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Bombe à retardement en Méditerranée
Pollution plastique et aires protégées
Publié dans El Watan le 03 - 11 - 2018

Emir Berkane, porte-parole du Réseau national pour la protection de la biodiversité marine (Probiom), affirme que l'impact du plastique sur l'écosystème marin est la conséquence de la dégradation, en particules microscopiques de plastique, des emballages qui se retrouvent en mer. Ces particules sont confondues par la faune marine avec le plancton, lequel est leur aliment.
La problématique du plastique en mer n'est plus à démontrer. quant au péril microplastique, il a été largement prouvé dans le cadre de l'expédition MED Algérie 2014, lors du passage du voilier Le Hainez près des côtes algériennes. La présence croissante de déchets en plastique dans les filets des pêcheurs algériens, dans des proportions de plus en plus importantes, et l'existence prouvée de microplastiques dans les poissons pêchés en Méditerranée ainsi que dans les bouteilles d'eau minérale poussent à une collaboration multisectorielle pour trouver des solutions urgentes et adéquates au péril plastique et microplastique.
Lors d'un atelier national sous le thème «Pollution plastique et aires protégées», Emir Berkane, porte-parole du Réseau national pour la protection de la biodiversité marine (Probiom), a insisté sur la nécessité de mettre en place une commission nationale multidisciplinaire et multisectorielle «afin de freiner l'hécatombe due à cette pollution plastique dans les aires marines».
Dans ce cadre, il a appelé les acteurs du secteur (institutions, scientifiques et société civile) à engager davantage d'efforts pour alerter et lutter contre le «péril plastique et microplastique». Il a expliqué en outre que l'impact du plastique sur l'écosystème marin est la conséquence de la dégradation, en particules microscopiques de plastique, des emballages qui se retrouvent en mer.
Ces particules sont confondues par la faune marine avec le plancton, lequel est leur aliment. En conséquence, ces particules de plastique et le plancton sont ingérés et absorbés par les poissons et remontent, ainsi, jusqu'à la chaîne alimentaire de l'homme.
La problématique des plastiques en mer n'est plus à démontrer. Quant au péril microplastique, il a été largement démontré dans le cadre de l'expédition MED Algérie 2014 lors du passage du voilier Le Hainez près des côtes algériennes.
La présence croissante de déchets plastiques dans les filets des pêcheurs algériens dans des proportions de plus en plus importantes et la présence prouvée de microplastiques dans les poissons pêchés en Méditerranée ainsi que dans les bouteilles d'eau minérale poussent à une collaboration multisectorielle pour trouver des solutions urgentes et adéquates au péril plastique et microplastique.
Par certains endroits en Méditerranée, les chalutages révèlent des rapports de déchets solides de l'ordre de 40% par rapport au poisson pêché (60%). Les fragments de plastiques invisibles représentent des milliards de tonnes et finissent dans les sédiments marins, dans l'eau et dans les organismes des animaux marins.
Cela constitue une bombe à retardement écologique. A l'accumulation de milliards de fragments de plastique dans les principales zones de nourrissage des organismes marins s'ajoutent les effets d'une ingestion par confusion généralisée des microplastiques avec le plancton, base de la nourriture de la biodiversité marine. Les toxines et plastique ainsi ingérés finissent dans nos assiettes et nous empoisonnent à notre tour.
Les micro et macro-déchets, la menace
Il faut une seconde pour fabriquer un sac plastique utilisé en moyenne 20 minutes. Ce dernier polluera pendant des siècles les écosystèmes. En termes de pollution par le plastique, 250 milliards de micro-fragments contaminent déjà la Méditerranée en surface. «En fait, le plastique est entré dans notre chaîne alimentaire, alors qu'il est cancérigène : il y a des bactéries qui viennent se fixer à ces microplastiques en mer et qui peuvent causer à terme des résistances aux antibiotiques, et c'est à ce niveau-là que le problème se pose», diagnostique Emir Berkane.
Les micro et macro-déchets sont aussi identifiés comme une véritable menace. Ces termes recouvrent des objets de tailles variables, du filtre de cigarette à la machine à laver en passant par les gravats divers.
En fonction de leur nombre et de leur nature, ces objets peuvent causer des dégâts d'ampleur différente aux milieux naturels. En Méditerranée, ces déchets proviennent essentiellement des centres urbains côtiers et leur nombre est corrélé à la fois à l'état de développement, à l'importance du tourisme et à la politique de gestion et de récupération des déchets mise en œuvre par les autorités.
Le ministère de l'Environnement et des Energies renouvelables avait annoncé son intention d'interdire les sacs plastique dits OXO à l'horizon 2017 en Algérie, mais cela est resté un vœu pieux. Ces déclarations sont récurrentes depuis les années 2000. Le 10 juillet 2005, c'est le ministre de l´Aménagement du territoire et de l´Environnement, Cherif Rahmani, en visite au marché Nelson de Bab El Oued, qui a inauguré ce bal.
Il voulait promouvoir l'application de la nouvelle réglementation relative à la normalisation de la fabrication des sacs en plastique alimentaires entrée en vigueur le 2 juillet 2005.
Amara Benyounès, son successeur, déclarait, le 5 juin 2013, à l'APS, en marge des portes ouvertes sur l'environnement, qu'un projet de loi portant sur la fin de l'utilisation et de la production de sacs en plastique est à l'étude et sera soumis au Premier ministère pour débat et enrichissement.
En janvier 2015, depuis la ville de Sidi Bel Abbès, la ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, Dalila Boudjemaâ, avait annoncé que les sacs en matière plastique ne seront plus commercialisés en Algérie. Depuis, aucune action concrète n'a été entreprise.


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