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Habiter et construire parasismique
Publié dans El Watan le 09 - 01 - 2005

Dans un rapport élaboré en mars 2004, le CTC Chlef aborde deux aspects cruciaux et bien distincts, touchant respectivement au confortement préventif et à la construction parasismique. Pour ce qui est de la construction, la référence est d'emblée faite au règlement parasismique algérien qui régit dans ses méandres l'acte de bâtir.
Il est énoncé quatre principes de base, à savoir le choix du site et du terrain d'implantation, la bonne conception parasismique, la mise en œuvre, son contrôle de qualité et de conformité et l'entretien préventif et régulier. La réhabilitation et le confortement des constructions existantes, sachant que la majeure partie du patrimoine colonial bâti est concentré dans les grandes villes, exposées au risque sismique, est quant à lui directement lié à l'entretien optimal des édifices. « Une dégradation continue et les transformations du bâti existant, sont également des causes fréquentes d'effondrement de constructions exposées au séisme » met en sus le CTC Chlef. Dès lors que les causes ayant accentué l'ampleur des dégâts et le nombre de victimes sont connues, les experts préconisent aujourd'hui, chacun dans son domaine, le recours à court terme à des techniques préventives, entre autres, inhérentes à la conception structurale (dans le cas d'une nouvelle construction), tantôt à la nature des travaux de renforcement devant permettre à la structure -existante - d'être en conformité avec le code parasismique. Partant du principe que plus de 55% de la population algérienne vivent dans les grands centres urbains où se localisent, comme pré-cité, les anciennes bâtisses, il apparaît évident que toute la question de la prévention repose sur la réhabilitation et le confortement. Avant d'entrer dans le vif du sujet, M. Omar Khemici, chercheur algérien établi aux Etats Unis - PhD. en génie civil - a tenu à nous faire un rappel des faits : « Après le séisme de 1954 qui s'est produit à Chlef, un nombre limité de bâtiments en maçonnerie de style colonial ont subi des travaux de réhabilitation. Ces structures situées le long des artères principales de la ville furent renforcées par une ossature de poteaux et ceintures en béton armé visibles de l'extérieur. Le séisme de 1980, plus violent, qui avait détruit une fois de plus cette ville, a démontré la bonne performance de ces structures. » Ce préambule est, à ce titre, nécessaire puisqu'il implique que l'action de réhabiliter est une tâche beaucoup plus complexe que celle de concevoir un nouveau bâtiment (bien définie et offrant à l'ingénieur une flexibilité dans le choix des matériaux...) et que son efficacité sur le terrain est directement liée au constat de vulnérabilité pré-établi (expertise). La réhabilitation reste une opération délicate du fait aussi, souligne Omar Khemici, qu'il existe peu de documentation. « Les pays exposés aux risques sismiques, ont développé des méthodes de réhabilitation adaptées aux faiblesses de leur propre construction. C'est le cas de deux organisations américaines FEMA et ATC dont les rapports élaborés restent à ce jour d'une grande utilité. » Revenant au cas de l'Algérie, la réhabilitation s'est, depuis le séisme dernier, souvent vu réduite à une « simple opération de colmatage avec du mortier ». Mais qu'en est-il techniquement ? « Bien qu'elle doit se faire au cas par cas, il est possible d'arriver à des solutions pouvant s'appliquer à des familles de structures répondant à des critères stricts de similarité que seul l'ingénieur est en mesure de déterminer », précise notre interlocuteur. Pour ce qui est des méthodes utilisées, l'on doit partir du principe que le parc immobilier national est principalement composé de deux types de constructions : anciennes, en pierre de maçonnerie datant de l'époque coloniale pour la plupart, et en béton armé de type poteau-poutre avec murs de remplissage en briques. Pour les premières, les dégâts constatés après le séisme sont essentiellement dus au manque d'ancrage des murs au niveau des dalles et de la toiture et au manque de rigidité sur le plan perpendiculaire du mur, entraînant la chute de pans de murs parfois même l'effondrement total. Les techniques préconisées sont le plus souvent traditionnelles : rajout de murs en béton armé entre les poteaux et renforcement des poteaux centraux par l'intermédiaire de jaquettes en béton armé, etc. Pour les constructions en béton, c'est la ductilité du béton qui est d'emblée pointée du doigt puisque « ignorant les dispositions de ductilité définies par le code en vigueur, beaucoup de constructeurs s'acharnent souvent à augmenter les sections de béton et d'acier d'une manière hasardeuse ». A cela s'ajoute la mauvaise qualité du béton, la création d'étages dits souples au rez-de-chaussée (dans le cas des constructions individuelles en particulier), le manque de symétrie et l'utilisation de poteaux courts pour les vides sanitaires. Dans ce cas de figure également, les techniques privilégiées sont les traditionnelles, l'Algérie étant encore en marge de l'évolution technologique dans le domaine de la construction. En effet, les techniques modernes existent et elles sont de trois types : « Les isolateurs de vibrations et « Les amortisseurs sur des éléments métalliques diagonaux additionnels ». La troisième méthode qui fait aujourd'hui l'objet de recherches est l'utilisation des feuilles de polymères renforcées en fibres de carbone ou de verre qui sont collées par époxy sur les murs ou qui enveloppent les poutres et les poteaux. Si l'installation d'isolateurs reste pour l'heure plus appropriée dans la réhabilitation des structures à caractère historique ou des édifices importants, le recours aux feuilles en polymère renforcées, collées à l'aide d'époxy sur la surface des murs ou des dalles en béton, constitue un moyen simple, facile et efficace et à coût compétitif qui pourrait révolutionner le domaine de la réhabilitation, conclut M. O. Khemici.

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