Participation de l'APN à la réunion périodique du Groupe Technologie et Innovation du PA à Amman    Investir dans la production des matières premières pour réduire la facture des importations    Lancement prochain d'une vaste opération d'ensemencement d'alevins en eau douce dans les barrages    Signature d'un accord-cadre de partenariat entre les ministères de l'Environnement et de la Culture    Machaâl Echahid commémore le 20e anniversaire de la disparition du moudjahid Rabah Bitat    Ouargla: le nouveau wali prend ses fonctions    Oran: ouverture du 4ème Salon international du recyclage "Recycling Expo"    Le président de la République passe en revue l'expérience algérienne en matière de développement socioéconomique    Entretien téléphonique entre Attaf et son homologue sénégalaise    Le président de la République reçoit l'ambassadeur du Portugal à Alger    Le G3 est né à Carthage: Le Maghreb de l'action succède au Maghreb des slogans    «Faire avorter les plans et menaces qui guettent l'Algérie sur les plans interne et externe»    Un avion d'affaires utilisé par le Mossad a atterri à Riyad    Le président de la République décide d'attribuer à certains magistrats à la retraite le titre de «Magistrat honoraire»    L'adhésion de l'Algérie à la Nouvelle banque de dévelop-pement sera bientôt finalisée    Arrestation de plusieurs individus lors d'une vaste opération    Des expériences de première main et les dernières innovations    «Le haut commandement attache un grand intérêt au moral des personnels»    C'est une question de souveraineté nationale et d'hommes de parole    Le développement entravé par 1.120.392.119 DA d'impayés    Les manifestations contre le génocide gagnent les campus européens    Exemples de leurs faits et gestes d'amour !    Vingt nouveaux établissements scolaires    165 étudiants participent à la 14ème édition de la manifestation nationale universitaire « Marcher en Montagne »    Des pluies à partir de lundi soir sur plusieurs wilayas    Ligue de diamant 2024 : L'Algérien Slimane Moula sacré sur 800 m à Suzhou    Les favoris au rendez-vous    Trois nouvelles médailles pour l'Algérie    Valoriser le patrimoine architectural du vieux Ksar    Conférence sur «130 ans de cinéma italien à travers le regard des critiques»    Tiaret: lancement prochain du projet de réaménagement du centre équestre Emir Abdelkader    Coupe de la CAF : RS Berkane continue dans sa provocation, l'USMA se retire    Festival du film méditerranéen : "une occasion rêvée de fidéliser le public au cinéma"    Armée sahraouie : nouvelles attaques contre les positions des forces de l'occupant marocain dans les secteurs d'El Mahbes et El Farsia    Constantine : l'hôtel Cirta, réhabilité et modernisé, rouvrira ses portes "dans les prochains jours"    Ligue 1 Mobilis : le MCO bat le CRB et respire pour le maintien    Megaprojet de ferme d'Adrar : « elmal ou Etfer3ine »    ALORS, MESSIEURS LES DIRIGEANTS OCCIDENTAUX : NE POUVEZ-VOUS TOUJOURS PAS VOIR LES SIGNES ANNONCIATEURS DUN GENOCIDE A GAZA ?    Témoignage. Printemps Amazigh. Avril 80        Le Président Tebboune va-t-il briguer un second mandat ?    L'imagination au pouvoir.    Le diktat des autodidactes    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Ils revendiquent la régularisation de la Pension complémentaire de retraite: Sit-in des mutualistes de la Sonatrach devant le siège Aval    Coupe d'afrique des nations - Equipe Nationale : L'Angola en ligne de mire    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Poésie amazigh d'expression chaouie ZERFA , “YELLIS N'WEDRER"
Publié dans Batna Info le 06 - 05 - 2010


//
BOURKI MESSAOUD
//
A l'occasion du 3 mai, journée de la liberté de l'expression, decue de ne pas avoir étè l'invité de la wilaya, comme ses confreres de la presse locale, l'ancienne journaliste arabophone et amazighophone a étè l'invité de Batna-Info,une revue locale. Elle se confiera quant à l'etat de liberté d'expression et par delà, la liberté de s'exprimer sur la femme artiste, otage des tabous du conservatisme, voire de l'ignorance. Icone connue dans les milieux mediatiques de par ses nombreux ecrits et emissions radiophoniques et televises.Elle a beaucoup voyage en Europe.
“Yellis N'Wadhrer N'Wawress", transcendant les frontiers a étè honoree par une radio germanique,qui l' a decouverte à travers le net.
