L'analyste politique Libyen, Faradj Abdallah Al Masri, a affirmé que les nouvelles autorités Libyennes doivent barrer la route à toute velléité occidentale d'exploiter le pétrole libyen ou autres velléité, et à entretenir des relations avec ces pays selon le principe commercial en vigueur dans le monde. Rencontré par El Khabar à Tunis, Faradj Al Masri déclaré : « j'ai sept années aux cotés du roi Idriss Snoussi et 30 ans avec Kadhafi et mon expérience me permet de dire que la Libye a toujours été au collimateur des occidentaux, qui la considèrent comme un gâteau prêt à être partagé ». Par ailleurs, il a considéré que c'est le moment pour les pays arabes et, notamment, les pays voisins de la Libyen pour aider ce pays dans la reconstruction de son Etat et ses institutions ainsi que le passage vers la démocratie. L'interlocuteur a affirmé que la Libye s'apprête à traverser une nouvelle phase et que la priorité pour ce pays est de récupérer les armes et la formations de partis politiques et un parlement qui instaurera une nouvelle constitution pour le pays qui déterminera les traits d'un système politique démocratique et la délimitation des mandats présidentiels, l'organisation de la police et le regroupement des jeunes insurgés dans une armée régulière en plus de la prise en charge des familles des martyrs et des victimes ». L'interlocuteur n'a, également, pas manqué d'évoquer la question de la reconstruction de la Libye et la division de la Libye en départements administratifs ou wilayas. Ainsi que le maintien des relations de la Libye avec ses voisins. M. Faradj Al Masri déclaré que les nouvelles autorités libyennes devraient travailler avec les pays du Maghreb arabe et rétablir leurs relations avec la Tunisie et l'Algérie. Avant d'ajouter : « nous en Libye, notamment, l'élite, nous considérons le peuple algérien comme un peuple frère et que les positions du gouvernement algérien ne sont pas forcément celles du peuple algérien.
