de sacrifice pour son indépendance, et qui continue d'honorer sa mémoire historique, reste fidèle à sa position de principe en faveur du droit du peuple palestinien à la sécurité et à une vie digne, au sein de son Etat palestinien indépendant, avec Al-Qods comme capitale, dans le respect de la légalité nternationale et des chartes des Nations Unies, a poursuivi le ministre. Et d'ajouter que cette position reflète "notre attachement à nos constantes historiques, émanant des valeurs de la Révolution du 1er novembre 1954, axées sur l'éradication des formes de colonialisme, le respect des droits des peuples et des nations à une vie digne, et la réalisation de la paix mondiale." Pour sa part, l'ambassadeur de l'Etat de Palestine en Algérie, Fayez Abu Aita, a affirmé qu'il était grand temps que cette injustice envers le peuple palestinien, qui dure depuis 77 ans, prenne fin, et qu'il était également "temps que la communauté internationale assume sa responsabilité face à ce peuple désarmé et mette un terme à cette oppression qu'il subit." "Nous aspirons à une position arabe et internationale solidaire et pressante pour mettre fin à cette souffrance," a-t-il ajouté insistant sur la nécessité "de mettre fin au génocide du peuple palestinien, qui ne quittera pas sa terre et n'abandonnera pas ses symboles sacrés, et suivra le chemin de ses martyrs jusqu'à la victoire et l'indépendance de la Palestine." L'ambassadeur de Palestine a également salué les positions fermes et honorables de l'Algérie à l'égard de la cause palestinienne, tout en exprimant ses sincères remerciements au président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour son soutien constant au peuple palestinien et son appui total à l'Etat de Palestine dans tous les fora internationaux. De son côté, le président de la Haute commission nationale pour l'organisation des activités commémorant la Nakba et membre du Comité Exécutif de l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP), Ahmed Abu Al-Houli, a salué les positions constantes et solidaires de l'Algérie envers la Palestine, qui a toujours été et demeure la Mecque des révolutionnaires et des hommes libres. "Nous nous tournons vers l'Algérie lorsque nous avons besoin de stabilité, de soutien et d'appui, car l'ennemi est le même et notre boussole à tous pointe vers Al Qods Al Sharif", a-t-il soutenu.