Cette jeune femme, poétesse amazighe, d'expression chaouie a ,à son actif de nombreux montages poétiques,enregistrés à Tizi Ouzou.
Ainsi , la Kabylie lui offrira le 1er prix de Poésie amazigh, organisé fin décembre 2003 à la Maison de la culture de Tizi Ouzou, Zerfa Sahraoui l'aurésienne est une «femme exceptionnelle», comme elle se plaît à le repeater.
Elle a reçu plusieurs prix, entre autres l'édition d'un opuscule de 100 poèmes d'expression chaouie et dont certains enregistrés sur cassette audio avec un mixage musical authentiquement kabyle (flûte...).
Zerfa est cette femme très attachée à la vie montagnarde qui l'a marquée de façon indélébile dès sontendrejeune âge.
A la disparition de feu Boumediene, le président de la République, Zerfa encore adolescente, lachera son premier cri — “thighri"(cri) en chaoui — et ce fut la révélation d'une poétesse qui sommeillait en cette petite créature des Aurès," yellis n'Wedrar", la fille de la montagne.
Sensuelle à l'extrême, Zerfa sermonne les infâmes, à l'exemple de cette strophe transcrite en gréco-latin.
Tecca, accay mnes d'assemad.
Teswa, aman nnes irgazen et suite.
Dans ce long poème, Zerfa constate la décadence de la nation algérienne qu'elle ne cesse de découvrir depuis la disparition de Boumediene. Elle exprime son écœurement à l'égard des lâches, dévoilant l'incurie et l'infamie de certains segments de la société algérienne qui tels des vautours s'acharnent sur leurs charognes.
La poétesse de Batna, journaliste, des années de braise, qui depece l'evenement dans sa nudité . «J'extériorise une mystérieuse angoisse», confie Zerfa qui avoue pratiquer une poésie exutoire d'ailleurs très bien exprimée dans ce passage d'un poème Therguit (le rêve).
Je me retrouve en quête de... libérateurs «liberté».
Des crocs cannibales, de ceux qui ont construit, bâti des hécatombes
En détruisant l'espoir, l'amour, la paix, l'identité.
Ce poème émouvant chanté en chaoui a été interprété par Zerfa en monologue, au théâtre.
Orpheline dés son jeune age, Zerfa pleure la nostalgie, l'orphelinat, le pays, la lâcheté. Bref, une poésie dramatique où les adorateurs du Z (des Amazighs) trouvent l'expression de leur bouillonnement intérieur inspiré par les espèces passionnées de la poétesse chaouie Khoukha Rhioua Boudjenit (1914-1963), baignées de révolte contre la colonisation. L'élève revendique un art authentique même s'il conduit parfois à de douloureuses impasses. Zerfa adore «son peuple même s'il la trompe».
Zerfa, qui a quitté la scene mediatique,quatre ans durant est revenue en force, en dépit de ses contraintes conjugales, pour se reinscrire dans le mouvement artistique et journalistique. Zerfa,invite du parti de SAID Saadi, dans le cadre des festivities du printemps berbere, a surpris la famille berbere,réunie à l'occasion à la Maison de la Culture de Batna. La chaouia , enturbanné d'un “cheche terguie" offert par les “Imouheghs" dixit Zerfa ,suite à sa participation à la semaine culturelle de Batna à Tamnarasset. Elle exhibera deux longs articles publiés dans “El Ayam El Djazairia" sur la femme terguie.
Zerfa ou Houria Sahraoui, est restée attachée à sa poésie qui l'a libere et ainsi, elle deplore son marginalization dans son fief ,alors qu' à Constantine, le 12 Janvier,corepondant au premier Yennair amazigh, elle fut honoree d'une soirée poetique. Elle est depositaire d'un monologue “Thakhamet N'Wleli" (Toile d'Araignée).
Mystérieuse reste cette femme, respectée de tous, Zerfa sait remercier les anonymes intelectuels à l'exemple de feu Hachemi Saidani,l'ami de Tahar Ouettar, Messaoudene Aissa qui lui a ouvert les portes du temple de la Culture,Amamra Med El Hadi, le directeur de Batna –Info cet ancient journaliste et directeur de la Culture qui l' a beaucoup soutenue dans la creation de ses oeuvres.
Bien sur , la maman Zerfa n'oublie pas de rassurer “Ritej et Hind ,mes deux prunelles sauront perpetuer ma culture berbere et ma lutte pour la cause de la femme amazighe".


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.