A l'instar des équipements de loisirs, il n'existe pratiquement aucun marché couvert au centre-ville de Chlef. L'unique infrastructure commerciale opérationnelle à haï Bensouna ne répond pas aux règles élémentaires en matière d'hygiène et de sécurité. Le poisson, les viandes rouges et blanches, par exemple, sont vendus à découvert dans des lieux inadaptés et exposant la marchandise à l'avarie. Mais les autorités concernées ne semblent pas préoccupées outre mesure par l'anarchie qui y règne, ni par le problème de la circulation que cela engendre, en l'absence d'un parking. L'apparition du choléra au centre du pays n'a fait qu'accentuer la peur chez les consommateurs désarmés, qui n'ont aucun autre espace commercial pour s'approvisionner. Ces derniers sont parfois obligés de se déplacer jusqu'à la sortie de la ville pour acheter les fruits et légumes. Malheureusement, les responsables locaux n'ont pas pensé à construire un marché couvert digne de ce nom, en remplacement de celui détruit par le violent séisme d'octobre 1980. L'espace qui lui était réservé a carrément été affecté à une autre activité, sans lien avec les besoins urgents des citoyens dans ce domaine. Et l'on se demande, à juste titre d'ailleurs, comment les mêmes autorités n'ont rien fait pour récupérer les infrastructures publiques à l'abandon ou les terrains laissés en «jachère» au centre-ville. Ce qui est valable pour le marché couvert l'est aussi pour les équipements de loisirs et de santé qui font cruellement défaut dans cette agglomération importante considérée comme la vitrine de la wilaya.